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[Accepté][Candidature Citoyen] Nastykrafter_31


Nastykrafter_31
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:air::air::air::air::air::air::air: :air: :air::air::air::air::air: :air: :air::air::air::air: :air: Bonjour Minefield !

 

:air: :air: Je vous présente aujourd'hui ma candidature Citoyen.

 

Bonne lecture !

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:air: :air: Avant toute chose, voici tous les liens dont vous pouvez avoir besoin:

:air::air::air: - ma présentation lorsque je suis passé paysan: post417220.html?hilit=pr%C3%A9sentation%20Nastykrafter_31#p417220

:air::air::air: - ma candidature Villageois: villageois-f968/nastykrafter-rentente-chance-t61683.html

 

 

:sign:(Re)Présentation IRL

 

:air::air: Je m'appelle toujours Valentin, je vais avoir 17 ans dans quelques jours (le 9 mars) et je vis toujours en banlieue toulousaine dans une petite ville appelée Frouzins. Je suis en 1ere Scientifique et j'envisage des études dans l'aéronautique. J'aime les jeux vidéos, Skyrim et Minecraft étant mes préférés. J'aime également les livres et films évoluant dans des univers médiévaux-fantastiques tels que Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit. Récement j'ai regardé la série Game of Thrones et elle est devenue ma série préférée !

 

 

:sign:Ce que j'ai fait depuis mon arrivée sur Minefield

 

:air::air: Vous pouvez aller sur ma candidature Villageois, vous aurez une partie de ce que j'ai fait sur le serveur et ce n'est pas la peine de le remettre ici (je pense).

:air::air: Si on ignore mais longues heures de farm durant lesquelles j'ai ramené à Ultharik une quantité assez importante de fer et autres minerais, il y a certaines grosses constructions auxquelles j'ai participé activement:

En plus des constructions dans la ville extérieure d'Ultharik, j'ai contribué à l'aménagement des 22 tours de la muraille:

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J'ai également aider à la construction des canons que l'on peut trouver au sommet des tours et devant les grandes portes:

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Avant cela j'ai participé à la construction de la grande place de la ville ainsi que la statue de nain:

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Et en ce moment j'aide à creuser un immense trou dans la montagne:

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:air::air: Il faut savoir que je ne me suis toujours pas construit de maison, j’attends que l'achat de cuivre pour les maisons d'Ultharik soit financé et après j’entreprendrai la construction d'une maison dans la ville.

 

:air::air: En plus de tout ça, j'ai passé pas mal de temps à faire toutes les quêtes que je pouvais. Les seules que je n'ai pas encore faites en ce moment sont celles de Monsieur Balèze, et les donjons que je n'ai pas pris le temps de faire.

 

 

:sign:Mes motivations à devenir Citoyen, et ce que je compte faire pus tard

 

:air::air: Je souhaiterais devenir Citoyen surtout pour les avantages que cela apporte, notamment le cheval qui à l'air encore plus cool que celui des Villageois. Ensuite, en devenant Citoyen je pourrai exercer le métier de Forgeron, et peut être même devenir Commerçant un jour. Mon ami Polichaud ayant abandonné son métier de Forgeron, il n'y en a plus parmi les nains, alors j'ai envie de le devenir. D'ailleurs en parlant de Polichaud, je tiens à le remercier, lui et également Kastor_Krafteur, qui m'ont motivé à faire ma candidature alors que je ne comptais pas la faire avant l'été prochain ^^. Enfin, devenir Citoyen me permettrait de me démarquer toujours plus des autres joueurs, et surtout d'acheter une parcelle dans Stendel ou New-Stendel, ce que je souhaite depuis mon arrivée sur Minefield.

 

 

:sign:Mon RP

 

:air::air: Ce RP raconte la suite des aventures que j'avais racontées dans ma candidature pour entrer à Ultharik (candidatures-acceptees-f1004/candidature-nastykrafter-t60601.html) et dans mon RP pour ma candidature Villageois. Je vous invite donc à les lire, si vous voulez lire le RP qui suit et comprendre quelque chose ^^.

 

Sur ce, bonne lecture!

 

 

:air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air: :air: :air:Partie I

 

 

Chapitre premier

 

:air::air: « Mon cousin et moi partions travailler dans la mine, dans les profondeurs de la montagne de Braves, lorsque les troupes de Sadok ont commencé leur attaque. Ce fut violent, sanglant et ces saletés ont réussi leur attaque surprise, ça c'est sûr. La ville était désarmée, l'armée dispersée. En réalité, cela faisait précisément dix ans que ces courageux nains ne s'étaient pas battus, la cité connaissait des années de paix, de prospérité et quelques heures plus tôt nous fêtions ces dix années sans guerres.

:air::air: Il ne fallu qu'une poignée de minutes pour que l'armée de Sadok ne détruise la grande porte de la Montagne et se déverse dans la ville, détruisant tout sur son passage. Il tuèrent des enfants qui jouaient dans la ville, hors de portée de leurs parents, ils violèrent des femmes et tous les nains gaillards furent soumis et ne devinrent que des esclaves. Peu nombreux sont ceux qui ont réussi à fuir.

:air::air: Lorsque j'ai vu Sadok se diriger vers la salle du trône, mon sang s'est glacé. Ce n'est pas l'appel du devoir ou la loyauté envers mon Roi qui me força à me précipiter vers la salle, mais bien la famille. Mon père était depuis plus de cinquante ans le chef de l'armée du Kilim Ornur, donc une cible cruciale pour Sadok. J'arrivais ainsi dans la salle, le Roi était déjà mort, égorgé et baignant dans le sang des créatures mi-orques mi-naines qu'il avait réussi à tuer. Et dans la salle du commandement, mon père était à genoux, couvert de plaies, ses vêtements déchirés, et pire, sa barbe coupée. Couper la barbe d'un nain est une humiliation. J'étais enragé, mais je ne pus avancer, on m'avait assommé.

:air::air: Voilà comment tout à commencé. »

:air::air: Nastyk, ses compagnons et l'armée de Garaz Dûk marchaient en direction du Nord. Cela faisait précisément un mois qu'ils avaient quitté Ultharik et il y a quelques heures, ils ont dépassé la limite du Nimps visité par les Stendeliens.

:air::air::air: - Et qu'est-il advenu de ton père ? demanda Galaoud à Nastyk.

:air::air::air: - Je ne le sais pas, je ne l'ai pas vu pendant tout le temps que j'étais retenu comme un esclave dans cette montagne. Il est probablement mort après avoir été torturé, c'est comme ça qu'ils procédaient avec tous les officiers de l'armée. Le plus horrible dans tout cela, c’est qu'ils les torturaient sans aucune raison, étant donné que toutes les armées qui ont tenté d'attaquer Sadok, et de libérer les nains ont péri. Il devaient probablement faire ça pour le plaisir.

 

:air::air: Trois jours plus tard, les nains parvinrent à la forêt dans laquelle Khrolin avait succombé à sa maladie. Malgré les multiples refus de Nastyk, ils finirent par s'y installer pour se reposer pendant le nuit.

:air::air: Cette nuit fut douce et paisible, mais les nains avaient oublié que la magie des enchanteurs de Stendel, empêchant toute apparition de monstre, ne faisait plus effet dans cette partie du monde. Déjà une flèche siffla et vint se planter dans la jambe d'un des guerriers de l'armée. Les cris qu'il poussait réveilla net les autres qui s'emparèrent de leurs armes. Mais c'était déjà trop tard. Ils étaient encerclés par des hordes de zombies, de squelettes et pire encore : une des douze Terreurs de la nuit était là. Un squelette, bien plus gros que les autres, armé d'un arc enchanté dont l'aura de puissance se faisait ressentir à des kilocubes à la ronde, et montant une araignée rapide et empoisonnée. L’ensemble des nains ne représentait même pas le tiers de l'armée qui se présentait devant eux. Même s'ils étaient assez expérimentés et entraînés au combat pour dominer l'ensemble de leurs adversaires, les pertes dans le camp des nains seraient très lourdes.

:air::air::air: - Je ne sacrifierai pas notre armée pour un combat aussi inutile, dit Galaoud au reste de la troupe. Nous devons fuir, vite et loin, toujours en direction du Nord. Aller !

:air::air: Mais à peine eut-il le temps de prononcer ce mot qu'une flèche vint se planter dans son épaule droite. C'était la Terreur, elle tirait sur tout nain qui tentait de s'enfuir. Un autre guerrier fut tué d'une flèche dans la gorge. Son frère, enragé et assoiffé de vengeance, se retourna et chargea le squelette. Tous savaient qu'il n'avait aucune chance de l'atteindre en vie mais ils ne pouvaient rien faire. Le squelette pris une autre flèche et banda son arc, décocha la flèche mais celle ci ne toucha pas le guerrier. Il les esquivait avec une agilité et une rapidité déconcertantes. Alors qu'il était tout près de l'araignée, celle ci lança son venin qui le toucha au bras gauche. Cette blessure semblait sans gravité et n’empêcha pas le nain d'assouvir sa soif de vengeance. Il passa sous l'araignée, lui planta son épée dans l'abdomen. Plusieurs litres d'un liquide visqueux se déversa sur lui, l'araignée s'écroula, et le guerrier était désormais en face de la Terreur.

:air::air: Cette créature portait bien son nom, elle lançait sur le nain une sorte de charme, qui l'empêchait de bouger et de respirer ; il était terrorisé. Le squelette dégaina son épée, s'approcha du nain, puis s'écroula. Un flèche était plantée dans son crâne, une flèche naine. Alexas avait tiré et venait de lui sauver la vie.

:air::air: Les autres monstres, voyant leur chef vaincu, furent pris de peur et reculèrent, c'est là que l'un des deux commandants de l'armée de Garaz Dûk ordonna d'attaquer. Tous chargèrent en direction des zombies tandis qu'Alexas continuait d'arroser les squelettes de flèches. Des têtes de zombies volaient et des os craquaient. Les bruits étaient répugnants. Au bout de quelques dizaines de minutes de combat acharné, les créatures prirent la fuite en s’enfoncèrent dans la forêt.

 

 

Chapitre deuxième

 

:air::air: Les pertes étaient bien moins importantes que celles calculées avant la mort de la Terreur. Seulement deux nains étaient morts, et il y avait une vingtaine de blessés. Galaoud soufrait beaucoup de sa blessure à l'épaule, et après que Dionysos l'ai soigné du mieux qu'il pu, ils reprirent la route.

:air::air::air: - Il ne faut plus dormir la nuit désormais, dit-il. Il vaut mieux pour nous tous que nous nous reposions le jour et que la nuit nous allions le plus vite possible.

 

:air::air: Ils marchèrent durant dix jours entiers sans croiser le moindre signe de vie. Les conditions de voyage étaient horribles, il faisait extrêmement chaud dans cette région, et l'air semblait infecté. Ils commençaient à manquer de vivres et l'état de Galaoud empirait.

:air::air::air: - C'est à peine s'il peut tenir debout, dit Dionysos en soupirant. Qu'on fabrique une civière pour le transporter, et priez les Titans pour que nous rencontrions de l'aide.

:air::air: Mais alors qu'il parlait un des guerriers poussa un cri de douleur, c'était le même qui avait permit de vaincre la Terreur. Il tomba au sol en gémissant, il transpirait et se roulait par terre sous la douleur. Dionysos qui était comme le médecin de cette compagnie accouru.

:air::air::air: - Eh toi ! Quel est ton nom ?

:air::air::air: - Je...je m'appelle Rostrak, du clan des Castors.

:air::air: Dionysos examinait la blessure causée par le venin de l'araignée, c'était plus grave que ce qu'il pensait.

Il nous faut trouver de l'aide, sinon il va y rester ! Dit-il à Nastyk. Je connais une plante capable d’éliminer le poison, mais il est impossible d'en trouver dans ce désert. Il nous faut avancer plus vite !

 

:air::air: Alors ils continuaient, jour et nuit, ne prenant que quelques poses de dix minutes une seule fois par jour. Le désert qu'ils traversaient se terminait et laissait place à une grande forêt dense, et avant d'y pénétrer ils virent au sol deux corps, de la taille et de la corpulence de nains, mais leur visage était ravagé, rouge de sang et ridé de haine. Ils avaient l'air contaminé, non pas par une maladie du corps, mais une maladie de l'esprit.

:air::air::air: - Que sont ces choses ? Demanda Kratein en se tournant vers Nastyk. As-tu une idée de l'endroit où l'on se trouve ?

:air::air::air: - Oui, je crois. Nous sommes à la lisière de la forêt des elfes. C'est bien étrange que deux noarks s'aventurent si loin de leur territoire, et ce n'est pas dans leur habitude de s'approcher d'aussi près des Elfes.

Des noarks ?

:air::air::air: - Oui, ce sont les créatures mi-naines mi-orques dirigées par Sadok, cela signifie que nous approchons de notre but.

:air::air::air: - Vous pensez que ces choses nous cherchaient ? Demanda Alkkatraz.

:air::air::air: - Sûrement, mais pourquoi et comment sont-ils morts, c’est la question que je me pose. De toute manière, ils ne peuvent plus prévenir leur chef désormais, et c'est tant mieux pour nous !

:air::air::air: - Oui, oui. Mais maintenant, on fait quoi ? On ne peut pas se diriger vers la montagne et engager le combat ainsi, avec tant de blessés qui demandent à être soignés.

:air::air::air: - Ils nous faut partir tout droit pendant deux jours et puis prendre vers l'Est, nous y trouveront les elfes, en espérant qu'ils acceptent de nous aider.

 

:air::air: La compagnie repris la route. Beaucoup de guerriers râlaient et encore plus les commandants qui détestaient par dessus tout les elfes. Les deux jours passèrent sans grabuges. Cependant Galaoud avait totalement perdu le contrôle de son bras et Rostrak était devenu fou sous l'emprise du poison. Il ne mangeait plus, ne dormait plus, et devenait de plus en plus faible chaque jour.

:air::air: Dionysos partit lui même à la recherche de la plante pour le soigner pendant que les autres continuaient la route. Cela lui prit trois heures pour trouver la bonne plante, de la bonne taille et de la bonne couleur. Il descendit le sentier qu'il avait emprunté et se dirigea vers ses compagnons. Il aurait pu les rejoindre, si un elfe ne s'était pas mis en travers de sa route, le menaçant d'une flèche entre les deux yeux.

:air::air::air: - Qui es-tu ? Demanda l'Elfe d'un air insultant. Que viens-tu faire dans cette forêt ?

:air::air::air: - Je ne viens pas vous combattre, je viens juste chercher ce qu'il faut pour soigner un ami. Maintenant laissez moi passer.

:air::air::air: - Vous savez il y en un a qui donneraient cher pour planter une autre tête de Nain sur une pique dans la Montagne des Braves. Je pourrait très bien vous tuer, donner à son armée votre tête et la position de votre compagnie, pour qu'en suite il promette à moi et mon peuple de nous laisser tranquille une bonne fois pour toute.

:air::air::air: -Vous seriez mort au moindre geste.

Cette nouvelle voix sortit de derrière l'elfe. C'était un humain, plutôt grand et avec une longue barbe rousse qui lui arrivait au genoux. Il sorti des buissons et asséna un coup de masse suffisamment puissant pour assommer l'elfe sans le tuer. Sur ce Dionysos s'empara de sa hache et voulu lui trancher la tête, mais le nain inconnu l'en empêcha.

:air::air::air: - Ne faites pas ça, vous pourriez sûrement avoir besoin d'eux dans pas longtemps.

:air::air::air: - Quel est votre nom, et d'où venez vous ? S'empressa de demander Dionysos avant que l'autre nain n'est pu terminer sa phrase.

:air::air::air: - Je suis Viaduc de Millau, et je suis là pour vous aider.

 

 

Chapitre troisième

 

:air::air: Viaduc avait conduit tous les nains hors de la forêt en direction de l'Ouest. Il restait impassible malgré les innombrables questions que les nains lui posaient. Après quelques heures de marche ils parvinrent au pied d'une colline blanche et la température commençait à diminuer. Ils entraient dans le territoire de la Montagne des Braves. Ils grimpèrent quelques minutes et arrivèrent devant une maison. Les nains étaient éreintés, Galaoud et Rostrak avaient tous deux perdu connaissance.

:air::air::air: - Vous ! Dit Viaduc en apostrophant Nastyk, dites à votre armée d'établir un camp par ici, et de faire en sorte d'être le moins repérable possible. Les autres, entrez. Nous avons beaucoup à nous dire.

Ils s’exécutèrent, et après de longues minutes d'agitation, un camp avec des tentes et des tours de garde était mis en place. Puis Kratein, Alkkatraz, Dionysos, Alexas, Nastyk ainsi que les deux blessés entrèrent dans la maison.

:air::air: C'était une belle maison, à moitié taillée dans la roche et à moitié faite de bois. Une baie vitrée immense donnait une vue incroyable sur les plaines du Kilim Ornur. En voyant son pays, Nastyk ne pu s'empêcher de verser une petite larme et resta longtemps debout à contempler les ravages causés par les multiples guerres qui ont eu lieu.

:air::air::air: - Nous devons faire vite, dit Viaduc. Nous devons vite administrer un antidote à votre guerrier, sinon il va y rester. Amenez votre autre compagnon à mon frère qui est juste derrière cette porte, il va s'en occuper. Vous savez, vous avez eu de la chance, essayer de demander de l'aide aux Elfes par les temps qui courent c'est du suicide. Ils ne vous considèrent plus comme de simples adversaires de bagarre ou de dispute, mais comme de vrais ennemis de guerre. Ils ne font plus la différence entre des vrais nains et des noarks désormais. Mais nous parlerons de tout ça plus tard, vous devez manger et vous reposer.

 

:air::air: Nastyk qui contemplait toujours la plaine repris soudainement ses esprit, se rappelant de l'état critique de son ami Galaoud. Il se précipita alors vers la chambre dans laquelle il avait été installé. Un nain au regard froid et à la barbe blanche s'occupait de refaire son bandage et le faisait manger.

:air::air::air: - Je m'appelle Beoden, si vous voulez savoir mon nom, dit-il avant même que Nastyk n'ai pu lui poser la question. Je vis ici avec Viaduc depuis bientôt deux ans. En vérité, il n'est pas mon frère, mais pendant toute notre enfance nous étions de grands amis et lorsque des militaires sont venus m'annoncer la mort de mes parents lors d'un tragique accident, je n'avais nulle part où aller, à part chez lui. Maintenant si vous le voulez bien, je dois m'occuper de lui, il est gravement blessé et a besoin de se reposer.

:air::air::air: - Va-t-il s'en sortir ?

:air::air::air: - A vrai dire, la blessure n'est pas le plus grave, il s'en remettra très vite si il survit, mais elle est infectée, et il est au bord de la septicémie. Encore quelques heures sans soin et il y restait. Veuillez sortir maintenant, s'il vous plaît.

Il sortit de la chambre et se dirigea vers un endroit ou il pourrait dormir, il était mort de fatigue et le poids de la culpabilité pesait sur lui. « Tant de personnes sont mortes à cause de moi, et combien vont périr encore, dans le combat qui nous attend ? » pensait-il. Mais il arrêta vite de penser, il n'en avait même plus la force, il se coucha et s'endormit aussitôt, bercé par les sons de lyre que Viaduc avait l'habitude de jouer depuis qu'il avait finit de s'occuper de Rostrak.

 

 

Chapitre quatrième

 

:air::air::air: -Nous y voilà, commença Viaduc. J'ai autant de questions à vous poser que vous vous en avez pour moi, mais étant le propriétaire de cette maison je me dois de connaître la raison qui vous pousse à amener une telle procession de nains en direction de la montagne. Si vous partez en guerre, sachez que ce n'est pas avec une armée aussi futile que vous parviendrez à vos fins.

Aucun nain ne répondit, n'étant pas certains de la confiance qu'ils pouvaient donner à cet inconnu.

:air::air::air: - Écoutez, ce n'est pas en ne disant rien que nous feront avancer les choses. Je n'essaie pas de vous éliminer, si je le voulais, ça serait déjà fait. Je vous aurait simplement laissé parler aux elfes, et là, vous auriez tous péri, sans la moindre exception. J'essaie de vous aider, et pour cela j’ai besoin que vous aussi vous m'aidiez. Alors ? Pourquoi êtes-vous si loin de chez vous ?

:air::air::air: - Je m'appelle Nastyk du clan Pioche-Sanglante, dit-il alors que les autres refusaient toujours de parler. Il y a trois ans j'ai fuit de la Montagne des Braves avec mon cousin, après avoir tenté d'assassiner Sadok. Nous venons de contrées très éloignées d'ici, et nous sommes là pour reprendre la place à cette pourriture d'orque.

:air::air::air: - Et donc, vous pensez pouvoir attaquer avec une telle armée. C'est une idée...une très mauvaise idée, certes. Mais qui suis-je pour vous empêcher de vouloir retrouver votre chez vous ?

:air::air::air: - C'est justement la question qu'on se pose, qui êtes vous ? Demanda Alexas.

:air::air::air: - Je suis un exilé, comme vous, dit Viaduc en regardant Nastyk.

:air::air::air: - Étrange endroit pour un exilé, et étonnant que personne ne vous ai remarqué, c'est bien à découvert ici.

:air::air::air: - Vous savez, les orques sont idiots et leur chef l'est encore plus. Il croit pouvoir tenir son trône en ne défendant que l'entrée Sud de la ville. Il pense que les marais qui jonchent la vallée devant l'entrée Nord empêchent absolument toute tentative d'attaque.

Nastyk recommença à observer le panorama offert par la baie vitrée. Il y vit les plaines blanches telles qu'il les connaissait, et en regardant plus attentivement, il vit de vastes marais s'étendant sur plusieurs kilocubes avant d'atteindre la porte Nord.

:air::air::air: - Si vous voulez attaquer, reprit-il, il faudra passer par là. Mais votre armée aussi puissante soit-elle ne pourra rien face aux milliers de noarks sous l'emprise du Roi Tyen, oui il s’appelle comme ça maintenant. Alors en plus de perdre des hommes en marchant dans le marais, vous serez exterminés et Sadok ne fera qu'une bouchée de vous. Mais...j'ai peut être une idée.

:air::air: Ainsi Viaduc fit partager son plan avec les autres compagnons et avec les commandants de l'armée de Garaz Dûk qui les avaient rejoint. Et après maintes discussions et modifications, un plan était trouvé, et tous les compagnons commencèrent les préparatifs.

 

:air::air: Après trois jours de repos et de préparation, Nastyk pris la décision de s'adresser lui même aux nains :

:air::air::air: - Voilà le plan : nous allons nous diviser en deux groupes. Un sera composé d'Alexas, Kratein, Dionysos, une poignée de nains, et moi. Nous nous dirigerons vers la porte Nord, nous traverserons le marais et escaladerons la montagne pour atteindre les tours de guet, tout cela dans le plus grand silence. Un fois que nous aurons atteint la tour et que nous aurons pénétré dans la cité, nous sèmerons la plus grande confusion dans la garde de Sadok pour leur faire croire à une attaque surprise. Étant donné qu'ils ne surveillent que très rarement la porte Nord et qu'il y a peu de gardes de ce côté de la ville, il sera facile de leur faire peur et d'attirer beaucoup de leurs hommes vers nous. C'est là qu'Alkkatraz et l'armée de Garaz Dûk interviennent. Il prendront d'assaut la porte Sud qui sera bien moins gardée, pénétreront dans la cité et nous pourrons encercler nos ennemis.

:air::air::air: - Vous ne tiendrez pas très longtemps au Nord de la ville, dit Alkkatraz.

:air::air::air: - C'est pour cela que vous devez faire vite ! Sur ce préparez-vous ! Nous partons dans une heure.

:air::air: Tous furent d'accord que Galaoud et Rostrak ne pouvaient partir se battre, il décidèrent donc de les forcer à rester ici, malgré leur désaccord. Viaduc décida aussi de rester près d'eux pour leur apporter tout le soin nécessaire. Une heure plus tard, tout le monde était prêt, l'armée était en rang et Nastyk s'était trouvé une hache dans l'armurerie personnelle de Viaduc. Chaque groupe partit de son côté.

 

 

Chapitre cinquième

 

:air::air: Nastyk et son groupe avançaient en direction du Sud, ils ne croisèrent ni ne virent aucun noarks durant leur progression, comme Viaduc le leur avait dit. Ils s'approchaient de plus en plus du marais et déjà l'air se faisait lourd et difficilement supportable.

:air::air: C'était le soir lorsqu'ils partirent, et c'est à l'aube qu'ils atteignirent le marais. Ils commencèrent leur progression, lentement mais sûrement. Quelques minutes plus tard Nastyk prit la décision d'ordonner à ses compagnons d'être plus prudents, et que lorsqu'ils seront à découvert, il fallait qu'ils rampent pour ne pas être vus. Alors ils continuaient.

:air::air: Au bout d'une heure pénible de marche, deux guerriers parmi les quinze qui étaient avec eux tombèrent de fatigue, trois autres disparurent dans des sables mouvants et a midi, ils avaient atteint l'autre bout.

 

:air::air: Ils se collèrent à la paroi de la montagne pour éviter d'être vus par les trois gardes qui surveillaient les alentours dans la tour de guet, et Kratein parti en éclaireur. Il revint dix minutes plus tard avec plusieurs informations :

:air::air::air: - Il y a en réalité une deuxième tour de guet, avec également trois gardes noarks. J'ai repéré de l'autre côté de la porte un passage que l'on peut emprunter pour escalader sans être vus, mais l'escalade sera difficile et très dangereuse.

:air::air::air: - Il faut nous diviser, encore une fois. Kratein tu partira là-bas avec Alexas et cinq de nos hommes. Un fois que vous aurez atteint la tour de l'autre côté, tuez les gardes, et en silence. Je part avec Dionysos et le reste des gardes pour escalader celle qui est devant nous.

:air::air: Chacun parti en direction de sa tour et commença à grimper. Après une demi-heure d'escalade, chaque groupe avait atteint et tué les gardes. Deux fois ils ont faillit être repérés lorsque des guerriers chutèrent et moururent en s'écrasant sur le sol. Il ne restait donc qu'Alexas, Kratein, Dionysos, Nastyk et huit guerrier de Garaz Dûk lorsqu'ils pénétrèrent dans la ville.Ils entrèrent dans une salle sombre, tellement peu éclairée qu'il était difficile de voir quelqu'un à plus de trois cubes.

:air::air: - Soyez prudents, chuchota Dionysos à ses compagnons.

Alors qu'ils cherchaient un passage, les lumières de la salle s'allumèrent. Sadok était là, grand comme trois nains et d'un air moqueur, il ordonna l'exécution de tous les guerriers de Garaz Dûk. Ceux-ci ne purent lutter car si ce n'était pas une flèche qui les stoppait, c'est une dague qui leur coupait la gorge. Après ce massacre, les quatre amis de Nastyk et lui même tentèrent de lutter mais les noarks étaient trop nombreux et ils finirent par se faire attacher et bailloner. Après les avoir neutralisés, Sadok les fit amener dans les prisons.

 

:air::air: Pendant ce temps, les armées de Garaz Dûk et Alkkatraz attendaient. Ils finirent par se diriger vers la porte après avoir remarqué l'absence des gardes et ils pénétrèrent à leur tour dans la ville. Ce fut un massacre. L'armée fut encerclée, les flèches volaient et tuaient de plus en plus de nains. Voyant que la lutte était inutile et les pertes beaucoup trop importantes, Alkkatraz et les commandants ordonnèrent à l'armée de cesser le combat. Ils se rendaient.

 

 

 

:air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air::air: :air: :air: Partie II

 

 

Chapitre sixième

 

:air::air: « Il nous a trahi, il nous a vendu...ce sale traître nous a vendu ! Il paiera pour ce qu'il a fait... » Voilà les mots que Nastyk ne cessait de répéter à longueur de journée depuis qu'il est retenu dans les geôles de la Montagne des Braves. Une semaine après l'échec de leur mission, les nains d'Ultharik et de Galianör commençaient à perdre l'esprit. Le plus atteint était Nastyk. Mais ce n'est pas le fait d'être retenu prisonnier, d'être nourri occasionnellement et d'être frappé jusqu’au sang lorsqu'il parlait trop fort, c'est bien ce sentiment d'avoir été dupé et humilié par quelqu'un qui commençait à devenir son ami.

:air::air: Là où ils étaient, les nains ne pouvaient rien voir. Dans les cellules les plus profondes, de la prison la plus profonde du monde, et dans la plus profonde solitude, ils n'avaient vu pendant une semaine que les visages défigurés des quelques noarks qui étaient venus les nourrir. Mais lors de l'attaque, après que Nastyk et ses compagnons furent pris en embuscade et qu'Alkkatraz et l'armée furent forcés de se rendre, ils ont pu voir la vie que menaient les nains encore vivants dans la montagne.

:air::air: La situation était critique, plus encore que celle du jour où Nastyk et son cousin ont été forcés de fuir. Chaque jour des dizaines de nains étaient amenés dans des cellules spécialisées dans lesquelles ils avaient droit à un interrogatoire avec leur nouveau Roi. Peu nombreux en ressortaient, et ce qui y parvenaient était si faibles qu'ils s'écroulaient et sombraient dans un coma d'une longueur indéterminée. Chaque jour également, les rangs des noarks semblaient s’agrandir, leur armée gagnait en effectifs sans arrêt, sans que les nains puissent savoir d'où ils sortaient.

:air::air: Chaque maison était en ruines, celles taillées dans la roche s'étaient écroulées et l'on pouvait parfois distinguer des bras ou des jambes décomposées par le temps dépasser des pierres effondrées. Des enclos ont été installés pour contenir les nains restants. Dionysos avait fait un compte approximatif des nains en vie et capables de se battre. Il en avait compté deux mille, soit un dixième de la population de la Montagne des Braves avant l'attaque de Sadok. Le seul bâtiment encore debout était la salle du trône. Nastyk y avait vu, tout en étant traîné de force vers les profondeurs de la ville, un nain entrer et sortir, et non un noark, ce qui éveillait sa curiosité depuis qu'il était entré ici.

:air::air::air: - J'y ai vu un nain ! Je vous le jure. Je l'ai vu de mes propres yeux. Son visage était celui des fils de la montagne, sculptés dans la roche par les Titans eux même.

:air::air::air: - Les seuls nains que j'ai vu étaient soit morts soit dans le coma, lui rétorqua Dionysos.

:air::air::air: - Il y a encore des gens capables de se battre, tu les as compté toi même.

:air::air::air: - Cela ne représente même pas le quart de l'armée de Sadok, et d'ailleurs celle-ci augmente, si tu ne l'avais pas remarqué !

Nastyk réfléchit un instant.

:air::air::air: - Vous ne trouvez pas ça étrange, que chaque jour des nains entrent dans ces cellules bizarres et disparaissent ? Pour qu'en échange un noark de plus vienne agrandir leurs rangs.

:air::air::air: - Ils ne peuvent pas accepter d'entrer dans leur armée, dit Alexas. Je n'ai vu aucun nain avec un visage normal depuis ceux qu'on a rencontré en arrivant dans la forêt des elfes. Ils ressemblent tous à leur maître, le visage mi-orque mi-nain, le dos courbé, les yeux noirs, et qui plus est ils n'ont pas de barbe !

:air::air::air: - J'ai remarqué quelque chose d'anormal dans leur comportement, dit Dionysos. Ils semblent somnoler, de jour comme de nuit.

:air::air::air: - Je vous l'ai dit, lui lança Nastyk. Ils sont sous l'emprise de Sadok, ils n'ont pas une minute pour se reposer, même quand il n'y a rien à faire cette ordure les fait travailler. Vous savez, je pense qu’en réalité il ne les tue pas dans ces cellules.

:air::air::air: - Que veux-tu qu'il leur fasse si ce n'est pas les tuer ?! N'entend-tu pas les cris qui en sortent ?

:air::air::air: Oui je les entends, comment ne pas les entendre ? Et toi, as-tu vu les visages des noarks qui nous ont amenés ? Lorsqu'on a été pris au piège, ils nous ont baillonnés sans que leur maître ne leur en ai donné l'ordre. Quand on a tous les cinq essayé de se détacher et quand je lui ai planté la pointe de ma hache dans le mollet, il a poussé un gémissement de douleur, et les vingt noarks qui nous escortaient les poussaient eux aussi. Je sais que ça n'a peut être aucun sens, mais les faits sont là ! Des nains disparaissent, et des noarks apparaissent, quand Sadok ressent quelque chose ou pense quelque chose, ses esclaves ressentent et pensent la même chose.

:air::air::air: - Alors tu penses que si on tue Sadok...

:air::air::air: - Les noarks meurent aussi. Je pense qu'il les envoûte, et voyant son armée perdre des effectifs au cours des batailles, Sadok a été obligé de se trouver de nouveaux servants. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi certains en sortent vivants, et pourquoi il ne choisit pas les plus vaillants pour combattre pour lui.

:air::air::air: – Il lui faut des esprits faibles.

Cette voix, sortie de nulle part, vint perturber la discussion entre les Ulthars et les Galeors. C'était un nain qui parlait, un très vieux nain qui était retenu prisonnier dans une cellule voisine. Il n'avait pas prononcé un mot depuis que ses nouveaux compagnons de prison étaient arrivés.

:air::air::air: - Il lui faut des esprits faibles, d'abord parce qu'ils n'opposent que peu de résistance mentale, et si Sadok est tué, il le seront eux aussi, sans aucun espoir de survivre. Un esprit fort, lui, a une chance de rester vivant si son maître meurt, et le Roi Tyen ne veut pas cela. Tous les nains qui vous avez vu jusqu'ici ont des esprits trop forts pour être corrompus, alors il les laisse là, et bientôt il ira les faire tuer.

:air::air::air: - Fermez-la ! Cria un des gardes qui surveillaient l'entrée. Vous avez de la visite.

 

 

Chapitre septième

 

:air::air: C'étaient les mêmes noarks qui avaient amenés les nains en prison le premier jour. Il ouvrirent la cellules dans laquelle ils étaient retenus et les ligotèrent. Un des deux chefs de l'armée de Garaz Dûk était mort de ses blessure la nuit dernière. Ils ne firent même pas attention à son corps et le piétinèrent sans pitié. Les noarks avaient couvert la tête des nains pour les empêcher de voir où ils allaient, et quand le voyage était enfin terminé, ils se trouvaient tous les six à genoux devant Sadok. À sa droite, Viaduc était là, et les regardait avec assurance. Nastyk voulu se lever pour l'égorger mais sa colère lui avait fait oublier les cordes qui lui retenaient les jambes et les bras, et il s'écroula avant même d'avoir pu avancer d'un cube.

:air::air::air: - Je dois avouer, dit Sadok, que cela fait un moment que j'ai envie de vous rencontrer.

Sa voix était horrible, insupportable et les nains avaient du mal à le regarder dans les yeux tellement la peur de cette voix était intense.

:air::air::air: - Voyez-vous, je suis un peu...comment dire...débordé, en ce moment. J'ai beaucoup de problèmes à régler. Des mouvements de résistance s'unissent dans la cité et pensent pouvoir détruire le gouvernement que j'ai instauré, et qui les maintient en vie depuis maintenant trois ans. J'ai essayé de faire comprendre à ces...déchets...que s'ils sont encore en vie, c’est parce que je le voulait bien.

:air::air::air: - C'est surtout parce que vous êtes faible et que le lien psychique que vous essayez de maintenir avec vos sbires ne tient plus qu'à un fil, dit Nastyk. Ces nains le sentent.

:air::air::air: - Faites-le taire.

Un noark s'approcha de Nastyk il lui mit un violent coup de poing dans le ventre.

:air::air::air: - Vous avez raison. Il faut donc que cela cesse. Ces petites rébellions ont commencé depuis que vous êtes arrivés. Ils ont cru qu'avec votre armée de cinq cent nains vous pourriez les libérer.

Les noarks et Viaduc se mirent à rire.

:air::air::air: - Regardez vos esclaves ! Cria Nastyk. Ils faiblissent de jour en jour, vous n'arrivez plus à contenir autant d'esprits dans le votre, et un jour ils vont tous mourir. Vous n'allez pas gagner.

:air::air::air: - Ah oui ? Eh bien, si je perd, ça ne sera pas à cause de vous, car vous ne serez pas là pour le voir. Tuez-les !

:air::air::air: - Attendez ! Dit Viaduc avant que les noarks n'ai pu exécuter leur ordre. Ils peuvent encore nous être utiles. Si nous les exécutons ici, les rebelles ne sauront jamais ce qui leur est arrivé, et les citoyens continueront à résister et ne se soumettront jamais. Cependant, si nous les exécutons publiquement, ils verront ce qui arrive lorsqu'on défie leur Roi.

Sadok ne dit rien pendant quelques secondes, puis les noarks commencèrent à recouvrir les visages des prisonniers et les firent sortir, sans même que leur maître n'en ai donné l'ordre.

 

:air::air: Le soir de la même journée, les noarks avaient dégagé une grande place au centre de la ville, où Alexas, Alkkatraz, Kratein, Dionysos, le chef de l'armée de Garaz Dûk et Nastyk étaient alignés distants de trois cubes les uns des autres. Sous eux, une trappe s'ouvrant sur de la lave leur promettait une mort douloureuse et horrible. Tout autour, les citoyens de la cité étaient là, et regardaient leur dernier espoir s'effondrer.

:air::air: Le Roi Tyen s'avança et se plaça devant les condamnés. Viaduc n'était pas là.

:air::air::air: - Voilà ce qui arrive aux fous qui tentent de m'atteindre ! Dit-il à la foule d'une voix forte et menaçante. Sachez maintenant que les prochains qui feront la même erreur, connaîtront le même châtiment. Exécutez-les !

Un individu cagoulé, sûrement un bourreau noark, empoigna le levier sensé ouvrir les trappes, tandis que la foule criait et pleurait. Le Roi Tyen ne regardait même pas ses prisonniers se faire exécuter, il repartait vers la salle du trône. Alexas, qui était le plus près du bourreau, lui lança un ultime regard. Se dernier répondit en dévoilant son visage : c'était Galaoud. Alexas poussa un cri de stupéfaction, mais sa joie s’arrêta net lorsqu'il vit Galaoud activer le levier.

:air::air: C'était la fin. Mais c'est à ce moment précis, quand tout espoir semblait perdu, que des cors retentirent. Des cors d'elfes. Au crépuscule, la cité était prise d'assaut.

 

 

Chapitre huitième

 

:air::air: C'était finit. Les trappes s'étaient ouvertes et les prisonniers avaient chuté droit dans la lave. Le chaos régnait dans toute la ville depuis le début de l'attaque. Les elfes était très nombreux. Ils libéraient les guerriers de Garaz Dûk qui était retenus prisonniers et évacuaient les blessés. Chaque nain de la Montagne des Braves encore en vie et en état de se battre attaquèrent les noarks et volèrent leurs armes. Les pertes dans chaque camp étaient nombreuses. Jamais depuis le début de sa domination Sadok n'avait subit une attaque aussi importante.

:air::air: Un elfe blessé lors de l'assaut chuta tout droit dans un des trous rempli de lave. Mais avant que son corps n'ai pu toucher le liquide brûlant, un système de piston fit disparaître la lave et ouvrit une seconde trappe, qui le fit plonger dans l'eau et lui sauva la vie. L'elfe coula dans l'eau et fut attiré par le courant dans un trou creusé récemment dans la paroi. Il nagea jusqu'à ce trou et sorti hors de l'eau avant de s'écrouler sur le sol humide d'un égout. À côté de lui reposaient Nastyk et ses compagnons, inconscients mais en vie.

:air::air: Quelques minutes plus tard, Viaduc débarqua dans l'égout.

:air::air::air: - Il faut vous réveiller, dit-il aux nains en les secouant. Toi, l'elfe, aide moi à les relever. Nous n'avons plus beaucoup de temps.

:air::air::air: - Que se passe-t-il ? Demanda Kratein, qui avait du mal à se rendre compte qu'il était toujours en vie. Je suis...

Oui vous êtes vivants, je vous expliquerai plus tard. La cité est prise d'assaut mais les elfes et vos amis nains sont toujours beaucoup moins nombreux et ne tiendront pas longtemps. Nous devons trouver le Roi et le tuer, c'est le seul moyen de mettre fin à tout ça.

:air::air: Une fois que tous furent debout et conscients, Viaduc leur jeta des armes. Alors qu'il se retournait pour les guider, Nastyk l'attrapa et le plaqua contre le mur :

:air::air::air: - Comment être sur que ce n'est pas un piège ? Tu nous a déjà mentit, tu peux très bien le refaire encore une fois.

:air::air::air: - Je pouvait aussi les laisser vous tuer en ne trafiquant pas les puits. Vous auriez alors plongé dans la lave et aucune eau n'aurait pu vous sauver. Je vous demande de me faire confiance, je n'ai pas le temps de vous expliquer le pourquoi du comment. Sadok est sur son trône, il attend patiemment que ses armées viennent à bout de celle des elfes, et ça ne saurait tarder !

Viaduc tenta de se débarrasser de Nastyk mais celui-ci le retint et lui chuchota à l'oreille :

:air::air::air: - Si tu fais ne serait-ce qu'un regard de travers, ou qu'un de mes amis est blessé, je te jure que je te tue en t'étranglant avec tes propres mains.

Nastyk lâcha viaduc et lui ordonna de lui montrer le chemin.

:air::air::air: - Tu passes devant, espèce d'ordure.

:air::air: Alors Viaduc et les nains s'enfoncèrent dans l'égout.

 

 

Chapitre neuvième

 

:air::air: Après dix minutes de marche dans l'égout puant de la cité, les nains avaient atteint la porte menant à la salle du Roi. Ils la franchirent en tuant le garde qui la surveillait et montèrent les marches. Ils avaient atteint la cuisine. Elle semblait inutilisée depuis plusieurs mois et la crasse s'était entassée sur les marmites pendant que l'humidité abîmait les coins de cette grande salle. Nastyk fut triste en voyant l'état dans lequel Sadok avait laissé cet endroit. Il se remémorait des moments passés à se cacher ici avec son cousin, après avoir volé de la nourriture aux cuisiniers. Il reprit vite ses esprits lorsque quelqu'un fit tomber une casserole qui était suspendue en l'air. Elle toucha le sol plusieurs fois en bruits forts et insupportables. Des bruits de pas s'en suivirent, plusieurs noarks franchirent la porte menant à la salle du banquet.

:air::air: Ils étaient au moins une dizaine, et le combat fut compliqué. Ce n'est pas que les nains avaient perdu en habileté durant leur semaine dans la prison, bien au contraire, c'est surtout la salle qui était tellement encombrée qu'elle ne leur permettait pas les gestes amples et larges qu'ils étaient habitué à faire. D'autre noarks arrivèrent en renfort. Le combat touchait à sa fin, Nastyk asséna un puissant coup de hache sur le dernier Noark qui tentait de lancer une flèche. Le coup lui découpa le ventre et les boyaux se déversèrent sur le sol. Mais la flèche était partie, il avait eu le temps de tirer. Sa cible était Kratein, et il ne l'avait pas manqué. Le nain l'avait prit en plein dans le ventre, et c'est en poussant des gémissements horribles qu'il tomba par terre.

:air::air::air: - Vous devez continuer, dit Dionysos à Nastyk qui s'était mit à genoux devant son ami blessé. Je m'occupe de lui, je vais tout faire pour qu'il reste en vie, mais vous devez atteindre la salle du trône.

:air::air: Nastyk écouta, et avec regret il se releva et franchit la porte. Il était enragé, tant de personnes étaient mortes par sa faute, et beaucoup vont encore mourir. Mais il devait continuer, pour en sauver encore plus. Tous les nains couraient en direction de la salle du trône. Les noarks qui les avaient attaqué dans la cuisine étaient les gardes de ces salles puisque maintenant il n'y avait plus personne pour surveiller les allées et venues.

 

:air::air: Ils arrivèrent devant le trône et Nastyk faillit perdre l'équilibre en voyant ce qui était devant lui. Sadok tenait son père. Le dernier membre de sa famille encore en vie était retenu par son pire ennemi grâce à une dague collée contre sa gorge.

:air::air::air: - Toi ! Dit Sadok à Viaduc. Depuis le début tu complotes avec eux ? Comme tu es le plus malin, je te tuerai en premier. Mais d'abord j'ai une affaire à régler.

Il regarda Nastyk et dit :

:air::air::air: - Si toi et tes amis tentez n'importe quelle attaque et essayez de me tuer, je tranche la gorge de ton père. J'ai une entente à vous proposer : vous ordonnez à ces elfes de cesser le combat, de partir vite et loin, et je relâche ton père. Vous irez ensuite croupir dans l'une de mes plus inconfortable cellule le restant de votre vie.

:air::air::air: - C'est intéressant, dit Alexas en attrapant une flèche.

:air::air::air: - Oui, au moins vous avez l'avantage de tous rester en vie, répondit Sadok en ricanant.

Mais son rire se changea en cri lorsqu'une flèche vint se planter dans la main avec laquelle il tenait la dague. Il lâcha le père de Nastyk et pendant qu'il lançait un hurlement, signe d'une colère sans nom, et qu'il s'emparait de l'immense hache accrochée à son dos, une autre vint lui fendre le crâne. Ce n'était ni Nastyk ni aucun des nains qui étaient présents à ce moment qui tua le Roi. C'était son propre garde du corps personnel.

:air::air::air: - Je vous l'avait dit, dit le garde au cadavre de Sadok, envoyer tous vos gardes à leur recherche était une mauvaise idée. Vous ne m'avez pas beaucoup écouté ces derniers temps. Peut être parce qu'en vérité vous ne m'avez pas entendu. C'est sur qu'essayer de communiquer par la pensée comme vous le faisiez avec vos sbires marche moins avec un nain aussi vrai que moi.

Il se redressa et se frotta le visage. Sa face était couverte de peinture rouge et verte et lorsqu'il eut finit de s'en débarrasser, un visage de nain familier apparu. Rostrak du clan des Castors venait de tuer Sadok le Maléfique et avait enfin débarrassé le monde du Seigneur Ténébreux.

 

 

 

Chapitre dixième

 

:air::air: A ce moment précis où le Roi Tyen mourut, les bruits venant de la bataille laissèrent placent à des hurlements terrifiants. Les nains sortirent de la salle du trône et ce qu'ils voyaient était exactement ce qu'ils espéraient voir en tuant Sadok. Les noarks lâchaient leurs armes, hurlaient, se débattaient dans le vide et après quelques instants de folie, s'écroulaient au sol sans vie. La cité était enfin libérée du mal qui la rongeait depuis trois années. De suite, Nastyk ordonna à tous les nains qui l'avaient accompagné de se rendre dans les prisons et de libérer les prisonniers, soigner les blessés et lui faire un rapport le plus vite possible sur l'étendue des dégâts.

:air::air::air: - Je voudrais parler seul à seul avec cet homme, dit-il en désignant Viaduc. Nous avons deux mots à nous dire.

Les nains s'en allèrent et Nastyk se retrouva seul face à Viaduc. Il lui prit son épée, et le menaçant avec, il le força à parler.

:air::air::air: - Est-ce que tout ça fait encore partie d'un plan farfelu pour tous nous tuer et t'emparer du trône ?

:air::air::air: - Non, non, répondit Viaduc en riant. Mon rôle est terminé dans cette histoire, et mon plan a été mené à terme exactement comme je le désirais.

:air::air::air: - Tu oublies les guerriers morts par ta faute !

:air::air::air: - Un bon plan exige d'énormes sacrifices. Si tu a été pris au piège, c'est parce qu'il le fallait. Tu n'aurais pas pu gagner, même avec le plan que j'avais imaginé. Les forces armées de Sadok étaient bien plus importantes que celles qu'il avait le jour où tu as fuit. Et tu serais mort, vous seriez tous morts. Et comme je ne pouvais pas t'empêcher d'aller attaquer la montagne, il me fallait un moyen de vous y faire entrer en vie, toi, tes amis, et le maximum de tes hommes. J'ai été obligé de faire d'énormes sacrifices mais au moins vous y étiez, et en vie.

Il se releva et força Nastyk à ne plus le menacer avec son épée, puis continua :

:air::air::air: - Tu sais, tu n'es pas le seul à avoir essayé de l'attaquer et à avoir suivit un plan que j'avais formulé moi même. Ce plan fonctionnait à chaque fois. Les hommes, les elfes et parfois les nains arrivaient ici, étaient pris au piège, me maudissaient, mais étaient en vie. Quelques jours plus tard ils se retrouvaient devant Sadok, comme vous, et à chaque fois il les exécutait sans m'écouter.

:air::air::air: - Sans écouter quoi ?

:air::air::air: - La trappe qui devait te faire mourir, Sadok l'avait faite installer depuis longtemps, elle servait d'amusement pour lui et ses troupes. Ils y posaient une pauvre victime et elle plongeait dans la lave. Un jour j'y installa moi même le mécanisme que tu as pu essayer il y a quelques heures, changeant la lave en eau. Il me suffisait d'enclencher un levier pour vous sauver la vie. À chaque fois que des prisonniers comme vous étaient amenés devant le Roi et qu'il voulait les exécuter, je lui disait qu'il serait plus amusant, ou plus utile de les tuer dans la lave. Il ne m'a jamais écouté, sauf pour vous.

:air::air::air: - Pourquoi t'as-t-il écouté maintenant et pas avant ?

:air::air::air: - Tu ne m'a jamais demandé qui je suis réellement, c'est bizarre. Mais ne me pose pas la question, je vais te répondre. En vérité, le Roi Tyen m'a juré que si je surveillais les frontières de son royaume pour le prévenir dès que quoique ce soit se dirigeait vers la cité, il garderait ma famille en bonne santé et ne les envoûterai pas. Je suis en quelque sorte son éclaireur personnel. J'organisais donc à chaque fois l'arrestation de toutes les armées qui arrivaient, comme la tienne, sauvant ma peau et celle de ma famille, et par la même occasion je pouvais essayer de les faire exécuter dans ces faux puits de lave, pour qu'en suite ils viennent assassiner le Roi.

Viaduc soupira et reprit :

:air::air::air: - Comme je l'ai dit, il ne m'écoutais jamais et il les exécutais à chaque fois de sa propre main. Mais votre armée était différente. Il te connaissait, Nastyk, il savait reconnaître quelqu'un qui avait tenté de le tuer, et savait ce que tu représentais pour le peuple encore nain de la cité. Il a donc décidé de me faire confiance en t'exécutant publiquement. Et...tu connais la suite.

:air::air: Nastyk avait du mal à comprendre tout ce que venait de lui raconter Viaduc. Il avait du mal à accepter le fait qu'il n'était qu'un outil plus solide que les autres, dont Viaduc s'était servit pour assassiner le Roi. Mais il se força à oublier. Après tout, son ennemi était mort, et il devait beaucoup au nain qui était debout devant lui. Il lui empoigna la main en guise de remerciement, puis le serra dans ses bras.

 

:air::air: Son père avait été amené à l'infirmerie après que Sadok ai été éliminé. Il était très faible. Le Roi avait tenté à plusieurs reprise de s'emparer de son esprit, car c'était le meilleur conseiller de guerre qu'il pouvait avoir, et en tant que nain il refusait de lui parler.

:air::air::air: - Il vivra, lui dit Dionysos qui était là pour soigner les blessés. Ton père a été d'un courage et d'une force exemplaires pour résister autant de fois à l’envoûtement. Il lui faudra cependant plusieurs jours, même peut être plusieurs semaines pour s'en remettre complètement...mais il vivra, c'est l'essentiel. Quant à Kratein, il s'en sortira lui aussi, sa blessure a bien faillit lui perforer le foie, il a eu de la chance.

 

 

 

Chapitre onzième

 

:air::air: Après quelques jours de repos et de nettoyage de la cité, tous les compagnons se retrouvèrent dans la taverne, le seul bâtiment encore debout. L'ambiance était au rendez-vous, la bonne humeur était revenue alors qu'elle avait disparue depuis trois ans. Il étaient tous là : Alexas, Galaoud, Dionysos, Rostrak le Castor Régicide -comme il se faisait appeler, le dernier chef de l'armée de Garaz Dûk, qui avait perdu un doigt lors de l'attaque des elfes, et même Viaduc était présent, un peu laissé à l'écart par les autres. Nastyk vint le rejoindre.

:air::air::air: - T'en fais pas, ils comprendront vite l'importance que tu as représenté dans cet assassinat. Mais j'ai encore une question à te poser : comment as-tu réussit à faire venir les elfes ?

:air::air::air: - C'est simple, récemment ils ont subit des attaques terribles des noarks et ils mourraient d'envie de se venger. Je leur ai supplié d'attendre le moment propice pour attaquer, et que ce moment allait arriver. Je leur ai aussi dit de ne s'attaquer qu'aux noarks et pas aux nains. Leur chef m'a bien fait comprendre que pour eux il n'y avait aucune différence. Alors je lui ai proposé un arrangement.

:air::air::air: - Quel arrangement ? Dit Nastyk avec étonnement. Dis moi que tu n'as pas fait ce que je pense.

:air::air::air: - C'était le seul moyen ! Je leur ai promit qu'ils posséderaient la forêt toute entière et non seulement la partie Sud. Je sais que cela nous empêchera de voyager à l'intérieur pendant un moment, et que nous ne pourrons plus nous approvisionner en bois grâce à cette forêt, mais c'est ce qu'ils voulaient depuis plusieurs dizaines d'années, et ils n'ont pu résister.

Alexas et les autres appelèrent Nastyk à se joindre à eux, il le fit.

:air::air::air: - Alors, qu'est-ce que tu vas faire maintenant Nastyk Pioche-Sanglante ?

:air::air::air: - Je vais rester quelques temps ici pour veiller à la sécurité de la ville et pour organiser la reconstruction. Quand mon père ira mieux, je reviendrai lui faire visiter Ultharik, je suis sûr qu'il adorera. Et vous ? Allez vous me laisser seul ici ?

:air::air::air: - En fait, lui dit le chef de l'armée de Garaz Dûk, j'avais en tête de laisser mon armée ici avant de repartir. Elle est trop fatiguée pour faire encore un long voyage, et je pense qu'elle sera plus utile ici !

:air::air::air: - Votre cadeau m'honore, commandant.

Les nains continuèrent à discuter et festoyer tandis que Viaduc, un peu trop aviné, se mit debout sur sa chaise et commença à jouer un morceau de musique avec un vieux cor nain qu'il avait trouvé dans les décombres.

 

:air::air: La fête continua très tard et à l'aube, Nastyk sorti de la taverne et se dirigea seul vers la porte Sud. Il se remémora les durs moments passés depuis qu'il avait quitté cet endroit il y a trois ans. Il vit les visages de chaque nain mort pendant cette aventure : d'abord son cousin Khrolin, puis Brimgold le commandant de l'armée de Garaz Dûk. Bien sur il y avait aussi tous les courageux nains de l'armée qui avaient donné leur vie pour mener à bien cette mission. Beaucoup de questions restaient sans réponse : comment Galaoud, et surtout Rostrak étaient parvenus à se cacher dans la cité sans que personne ne les reconnaisse. Mais Nastyk ne voulait pas le savoir, il s'en fichait. Tout ce qu'il savait c'est que sa mission était réussie grâce aux deux plus courageux héros qu'il avait n'avait jamais rencontré : Viaduc de Millau et Rostrak du clan des Castors.

 

 

 

:air::air: Voilà, cette candidature est terminée. J'espère qu'elle plaira et qu'elle sera suffisante pour me faire monter en grade ! Bien sûr, j'invite tous les nains avec qui je bosse et aussi ceux avec qui je ne travaille pas à plussoyer. ;)

 

:air::air: Sur ce, bonne journée et merci d'avoir prit le temps de lire !

 

Cordialement, Nasty'...

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Bonjour,

 

Nastykrafter est une personne que j'ai rencontrée il y a plusieurs mois, c'est une personne agréable, sympathique et amusante qui a un super accent Toulousaing que l'on peut savourer sur mumble. Il est toujours prêt à me donner un coup de main ou à me faire des crafts quand j'en ai besoin. De plus Nasty veut devenir forgeron, et ça tombe on en a besoin :P.

 

Bonne chance et bonne journée.

 

(Ah j'oubliais : )

 

 

- Je suis Viaduc de Millau, et je suis là pour vous aider.

Naaaannnnnnnn !

 

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Waouh ça c'est un bon RP aller +1, et puis comme tu es quelqu'un de très investit dans Ultharik je vais t'en donner un ptit autre +1. Et pourquoi pas un autre +1 parce que t'es sympa, motivé, dévoué envers les autres ? Et aussi parce que j't'aime bien en vla encore un +1... 1+1+1+1=1, non ?

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Bonjour / Bonsoir.

 

C'est avec plaisir que je viens aujourd'hui apporter mon soutien à la demande de Nastycrafter. C'est un nain qui mérite amplement ce grade de par ses qualités personnelles ainsi que de sa motivation. C'est un joueur gentil, bosseur, à l'écoute toussa toussa. Alors j'espère que tu vas réussir dans ta quête pour obtenir ce rang. Bonne chance et +1.

 

Cordialement,

Gontran commerçant tavernier nain.

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Je donne un +1 pour ce nain sympa il a tellement donner pour Ultharik, que ce soit pour les tours ou aider à creuser et je compte pas le nombre de pa donner en don,

voila puisse ce rang lui être favorable.

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Argh, mais je suis une vraie chiffe molle dans ce RP :o (Oui, j'ai tout lu, même si c'est hyper long x) )

 

Enfin bref, je viens juste ici pour dire que mes impressionx par rapport à Nasty se sont avérées vraies: c'est un super nain, travailleur et sympa, plein d'idées et de volonté. Ce que j'admire le plus chez lui, c'est son engouement constant pour tout projet qu'il a à réaliser, qu'il s'agisse d'architecture, de farming, de minage, de RP... Il ne baisse pas les bras, et poursuit les choses jusqu'au bout, ce qui est une qualité essentielle dans un projet.

 

Donc Nasty mérite la citoyenneté, dans le sens où il est un élément inconditionnel de la vie minefieldienne, étant très actif, très efficace et très sympa à la fois. J'irais presque jusqu'à affirmer qu'il rassemble la majorité des idéaux minefieldiens en sa personne.

 

Bonne chance pour la suite, même si tu n'en auras probablement pas besoin, puisque tu mérites largement l'acceptation de cette candidature, qui n'est qu'une formalité.

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Je plussoie ce talentueux joueur : j'ai nommé Nasty' !

 

Mes raisons :

 

-C'est un des joueurs le plus amusant et sympathique que je connaisse ! Il est je pense, et sa candidature le confirme, motivé, serviable et il ne manque pas d'humour mais il sait tout de même rester sérieux lorsqu'il s'agit de travailler !

-Il souhaite exercer le métier de forgeron : ce que j'approuve à grands hochements de tête. De plus c'est un bon mineur surtout lorsqu'il s'agit de trouver du fer, ce qui ne pourrait que l'aider dans son nouveau métier !

 

Mais Nasty' c'est avant tout un grand ami et aussi un frère nain !

 

Je te souhaite donc bonne chance dans tes entreprises futures ! :D

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