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Tales Of Minefield


Tybalt
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Tiens saden, son skin, en 3D en plus ;)

http://www.mcskinsearch.com/skin/Tybalt42

 

*disparaît dans un nuage de fumée, en criant "vous ne m'avez pas vu, alexthi94 ne traînait pas sur le forum de minefield à pas d'heure..."*

C'est un peu long quand même :P

 

Fuuuuuuu ><

Je pensais que ton nom ig était Tybalt :(

 

Bon, c'est pas trop grave, ça change juste le vêtement de mon dessin.

 

Encore une fournée avec les deux chiards :D

 

http://www.noelshack.com/2013-11-1363391922-image.jpg

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Haaaaaan,

 

Saden il a dépassé les 1000 messages, GG à lui :D

 

Sinon, on peut vraiment dire que Tales Of Minefield est une série à succès x)

 

Owiiii +de 1000 message :D

Techniquement je devrais en avoir plus avec mon ancienneté mais que voulez vous, je ne suis pas bavard !

 

Je suis actuellement entrain de travaillé le

Tybalt vieux et le Tybalt jeune.

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Hum, de quoi plus de mille messages ? :mrgreen:

 

Bref !

 

Moi j'aurais bien vu un personnage humanoïde avec des bras et des jambes comme tout bon humain non-unijambiste, avec simplement une peau de creeper et une grosse barbe blanche à la Gandalf. ^^

 

Et je certifie : c'est bien une barbe grise/blanche sur son skin. ;)

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Hum, de quoi plus de mille messages ? :mrgreen:

 

Bref !

 

Moi j'aurais bien vu un personnage humanoïde avec des bras et des jambes comme tout bon humain non-unijambiste, avec simplement une peau de creeper et une grosse barbe blanche à la Gandalf. ^^

 

Et je certifie : c'est bien une barbe grise/blanche sur son skin. ;)

 

Un humain à la peau verte en somme.

Je ne sais pas, ça ne fait ressortir le coté "creeper" de Tybalt, mais plus "heu heu heu r'garder j'ai pris un seau de peinture verte sut la têteuh !"

 

Les modifications du visage des déssins précédents sont vraiment en trop ?

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quand je fait un humain normal avec juste la couleur de peau qui change (sois verte en l'occurence) ça donne pas très bien :/

Surtout que la couleur du creeper est un peu bizarre, elle ne se résume pas qu'a du vert.

 

je vais voir ce que je peux faire, je re sur mon bloc-note.

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:book: Origines :book:

 

 

Préface :

Il ne sera ici pas question d'une certaine minefieldienne à la tête de Panda disparue de nos contrées depuis des temps reculés (certainement mangée par ses bambous). Ici il sera question de tragédie. De personnages hauts en couleurs. De situations truculentes. J'ai toujours cherché comment finir cette série. Disons que ce texte là, pourrait très bien être un point final. Toutes les questions restées en suspens, j'essaierai d'y répondre. Sachant que je n'exclue pas la possibilité de la continuer quand même, parce que je fais ce que je veux, ah mais.

 

J'ai remarqué il y a peu que le Joueur du Grenier faisait dans ses "Papys Grenier" l'apologie d'un personnage très proche du mien et avec certaines de ses caractéristiques. Cela m'a ouvert deux possibilités : Soit notre ami poussiéreux traine sa carcasse par ici, soit les mêmes idées font surfaces à plusieurs endroits différents sans communiquer avec leurs récepteurs. Et je trouve les deux options assez géniales. (je ne crois pas aux coïncidences, si un ornithorynque a une tronche pareille c'est qu'il a forcément un ancêtre qui a merdé quelque part et qui en a pris pour son grade)

 

Bref, ça commence. Taisez vous dans le fond.

 

 

 

 

 

 

Grand père Tybalt était assis sur sa chaise à bascule, le regard tourné vers l'horizon, sa pipe à la bouche, il prit un air [barrer]d'autoroute[/barrer] penseur. Et histoire de rajouter au cliché, la scène entière doit être vue avec un morceau de piano en fond. (non, il ne s'agit pas de disperser un piano cassé derrière notre héros ! Je parle de fond sonore, suivez un peu.)

 

Quoiqu'il en soit, c'était la journée parfaite pour raconter une de ses histoires à ses descendants directs. Car bien qu'il le montre peu, il prenait une joie certaine dans cet exercice. Et aujourd'hui il avait une histoire extraordinaire à conter à ses petits enfants. D'ailleurs, sur ces entrefaits, ceux ci pointèrent le bout de leur nez à l'horizon.

 

Tybalt, abandonnant immédiatement son air songeur pour son air patibulaire (mais presque), se renfrogna, poussa un grognement et constatant qu'ils étaient encore loin, décida de prendre son temps pour rentrer. De toute façon, le poids des âges commençait à vouter son dos et à aplatir ses épaules sans pour autant éteindre la flamme qui le faisait tenir debout, certainement issue de ses origines Creeper.

Ses petits enfants entrèrent d'un pas pressé. Eux aussi savaient qu'aujourd'hui était un jour spécial.

 

"Alors grand père dis nous ! On est là maintenant ! Il parait que c'est ta meilleure histoire, grouille, on a trop attendu !" dit le premier petit fils.

Le second se contenta d'un

"Assis sur quoi??" retentissant et excité.

 

"Oui, en effet, je vous l'avais promis, vous l'aurez. Mais installez vous confortablement, c'est une très longue histoire... elle raconte comment vos parents se sont connus, rencontrés, puis séparés avant de vous abandonner, contraints par le mauvais sort. Mes chers petits enfants, ce n'est pas une histoire qu'il sera facile à entendre. Ni à raconter. Alors je vous demande la plus grande concentration attentive."

 

Les nabots, soufflés par une telle révélation ne dirent mots. Et grand père Tybalt commença son récit :

 

C'était il y a de ça des années. Tant de printemps se sont écoulés que j'en ai perdu le compte. Mon fils vous ressemblait, vous vous en doutez. Il avait le même caractère que toi, numéro un, toujours paré pour une nouvelle aventure. Et en même temps cet air niais que tu traines partout numéro deux.

Il était la progéniture d'une ancienne conquête, qui revint un beau matin m'annonçant la nouvelle et me confiant le poupin qu'il était alors, sans plus d'autres mots. Cette femme se prénommait Gueurltou, elle avait vécu un temps avec moi, chez moi mais un beau jour était repartie sans rien dire. La revoir dans ces circonstances m'avait laissé un étrange gout amer.

Je l'ai donc élevé seul. Il s'appelait comme vous le savez, Aldaron. Il avait hérité de nombres de mes caractères morphologiques, il tenait donc plus du creeper que de la pétasse échevelée et ruinée.

Tous les jours n'ont pas été faciles, mais j'ai taché de lui donner la meilleure éducation qu'un père solitaire pouvait lui pourvoir. Je lui ai appris tout ce que je sais sur la vie sauvage. Car nous avons vécu non loin de l'emplacement du Lac D'Emeraude, qui était à l'époque qu'un lac et rien d'autre. Il a commencé à savoir se défendre, à survivre. Mais pas seulement. Car je ne voulais pas qu'il se transforme en une bête rustre et sauvage. Aussi sommes nous allés le plus souvent possible à la Capitale, dans toutes les bibliothèques qu'on trouvait sur notre route. Lui aussi était avide d'histoires.

Avec le temps, les bibliothèques se sont transformées en bar et troquets, nous nous entendions à merveille et son adolescence fut portée par ce que je diagnostiquais alors comme un regain de jeunesse chez moi même. Nous étions de toutes les fêtes, et toutes les soirées mondaines n'avaient pas de secret pour nous. Ah mes chers petits, en cette époque bénie, les cubes des filles étaient bien fournis ça je peux vous l'assurer !

Vint donc le jour ou nous jouâmes en duo afin de trouver la princesse de nos vies respectives. Sans grand succès. Pour moi en tout cas. Car lui avait rencontré une très jolie demoiselle, son nom résonnait dans l'air comme une ritournelle et son rire apaisait n'importe quelle tension à 100 mètres à la ronde. Elle s'appelait Laéwendil. Votre père tomba amoureux de votre mère au moment ou il la vit. Même s'il a toujours nié en bloc de tels sentiments au début.

 

 

Grand père Tybalt s'arrête dans son récit pour laisser échapper un fou rire.

Ses deux petits fils perplexes, ne rate pas une seule goutte de son histoire. Leur grand père, dans une grande inspiration reprit :

 

Bref, c'est l'histoire d'amour classique comme on en voit des milliers autour de nous. Mais pour eux, c'était leur histoire. La seule, l'unique. C'est vrai qu'ils allaient très bien ensemble, et que lorsqu'ils se baladaient bras dessus, bras dessous en centre ville, c'était comme si l'Univers entier avait voulu que ce soit ainsi vu la façon dont leurs corps ondulaient en rythme ou dont ils se répondaient.

Je m'entendais très bien avec votre mère Laéwendil. Son charme avait aussi eu raison du vieil ancêtre que je commençais tout juste à devenir. Très rapidement, elle vint souvent chez nous, émerveillée par le cadre féérique d'un tel endroit. De manière régulière, ils partaient dans les bois, parfois des jours entiers. Et ils revenaient toujours le sourire aux lèvres. C'était une époque bénie par les dieux. Ou tout du moins par le Cactus. Voilà que j'en oublie ma religion tellement cette histoire me remue.

 

Mais tout ce bonheur, ces arcs en ciel, ces poneys et ces licornes ne pouvaient pas durer.

 

Il faut ici que je vous signale un caractère important de nous autres simili creeper. Suite à mes recherches, et pensant que nous avions définitivement perdu nos capacités explosives, je découvris qu'il n'en était rien ! Les circonstances de tels accidents m'échappent encore malheureusement.

 

Quoiqu'il en soit, quelques années passèrent et ce jeune couple décida de s'unir sous la bénédiction du cactus. Etant le seul prêtre en fonction dans tout le royaume (et même plus loin), je me fis une joie de présider la cérémonie.

Une fête grandiose était prévue, la moitié du royaume était invitée, et l'autre moitié viendrait quand même car l'entrée était libre et le bar gratuit. Ce jour là, la bière et le vin avait coulé à flots. Pour sûr, c'était une soirée qui resterait dans les annales. (et ça n'a rien à voir avec les cubes cités plus haut...)

Oui, tout ça restera dans les mémoires. Mais pas pour les moments de bonheur partagé. Après tout, on dit bien que le Capitole est proche de la Roche Tarpéienne....

 

Les deux gamins s'exclamèrent en choeur :

 

La roche quoi?

Assis sur quoi?

 

La Roche Tarpé... Oh et puis zut, je reprends. Après tout, on dit bien que le quartier de l'Adret est proche de la Prison Stendellienne. Tout ça pour dire, que derrière tant d'effusion de joie, le malheur rode et frappe très fort. Ce soir là, il a frappé extrèmement fort.

Aldaron était splendide (non, ce n'est pas du tout un message subliminal pour dire que mon fils est un écureuil volant taré). Je n'ai jamais été aussi fier d'être père que ce jour là. Néanmoins, il avait beaucoup bu. Beaucoup trop. Et rapidement, une dispute éclata en fin de soirée entre hommes. Au coeur de la bataille, mon fils affrontait dans une joute d'insultes un ancien prétendant de Laéwendil tandis que celle ci essayait de calmer les esprits. Certainement que mon fils, empli de fierté, voire de prétention s'était laissé avoir au piège de la raillerie facile. Le ton commençait à monter, et l'ambiance chauffait. Tout comme le corps d'Alderon. Mais j'étais le seul à le voir, car j'avais autrefois plus ou moins assister à la mort de ma mère.

Avant que je n'ai eu le temps d'intervenir, l'explosion balaya les chapiteaux, les vitres, et renversa tous les invités. Au coeur du brasier déclenché par la génétique creeper, mon fils eut la chance de ne voir que son bras et la moitié de son visage exploser. Son rival fut instantanément réduit en cendres, tandis que Laéwendil fut projetée dans les airs et retomba sur le gateau, le visage rougi également.

 

Le silence qui suivit fut au moins aussi impressionnant que l'explosion en elle même. Puis, très rapidement, des cris de terreurs, de douleurs suivirent. Je me lançais vers mon fils pour constater qu'il était inconscient, mais encore vivant. A coté de lui gisait les chevilles de celui qui fut son rival d'un soir. C'était tout ce qu'il restait de lui, et celle que je supposais être sa mère s'en empara, le regard hagard et l'esprit certainement déjà malade. Dans un hurlement déchirant, qui retentit encore les soirs de pleine lune, elle s'affaissa sur elle même et ne bougea plus.

Confiant ce qu'il restait d'Alderon aux guérisseurs, je m'enquis de l'état de Laéwendil. Elle avait subis bien moins de dégats que mon fils. Elle avait toutefois le visage cramoisi et les rétines brulées. Son guérisseur personnel arrivait en courant, il avait un air très inquiet, et je me doutais qu'il y avait plus qu'un nouvel handicap qui la torturait. N'arrivant pas à faire la lumière sur ce sujet, je suivi l'équipe Royale d'intervention qui emportait mon fils vers le dispensaire le plus proche.

 

Je ne le savais pas encore mais j'allais passer la nuit la plus longue de ma vie. Entre la vie et la mort, on m'avait d'ores et déjà annoncé que mon fils serait aveugle et amputé d'un bras pour le restant de son existence. Effondré, il ne me restait plus qu'à prier le Saint Cactus et à m'écrouler à même le sol puis sombrer dans les limbes.

A mon réveil, Alderon était sauvé. Il ne me demanda qu'une chose. S'il pouvait revenir vivre chez moi pour un petit moment. Je lui répondit évidemment par l'affirmative et nous restèrent ainsi l'un en face de l'autre pendant un certain temps, ne sachant exactement comment réagir. Mais je savais que quelque chose en lui s'était brisé pour toujours.

Plus tard, je rendis visite à Laéwendil qui occupait une chambre voisine. Elle était parfaitement consciente bien qu'également aveuglée partiellement par l'explosion. Pourtant, elle affichait un air extrêmement déprimé. Elle me demanda à voir mon fils. Je l'accompagnais alors dans la chambre tandis que son père et moi même restions dehors.

 

Nous avons attendu un moment. Lorsqu'elle ressortit, elle était décomposée. Son père la prit dans ses bras et l'accompagna vers la sortie après m'avoir salué brièvement de la main.. Je l'ignorais encore mais ça serait la dernière fois que je la verrai. Je ne savais pas non plus ce qu'ils s'étaient dit pendant cette longue entrevue.

 

Quelques jours plus tard, je repartis avec mon fils chez nous. Mais il n'était plus que l'ombre de lui même. Jamais plus il ne reverra la campagne verdoyante. Jamais plus il ne regardera les oiseaux s'égosiller aux branches du plus grand chêne de la forêt. Jamais plus il ne reverrait la femme qu'il a aimé et qu'il aime encore. Et jamais il ne verra son père pleurer en silence à son chevet.

 

Un soir, je trouvais sa chambre vide. Un mot griffonné avec une écriture très hésitante m'attendait. J'arrivais à déchiffrer qu'Alderon était parti pour de bon, parti ailleurs. S'il est mort aujourd'hui, je l'ignore. Je l'ai peut être croisé dans une rue alors qu'il n'était qu'un clochard. Impossible pour lui de me reconnaitre, et je le connais trop bien pour savoir qu'il ne voudra plus jamais me croiser. J'aurais voulu lui dire que j'étais désolé, que je n'avais pas honte de lui. J'espère encore aujourd'hui lors de mes rares voyages le croiser sur le quai d'une gare. Il serait vêtu tel un clochard et on aurait une étreinte qui semblerait durer une éternité. Mais plus le temps a passé, moins j'y crois...

Tybalt s'arrête pour reprendre son souffle et sécher quelques une des larmes qui commencent à perler sur sa peau verte.

 

"Mais, et nous dans tout ça grand père ? D'ou sortons nous ?"

 

Tybalt, ferma les yeux. Les rouvrit, les gouttes sur ses yeux l'empêchait de distinguer clairement ses petits fils. Il les referma et annonça d'un ton morne, sorti d'outretombe :

 

Vous, mes chers petits enfants, vous n'avez jamais existé. Votre mère lors de l'explosion a fait une fausse couche. Je ne fais que parler à une projection de la vie que j'imaginais si tout cela n'avait pas eu lieu. Si tout s'était déroulé pour le mieux. Je vous ai inventé de toute pièce pour lutter contre la solitude qui envahit ma vie depuis qu'Alderon s'en est allé. D'ailleurs vous n'avez même pas de nom. Vous raconter des histoires, c'est en fait la plus grande histoire que j'ai jamais inventé. Celle qui m'empêche de devenir fou. Ou le contraire, allez savoir.

 

Tybalt ouvrit ses yeux, il était seul. Définitivement seul. Poussant un soupir d'exaspération, il retourna sur son pallier guetter le soleil couchant, car à son âge, il n'avait désormais plus que ça à faire.

 

 

 

 

Au dessus des tuiles, une ombre bleutée flotte. Tinuviel s'inquiète de plus en plus pour son fils."Cette famille est décidément bien meurtrie" pense t elle.

 

Et elle n'était pas loin de la vérité.

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Ah non tybalt

non, non, non

Toi tu fait des truc qui nous font rire, qui nous détendent pas des horribles histoire qui font pleurer :cry:

Sérieux j'ai les yeux qui piquent maintenant.

En tout cas c'est superbe le style est impeccable et la fond passionnant. Pour un peut-être fin c'est une très belle fin !

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:porkgrilled: Hors sujet n°1 : A manger ! :porkgrilled:

 

 

:air: Cactus est le nom usuel des plantes de la famille des Cactaceae. On les appelle également cactées. Ce sont presque toutes des plantes grasses ou plantes succulentes (miom), c'est-à-dire des plantes xérophytes qui stockent dans leurs tissus des réserves de « suc » pour faire face aux longues périodes de sécheresse. Par conséquent, ce qui va suivre ne traite absolument pas de ce sujet.

 

 

:air: Lors de ses aventures, et malgré les suppliques incessantes de ses petits enfants le harcelant à coup de "Assis sur quoi?!", Tybalt avait quand même trouvé le temps de dormir, parfois. Ceci est un de ses rêves, rapporté par lui même et retranscrit. Document extrêmement vintage donc !

 

 

:air: Encore une journée harassante passée à esquiver ses petits rejetons. Ah ça, il en avait mangé des jérémiades. Seulement, oui voilà, vient un moment où il fut à cours d'histoire à raconter. N'osant affronter une réelle discussion avec les mômes, d'une part parce que dans ce cas il n'aurait pas le bénéfice de la parole, mais aussi parce qu'a force de se prendre la tête dans les mains, son front aurait ressemblé à une route pavée (César ! ceux qui vont mourir te saluent !) , il avait donc pris la résolution de se planquer dans son lit.

:air: La nuit tombée, il trouva le sommeil sans que la chair de sa chair ne l'ait trouvé. Apaisé, il prit le chemin du pays des rêves. Il se retrouva donc catapulté dans un monde étrangement dépourvu d'angles droits. Un monde arrondi. Un monde à peu près en quelque sorte (au centième près). Inquiet et seul, Tybalt remarqua dans un premier temps avoir perdu sa barbe. Sa tendre et chère barbe qui l'avait suivi depuis tant d'années. Après des lamentations semblant sans fin sur son sort, notre héros décida de se sortir le poil de la main (et la main du cul). De toute façon, il n'y avait guère besoin de se couper les cheveux en quatre, cheveux qu'il avait d'ailleurs en grand nombre, à la surprise générale. Il lui fallait trouver à manger.

Il se mit alors en quête de nourriture. Quête qui ne dura pas longtemps, de nombreuses carottes se trouvant pile poil sur son passage. Carottes qu'il dut arracher au nez et à la barbe de hordes de lapins décidément bien à leur aise dans la grande prairie qu'il traversait. C'est alors, après un combat épique, que le crépuscule montra le bout de son nez. Cette soudaine obscurité lui fit dresser les cheveux sur la tête. (bon, ok, promis, maintenant j'arrête les jeux de mots sur les poils... à moins que... attendez... ze crois que z'ai quelquefose qui fient... ah... Ah bah non.)

:air: Terrifié, Tybalt décida alors de se fabriquer une torche à la va-vite. Ramassant au passage toute sorte de choses, il s'en prit dans sa terreur aux arbustes et touffes d'herbes sur son passage. A force de maraver à tout va, il s'en trouva épuisé. Cependant, du fin fond de son esprit malade naquit l'idée qu'il lui fallait absolument un feu de camp avant que la nuit ne tombe... (boum) Sans quoi toute cette histoire commencerait à sentir le sapin. Il entreprit donc d'abattre ces arbres les plus proches sans la moindre forme de pitié. Rassuré, il alluma un feu de camp, prêt à affronter la nuit qui désormais était bel et bien tombée (gigaboum !)

 

:air: Sa première nuit dans ce royaume O combien inquiétant se déroula sans heurt. Mis à par celui de ses genoux s'entrechoquant, il n'y avait guère eu de sport. Obnubilé par l'idée qu'il lui fallait trouver à manger pour ne pas mourir de faim, il se mit à chercher des aliments plus consistants que quelques malheureuses carottes, qui ceci étant dit, allaient se faire rares. Notre vieux héros décida donc de fabriquer un piège à lapin. Grand bien lui en prit car il attrapa ce jour quelques 5 ou 6 lagomorphes, n'en déplut à son plus vieil ami encore SL.

:air: Sa journée se déroula ainsi, il commençait à se faire à sa vie de Robinson Crusoe. (d'ailleurs, jamais ce Robinson ne s'était appelé Zoé, qui l'eut cru ?). La nuit tomba de nouveau. Cette fois ci, bien plus préparé que la veille, il fut moins terrorisé. Il dormit donc, plus apaisé que la veille.

:air: Les quelques jours qui suivirent se ressemblèrent. A ceci près que Tybalt, qui commençait à se lasser du lapin mi cru mi cuit, avait décidé de se lancer dans l'agriculture. Il avait repéré quelques énormes bouses qui pourrait lui servir de fertilisant. Ce qu'il fit. Fier de sa nouvelle exploitation agraire, il se serait exprimé suivant ces mots : "maintenant ça va chier !". Mais il était bien loin de se douter de ce qui l'attendait...

 

:air: Au matin du 7 ème jour, l'aube était rouge à l'ouest, beaucoup de sang avait du couler... Non mais qu'est ce qui me prend?!

 

:air: Au matin du 8 ème jour, Tybalt entreprit de pousser l'exploration plus loin que les sentiers qu'il avait exploré et dont il avait écoulé toutes les ressources. Arrivé devant une immense prairie, il prit le temps d'admirer le paysage. Quand soudainement, un bruit grave et jugulaire se fit entendre. En se retournant, Tybalt ne pu retenir un "La Vache !". Mais c'était en fait une espèce de gros buffle à cornes. La surprise passée, notre héros se rendit compte que l'énorme bovidé à poil n'avait pas l'air bien malin. Ils se regardèrent en chien de faience pendant quelques temps. Le buffle imitant quelques uns de ses mouvements, Tybalt ne pris pas le risque de faire de mouvement brusque. Et la nuit vint. De manière totalement synchrone, les deux protagonistes s'écroulèrent.

 

:air: Tybalt se réveilla donc dans le noir au milieu de la nuit. Il entreprit de monter rapidement un feu de camp car il commençait à entendre des bruits inquiétants venant des ténèbres. Une fois de plus terrifié, (mais qu'était il donc allé faire dans cette galère?), il ne fut pas rassuré quand de longues mains dessinées par des ombres sur le sol s'approchèrent du feu. Accompagnées par une ritournelle sortie tout droit d'une boite à musique. Affolé, Tybalt se mit à courir dans tous les sens. Ce qui eut pour effet de renvoyer les mains dans le noir.

:air: Nouveau matin, nouvelles aventures. Mais Tybalt n'était plus dans cette optique là. Il se rendit compte que le bovidé de la veille avait été déchiqueté et que des morceaux de viande trainaient par terre. Se jetant sur cette nourriture gratuite, notre protagoniste se dépêcha de regagner son camp de base. Suivant par de terrifiants jappements.

:air: Arrivé à son campement, Tybalt se dépêcha de stocker sa nourriture fraîchement acquise. Mais tout d'un coup, trois chiens loups se jetèrent sur lui. Il prit alors ses jambes à son cou afin de sauver sa tête. Il courut pendant une demi journée, toujours poursuivi par la meute. Par le plus grand des hasards, il croisa alors la route d'un troupeau de bovidés similaires à celui rencontré la veille. Un combat de titans se déclencha alors entre les deux espèces sauvages. Etonné et quelque peu rassuré, Tybalt prit le temps de s'asseoir et de profiter du spectacle. Les boeufs ne firent qu'une bouchée des chiens loups. Comme quoi.

:air: Assis par terre, il se rendit compte que le sol était extrêmement froid (assis sur quoi?!). Les saisons étaient en train de tourner. Et l'hiver venait.

 

:air: Sur la route du retour, transi par le froid, il cru voir un certain nombre d'hallucinations. Des hommes cochons sortant de petites maisons très cosy et bien tenues. Il vit également des arbres se mouvoir. Mais il se faisait de plus en plus faible. Et il ne tarda pas à s'écrouler dans la couche de neige naissante. Secoué dans tous les sens par quelques viles créatures, il ne répondit pas. Pas tout de suite.

 

:air:Grand père, grand père ?! T'es mort ça y est ? On peut prendre dans la réserve nos héritages et nos sucreries confisquées ? Et le tromblon il revient à qui ?

 

:air: Et Tybalt se réveilla. Personne de son vivant ne toucherait à son tromblon. Et justement ces deux morveux allaient tater de la chevrotine. L'est pas né celui qui l'enterrera !

 

Et cette histoire se termina sur une scène présentant Grand Père Tybalt poursuivant ses petits enfants à grand coup de "Venez ici que je vous fasse la chatouille !!". Une scène on ne peut plus normale dans ces contrées.

 

 

 

 

 

PS : ceci est un essai, un essai de texte qui à terme est censé représenter la communauté Minefield à travers les autres jeux sur lesquels on peut les retrouver. Notamment mon proche entourage. Vous l'aurez reconnu, il s'agissait de "Don't Starve !" (merci Capitaine Evident !) (je te le fais pas dire !)

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