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descamps

Minefieldien
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Tout ce qui a été posté par descamps

  1. C'est déjà mieux oui ! J'attend l'avis d'un peu plus de monde et ça serait pas mal un des deux architectes, mais pour moi pas de soucis.
  2. Et c'était quel outilleur qui bradait à la capitale ses pioches ?
  3. À quand "Notch vient de se connecter" ?
  4. descamps

    A boire !

    On lance le concours ce soir heure du Québec, vous verrez ça demain . Bien sur tout concours se fini par des bières...
  5. descamps

    Lettre d'un Joaillier

    Bien dit il est temps qu'on annexe ces viking de pacotille. Préparez mon navire ! (oups spoil du concours ?)
  6. C'est déjà mieux que celui d'avant ! . Le style se rapproche plus, ta essayé avec du sapin ? Sinon oubli pas la dernière ligne du toit en stonebrick .
  7. Quand c'est lock on peut pas édit ? Arf je viens d'apprendre un truc, tant mieux.
  8. descamps

    Lettre d'un Joaillier

    BWA°E22EI02IHJXPW¨ZOHDIE. Et oui, vos deux chefs sont des trolls. Dommage alors que vous êtes si distingués . Je rigole hein, on comprends très bien t'inquiète pas. Le nether va en bannir plus d'un !
  9. Ouais a poussera au jmenfoutisme. Je retire ce que j'ai dit.
  10. Date : 26 mai Participant : Descamps, Nutellcraft, Night_Wind, Lemacanul, Feutarse, Apoly, Rafalle, Cackie, Loren36, guest hors de la ville. Description : Réalisation de screen, d'image et de texte pour le concours. Sinon récolte d'un stack de glow, culture de verrues du nether.
  11. descamps

    Jeux Cubolympiques

    Jeu de mot mon enfant, même si le niveau était pas haut je te l'accorde
  12. Sinon encore une suggestion useless, mais on pourrait pas officialisé la bouse et tout les deux jours supprimer toute la bouse de la Map ?
  13. Vérifiez bien pendant qu'on parle d'éviter les injustices avec les édit hein .
  14. descamps

    Concours Maiitoni/niouk

    Night j'ai édite avec ton amélioration du RP. Nutell il a raison, aucun skin du temple... Tu pourrais nous faire un truc rapide ? EDIT : Screen ajouté, Nutell ou n'importe qui si tu passes par là tu as les liens sur le topic. Si vous voulez nous faire un petit truc sympa lancez vous...
  15. Pas de soucis par rapport à mon post, on s'est organisé.
  16. descamps

    Concours Maiitoni/niouk

    Edité Nutell, Night dis moi, je pars à 20h 30 heure de chez vous.
  17. Allez mater ça, on a bien bosser . Lien
  18. Cliquez sur le lien pour avoir la bannière en full HD Chapitre 1 Le soleil était déjà bas quand Descamps et Cackie s'arrêtèrent. Ils avaient marché longtemps et étaient épuisés, mais ils ne devaient pas perdre de temps. Dans le terrible monde de Nimps, la nuit est accompagnée de nombreux dangers, et sans une organisation implacable les drames arrivent vite. Très vite. Ils ne le savaient que trop bien, eux qui avaient déjà vécu plusieurs années dans ce monde. Ils étaient très loin d'en être à leur première nuit sur le monde coloré. La clairière dans laquelle ils s'installèrent surplombait une vallée vierge de visiteurs, jusqu'à eux. C'était ce qu'il leur fallait. Ils abattirent quelques arbres, et, à deux, construisirent une cabane sommaire. Ce n'était pas un édifice qui tiendrait longtemps sur Nimps, moins d'une semaine plus tard, les monstres l'auraient détruite. Mais ils n'en avaient besoin que pour une nuit, ou deux, éventuellement. Une fois à l’intérieur, ils ouvrirent une de leur dernières bières. Peut-être était-il temps de se sédentariser ? Voilà cinq mois qu’ils avaient quitté toute civilisation à la recherche d’un endroit calme ou prospérer sans aucun souci. Enfin, si sans aucun souci pouvait avoir un sens sur Nimps. Par le trou de la fenêtre, on pouvait observer une courte forêt, puis une plage et enfin la mer à perte de vue. « - De toute façon, nous n’irons plus très loin avec nos moyens. Même si ce n’est que provisoire, tu ne penses pas qu’on pourrait s’installer en contrebas ? On explorerait le coin et verrions si ça nous convient. - Nous verrons tout ça demain. Dormons, la journée a été dure et nous ne savons pas ce que nous réserve demain. » Bercés par les hurlements des zombies, ils s’endormirent recroquevillés sur eux mêmes sur le dur plancher. A peine le soleil levé, ils étaient prêts. L’excitation se sentait : Avaient-ils trouvés ce qu’ils cherchaient depuis tant de temps ? Descendant vers l’océan, ils prenaient bien le temps d’observer chaque détail. Outre la mer et la plage, une rivière serpentaient parmi la forêt touffue. Elle abritait sans doute un nombre astronomique de créatures plus dangereuses les unes que les autres, mais garantissait une réserve de bois importante. Deux montagnes réduisaient leur champ de vision, mais l’espace entre elles s’étendait sur plusieurs centaines de mètres, largement assez pour ériger un village. Mais elles avaient l’avantage d’isoler le territoire dans une sorte de cuvette promettant de l’intimité contre tout visiteur dans les environs. Cackie et Descamps furent vite d’accord : C’était l’endroit idéal, à la fois isolé, riche et vierge. Le reste de la journée se constitua de discussions concernant la disposition de futurs bâtiments et des points les plus accessibles pour s’installer. Une fois d’accord, ils revinrent à la cabane pour une autre nuit. Les prochains jours furent semblables, sauf le troisième où la nécessité de consolider leur abri devint plus qu'évidente : Ils se résumaient en différentes tâches toutes aussi contraignantes. Ils commencèrent par abattre une partie de la forêt, pour se dégager une clairière et surtout collecter assez de bois pour construire un bâtiment alliant le confort et l’utile. Le soleil se coucha une vingtaine de fois avant que le terrain soit dégagé : la véritable construction pouvait commencer. C’est à ce moment que leurs expériences passées s’avérèrent utiles : A eux deux, ils culminaient des connaissances approximatives en pas mal de métiers. Soit, les supports muraux qui servirent à soutenir le toit n’étaient pas aussi résistants que ceux d’un menuisier, mais la forme y était. Bien vite la maison fut érigée, suivi d’un champ, puis d’un élevage et enfin d’une cave abritant les coffres. Au fil des jours, le village en devint un et s'agrandit, et il fut rejoint par de nouveaux membres. Ils développèrent tous une spécialité, que, chaque jour, ils tentaient d’améliorer. Ainsi, Marlun se spécialisa dans la création d’armures pour protéger le village des dangers venant de la forêt. Sakesto rentabilisa ses heures passées à se prélasser au soleil sur sa terrasse en pêchant, quand à Nutellcraft, à force d’aider à la construction des bâtisses, se familiarisa avec les toits et les briques, de telle sorte que son savoir fut essentiel à la construction de n’importe quel bâtiment. La diversité des métiers de chaque membre garantissait une efficacité à toute épreuve. Comment un mage accumulerait l’expérience nécessaire à ses enchantements en chasse sans une protection ? Les risques seraient trop importants pour être courus par quiconque. Il en est de même pour l’outilleur et le forgeron. De nombreux métiers sont ainsi liés, et il vécurent en symbiose parfaite. Chacun put s’installer quelque part et la maison initiale fut rapidement entourée d’autres bâtisses plus au moins grandes, selon les besoins de leur propriétaire. Chapitre 2 Nimps et l'isolement apeuraient Descamps et Cackie.Un mort, déjà. Nimps allait finir par tous les tuer, un à un. Et ils n'avaient aucun moyen de s'en aller : d'un côté, la mer, immense, infinie, et de l'autre côté, la forêt, dense, impénétrable, aussi sombre que les plus profondes abysses de l'océan. Tous commencèrent à rentrer chez eux, le plus rapidement possible ; la nuit tombait, et déjà les monstres cessaient de craindre la brûlure de la lumière, et sortaient de leur cachette. La vie, teintée de bleu et de vert le jour, se parait de gris et de noir. La nuit retentissait de l'horrible hurlement des monstres, et une habituelle mais ténébreuse aura noire s'en dégageait. Nimps était rutilante de vie, mais d'une vie noire et corrompue. Quiconque sortait de sa maison, ou de son abri, même pour ne parcourir que cinquante mètres, mourrait avant d'arriver à son but. Et c'était cela qui était traumatisant pour Descamps et Cackie, et pour les habitants de leur ville. Ça ne pouvait continuer ainsi. Tous pensaient cela ; Nimps, attirante et attrayante de premier abord, révélait très vite son véritable aspect : dès leur première nuit, ou même avant, pour certains, ses visiteurs pouvaient voir à quel point Nimps était traître. Rares étaient ceux qui, non avertis, y survivaient ; seuls les plus aguerris le pouvaient, et ce n'était pas le cas pour tous. Mais un mort, c'était déjà beaucoup trop. Voilà plusieurs semaines qu'ils refusaient de l'admettre, mais Descamps et Cackie se rendirent à l'évidence. Le lendemain au soir, ils se réuniraient pour trouver une solution. Et pourtant, ils se rappelaient encore des débuts de la ville. C'était un mois plus tôt. Le sol fertile et les sous-sols riches et inexplorés avaient fait leur fortune. Comment avaient-ils pu en arriver là, comment avaient-ils pu faire une telle erreur ? Nutellcraft, une fois arrivé dans sa maison, fit le bilan des récoltes de la journée. De la pierre, du bois. En grande quantité. Un peu de fer, d'or et de diamants. Encore une journée typique de l'isolement, Nimps. Des jours fructueux, des nuits mortelles. Mais les ressources présentes sur le territoire s'amenuisaient, il fallait aller de plus en plus loin pour en trouver, et qui disait aller plus loin disait rentrer plus tôt pour être chez soi la nuit, donc travailler moins longtemps et donc récolter moins. C'était un cercle vicieux ; ils n'allaient plus pouvoir subvenir à leurs besoins. Ils avaient du temps, encore, beaucoup de temps, mais du temps pour quoi faire ? S'enfoncer dans cette spirale, irrésistiblement. Et aucune échappatoire ne se proposait ; du fait de leur isolement, commercer était impossible. Ils pourraient déplacer le village, oui, mais où ? Cela les ramenait à l'origine de leur problème : ils ne pouvaient partir de là où ils étaient. Et puis, cela n'aurait que retardé l'échéance ; il aurait fallu refaire ça tous les sept ans environ, et à chaque fois repartir à zéro, car bâtir un village ne pouvait être fait à partir des restes de l'ancien, leur diminuant donc considérablement leur stock de ressources, et augmentant donc la fréquence de ces déménagement, et ils n'avaient aucune envie de vivre en ermites, de bâtir un nouveau village tous les six ans. De toute façon, ils ne le pouvaient pas, bloqués par la mer et la forêt. Nutellcraft soupira et alla se coucher. Les ténèbres avaient totalement pris le contrôle de Nimps ; la pénombre était quasi-totale. Ils n'étaient pas à l'abri, et ils ne l'avaient jamais été. Marlun le savait, lui qui, quelques années plus tôt, avaient perdu plusieurs amis, car les monstres avaient réussi à les attaquer alors qu'ils étaient dans leur maison. Mais il était le seul à le savoir, les autres, refusant de le croire, préféraient rester bercés dans leurs illusions de sécurité. Mais les villageois avaient raison d'agir ainsi ; lui vivait presque dans une peur perpétuelle. Enfin, c'était le cas autrefois. Il avait fini par se résoudre à penser que la mort n'était qu'une délivrance éternelle du long cauchemar ininterrompu qu'était sa vie depuis quelques mois. Et pourtant, ils avaient déjà bâti une muraille pour protéger la ville. Mais elle avait été totalement inutile. La vague de monstres avait tout simplement passé la muraille. En passant au-dessus, en-dessous, ou tout simplement en passant par les brèches causées par les explosions des creepers, la vague continuait à passer librement. Irrésistible. Indomptable. Dévastatrice. Il était armurier, mais que pouvaient quinze hommes entraînés portant arme et armure contre plusieurs centaines de monstres assoiffés de sang et affamés de chair humaine ? Rien. Ils n'auraient strictement aucune chance. Ils devaient continuer à vivre ainsi, en minant prudemment, en surveillant constamment l'heure et la course du soleil, et en se barricadant la nuit, pour ne pas être tués. Cette nuit, la caressante brise habituelle était devenue une violente et indomptable tempête. Pour la première fois depuis quatre mois, les monstres se firent rares. Mais ils étaient toujours présents, invisibles et inaudibles à cause de l'extrême violence du vent. La nuit était encore plus dangereuse que d'habitude… Un nouveau jour se levait sur Nimps. Le vent s'était calmé, et les premiers rayons du soleil perçaient la forêt où de nombreux arbres avaient été déracinés par la tempête. Les monstres, soudain apeurés, se replièrent vers leurs abris. C'était un moment à ne pas rater, unique dans la journée ; c'était le seul moment où l'on pouvait tuer des monstres sans prendre trop de risques ; ils n'attaquaient pas, ou presque. Ils étaient encore beaucoup, malgré le soleil et la tempête nocturne. Apoly, Tabasco25 et Feutarse sortirent de chez eux. Eux aussi savaient d'expérience que c'était le moment. Ils prirent une flèche et raffermirent la prise sur leur arc. Ils tirèrent. Trois flèches partirent. Invisibles. Mortelles. En deux heures, une centaine de monstres avait été tuée ; comment pouvait-on se dire que les monstres, fléau de la nuit, étaient aussi inoffensifs à l'aube ? Pendant la journée, ils reprirent leurs occupations habituelles ; l'un pêchait, un autre coupait du bois, d'autres minaient, certains chassaient, d'autres triaient et rangeaient… Et le soir venu, ils se rassemblèrent. Ce soir-là, tous étaient d'accord, il fallait trouver une solution ; ils ne pouvaient plus vivre comme ça, Nimps allait les tuer comme elle avait tué Sabellettes. Mais Nimps en avait décidé autrement ; la tempête de la nuit, très bruyante, les avait empêché de dormir, et les villageois tombant de fatigue décidèrent de reporter la séance au lendemain. C'était une journée de perdue ; une journée vers leur fin, perdue à vainement essayer de l'éviter. Ce qui pouvait leur être fatal. Chapitre 3 La nuit suivante fut une nuit pareille à nombre d'autres nuits sur le monde coloré ; des monstres, des monstres, et encore des monstres. Et un mort quelque part sur ce monde. Mais aucun incident ne concerna nos villageois cette nuit-ci, et ils purent rattraper leur sommeil manqué la nuit précédente. La journée fut elle aussi similaire à tant d'autres pour les villageois. Et le soir, ils se réunirent à nouveau. Cette fois, Descamps prit la parole : « - Merci à tous d’être venus ! Je suis heureux de vous accueillir chez moi. Aujourd’hui nous allons prendre une grande décision, et bien que chef avec Cackie, elle nous concerne tous, nous nous devons donc d’en parler avec vous, commença Descamps. Depuis toujours, les monstres nous envahissant sont un danger qui nous a beaucoup coûté. Bien que les plus anciens soient maintenant capables de se défendre devant une vingtaine de creepers, nous ne sommes jamais à l’abri d’un accident. La construction d’une muraille était une bonne initiative, mais elle n’a malheureusement pas suffi. - J’en profite pour évoquer un autre problème, continua Cackie, ça fait pas moins d’un mois que nous sommes tous d’accord pour dire que l’isolement nous a servi au début à ne pas être dérangés par un voisin enviant nos coffres ou un sol vide de ressources, mais aujourd’hui il nous coupe de toute opportunité commerciale. - Avant d’être ici, j’ai visité de nombreuse ville dans le royaume de New Stendel. Je peux vous dire qu’on loupe un paquet de choses qui nous faciliteraient la vie ! La seule manière de les avoir serait le commerce aujourd’hui, renchérit Nutellcraft. Je me souviens de haches parfaites, de pistons automatisant nos tâches, d’assiettes et bien d’autres choses… - Moi, du moment qu’on a de la bière… s’exclama Sakesto, ça me convient, faites ce que vous voulez ! Par contre si quelqu’un touche à mon coffre de bières … - De toute façon on sait tous que tu en as caché sous ton lit, le coupa Nutellcraft. - Bref, revenons au sujet initial… quelqu’un pense à une solution ? Le silence remplit l’assemblée pendant quelques minutes. Tous réfléchissaient à une solution. Puis, Feutarse rompit le calme : - Personnellement je n’en vois qu’une… Il faut qu’on parte. Je sais qu’on a mis du temps à construire tout ce village, mais on finira tous par y passer à cause des monstres ou pire, devenir fous. - Partir où sombre idiot ? répondit guigui49800. D’un côté on a la forêt pleine de monstres (et je préfère devenir fou que pousser comme un ciblé un coffre rempli d'obsi au milieu de la forêt) et de l’autre… Pendant quelques secondes, le silence revint. -… la mer. Mais c’est complètement fou ça aussi. On ne sait rien de ce qu’il y a. On n'a même pas de bateau, et qu’est ce qui nous prouve qu’il y a quelque chose en face de cet océan ? C’est du suicide pur et simple. Le brouhaha suivant la déclaration obligea les deux chefs du village de couper la séance et de la reporter au lendemain, ou plutôt vu l’heure avancée au soir suivant. - Reposez-vous. Une fois que chacun aura les idées claires, nous reprendrons cette discutions. A ce soir, ici, à la même heure ! » Quelques heures plus tard, chacun revint. Tous avaient les visages graves et tirés par la fatigue : Nombreux étaient ceux n’ayant pu dormir, trop travaillés par cette proposition folle. Un sentiment de malaise emplit la quinzaine de villageois, tous sachant pertinemment qu’ils s’apprêtaient à prendre une décision compromettant leur existence ou bien leur offrant un futur aussi riche qu’heureux. Descamps commença le débat : « - Qui a réussi à dormir ? Une main s’éleva. Évidemment, Sakesto avait roupillé comme un bébé. - Bon, nous sommes face à un problème assez important. Certain jugent ça suicidaire. D’autres sont d’accord pour dire que c’est la seule décision. Je vais vous demander seulement deux choses : Débattons sans dérive et ne partons pas si un seul d’entre nous s’y oppose. Tout le monde est d’accord ? Les uns après les autres, ils hochèrent la tête, puis Apoly brisa le silence : - Il n’y a vraiment aucune autre solution ? Il faut étudier toutes les possibilités avant de se concentrer sur celle là. - Il n’y en a vraiment aucune, non, lui répondit Marlun. Il va falloir se résoudre à prendre la mer. Je fréquentais beaucoup les bars de New-Stendel et les marins me faisaient rêver. On les croyait perdus depuis plusieurs mois quand ils débarquaient, heureux de se payer une bière et de conter leurs aventures. Je peux vous dire que c’était une vie ! Peut être qu’en y travaillant on pourrait essayer de construire une embarcation ? - C’est bien beau mais tu n’as jamais vu un bateau de ta vie, le coupa Apoly. Et n’oublie pas : Il doit loger une quinzaine de personnes et surtout contenir tous nos coffres ! Ton navire va être un sacré bâtiment, imagine la taille de l’hôtel de ville… Va faire naviguer ça ! - On est d’accord pour dire que c’est notre seule chance. De plus, on a suffisamment de bois pour faire des essais. C’est notre seule chance, il faut essayer. Puis, se retournant vers Descamps, il demanda : As-tu une feuille ? Descamps attrapa derrière lui un livre, l’ouvrit à la fin et en déchira une page qu’il lui fit passer. - Je vais me mettre à élaborer des plans, puis si certains veulent m’aider, on fera des tests. On verra bien si ça ne tient pas la route ! - Je suis disponible si tu as besoin d’aide, déclara Night_Wind. - Pareil pour moi, ajouta Lemacanul. Je crois en ce projet, et avec Night on a beaucoup voyagé, des bateaux on en a vu pas mal. » Bien vite une équipe de cinq personnes se lança dans des tests, avec pour but de faire voyager une quinzaine de personnes et un énorme entrepôt. Les plages furent réquisitionnées, et au fur et à mesure les techniques s’améliorèrent : ils gagnèrent en efficacité et en technique. Un premier test fut prometteur, mais pas assez grand pour les besoins d’un village entier. La coque fut détruite puis agrandie, puis de nouveau détruite et une dernière fois reconstruite, afin d’obtenir au final une embarcation gigantesque. Les tests s’avérèrent concluants : facilement manipulable, il possédait une cale capable de contenir de quoi se lancer une fois arrivés. Mais la destination restait un sujet important. Comme pour chaque décision importante, une nouvelle réunion eut lieu. Cette fois ci, les habitants étaient moins tendus : au début de la construction, seulement cinq employés s’échinaient à produire quelque chose flottant. Mais le projet était très différent des lassantes taches de récolte et bien vite les membres se relayaient pour aider Marlun, constructeur en chef du navire. Cette fois-ci, ce fut lui qui débuta la séance : « - Je suis très heureux de vous annoncer que la construction du navire est quasiment terminée ! Il reste à aménager un espace pour les coffres et à déménager les lits de chacun. Il va falloir qu’on accélère notre production de laine : Les voiles ne sont pas encore terminés, et à part si vous avez envie de ramer… - Bravo à toute l’équipe et à toi marlun répondit Cackie. Maintenant qu’on a un moyen de transport, on doit choisir. Se lancer à l’inconnue, droit devant ? On peut tout gagner ou tout perdre. Mais avec un stock suffisant de nourriture, on peut tenir longtemps. Quelqu’un a quelque chose à rajouter ? Ou on passe au vote ? - On a eu le temps d’y réfléchir depuis, et je suis sûre que notre embarcation tient la route. Dans le pire des cas, si on ne retrouve rien lorsque nos stocks de nourriture s’épuiseront, on aura qu’à faire demi-tour. - Si tout le monde n’a rien de plus à dire, on peut passer au vote. Pour ne contraindre personne, Descamps distribua des feuilles à chacun pour garantir l’anonymat des votes. Chacun avait conscience de prendre une décision très importante, mais la construction du navire avait permis d’y réfléchir plus profondément, et bien vite les papiers furent tous ramassés. - Passons au dépouillement. Apoly, tu es le plus jeune ici, je te donne l’honneur de t’en charger. C’est avec joie que les deux dirigeants, qui choisirent de ne pas voter tout les deux pour ne pas influencer le vote, découvrirent qu’aucun villageois ne s’opposait au départ. C’est le visage grave que Descamps enchaîna : - J’espère seulement qu’on ne fait pas la pire erreur de notre vie. . .. Mais trêve de bavardage, on a du pain sur la planche ! Il faut que chacun transporte ses affaires personnelles dans sa cabine et qu’on commence à transporter les coffres. Ça va être lourd et long, mais en s’y mettant tous on devrait s’en sortir d’ici une semaine. Guigui49800, tu es notre tavernier, pourrais-tu te charger de la gestion de la nourriture ? Elle sera vitale durant le voyage. - Sans problème capitaine ! plaisanta-t-il. - Je ne serai pas le seul capitaine, nous devrons surveiller la barre à tout moment du jour et de la nuit, en divisant la journée en trois, on devrait s’en sortir avec Marlun et Cackie. Demain sera un grand jour ! Reposez-vous bien, on va avoir beaucoup à faire. Le lendemain, tous se mirent à la tâche. Le premier jour, ils commencèrent par investir leur cabine respective, transportant lits et souvenir personnel. Puis on remplit une salle de détente de tous les récits et archives de rapport que chacun des deux chefs s’efforçaient de rédiger chaque soir. Le lendemain, ils s’attaquèrent au transport des coffres. Bien que les réserves de bois fussent presque insignifiantes à cause de la construction, les stocks d’obsidienne censés être commercialisés et surtout subvenir aux besoins dans le cas d’une absence sur le nouveau territoire étaient quand à eux les plus importants de tout l’entrepôt. Mais après quatre jours de dur labeur, le drapeau fut hissé, et les villageois se félicitèrent de leur rapidité. Durant tout le transport ils dormirent dans leur nouvelle maison, puisque leurs affaires étaient déjà chargées. L’entrepôt et tout le village étaient devenus vide : les maisons les plus charmantes avait perdu leur attrait une fois les décorations les plus précieuses enlevées. Ainsi, une nouvelle ville fantôme naissait sur Nimps. Et il n'y avait que deux preuves du fait que des humains l'avaient habitée ; un parchemin placardé en travers de la porte permettant d’entrer dans le village, dans le cas où un voyageur égaré découvrait le village : Et un poème, gravé sur le mur d'une maison, rongé par la végétation et par le temps : Le Temps… Cruel et sans pitié, Chute éternelle dans l'abîme, L'abîme des âges, mais aussi L'abîme de la nuit sans fin, Il nous guette de ses yeux noirs Noirs comme l'abîme, le lieu de son matin ; Noirs comme l'abîme, le lieu de notre fin ; Noirs comme l'abîme, l'abîme de la nuit sans fin. Ne nous voit-il pas, nous, pauvres mortels Le suppliant de s'arrêter, Le suppliant de se retourner Hors de l'abîme de la nuit sans fin? Il continue son chemin sans nous écouter, Insensible aux hommes implorant sa pitié, Se contentant de noyer chaque espèce Dans l'abîme de la nuit sans fin. Il prend tout, humain, animal, Végétal, et même inanimé Pour tout plonger dans la mort et l'oubli, Dans l'abîme de la nuit sans fin. Il sépare tout, tel le Diable, semeur de tristesse, Semeur de désespoir, semeur de mort, Et son océan se remplit des pleurs des désunis, Désunis par la chute dans l'abîme de la nuit sans fin. Ses sbires, les horloges, annonciatrices de l'heure fatale Auront forcé chaque être à le supplier De suspendre son vol, de regarder en-dessous, vers la Terre, Mais lui, en-dessous, ne voit que l'abîme de la nuit sans fin. Chapitre 4 La première semaine passée à naviguer se passa sans encombre. L’inventaire précis fait par le tavernier, les pêches régulières du pêcheur et mêmes les quelques poulets emmenés à bord permirent de ne pas souffrir de la faim, les stocks s’estimant environ à deux mois encore. Guigui49800 passait ses journées dans une des salles les plus éloignées du bateau au fin fond de la cale, à confectionner des plats malgré les roulis incessants de la mer. Doué aussi bien sur l’eau que sur le sol, il était capable de cuisiner des plats dignes des plus grands chefs de la capitale à partir d’un œuf et de pain au plus grand plaisir de l’équipage, souvent exigeant après une éprouvante journée en mer. Le reste des membres de l’ancien village se relayaient pour maintenir le navire sur la bonne route, bien que le grand soleil et le vent arrière ne rendaient pas difficile les différentes manœuvres. Aux premiers jours du voyage, tirer sur des cordes à longueur de journée avait fatigué les plus résistants des membres. Mais au fil des jours et aidés d’une bonne organisation, ils s’habituèrent tous petit à petit à la vie de marin. Les trois capitaines, Descamps, Cackie et Marlun se relayaient quant à eux pour diriger la barre du navire et distribuer les ordres aux matelots. Pendant le court temps non passé debout en plein soleil et beugler des ordres, ils roupillaient sur les hamacs de la cale avec une bonne partie de l’équipage. Toujours à la recherche d’une terre à l’horizon dans cet océan qui paraissait infini, Nutellcraft siégeait à la vigie tout en haut du mat. Tous les espoirs des marins étaient placés dans sa bonne vue, et chacun attendaient avec impatience le moment où, peinant à se faire entendre, ils réveilleraient l’équipage d’un « TERRE EN VUE ! » annonçant le retour sur la terre ferme. Aux environs du neuvième jour, l’équipage semblait persuadé que l’ensemble du voyage se déroulerait aussi tranquillement que ses premiers jours. Mais lorsque Nutellcraft cria quelque chose, ce ne fut pas pour annoncer une terre mais pour faire remarquer les monstrueux nuages poussés par le vent en leur direction. En dessous, le ciel était strié d’éclairs et il faisait aussi sombre que lors d’une nuit sans lune. « - Mauvais signe, tout ça, glissa Descamps à Cackie. Éveillons tout l’équipage pour plus de prudence. Mais ne les affolons pas. ». Quelques minutes plus tard, tout le monde était sur le pont, guettant avec appréhension l’arrivée de la tempête. Chacun tentait de se rassurer, le navire semblait solide et suffisamment important pour ne pas risquer de se retourner. « - Bon, c’est l’heure de vérité, on va savoir comment a bossé Marlun ! Ce n’est pas pour te foutre la pression hein, mais on sera vite fixés. Vu le vent qui arrive de face, on a intérêt à baisser les voiles et à évacuer tout ce qui traîne sur le pont pour ne pas risquer que ça s’envole. Allez on s’y met, on a du boulot. Finies les vacances, on va passer à quelque chose de sérieux ! ». Une demi-heure plus tard, ils quittèrent le soleil pour entrer dans l’ombre. Le contraste fut terrifiant : Habitué à fendre les vaguelettes provoquant un léger roulis, le navire devait maintenant escalader des montagnes. Les trois capitaines, exténués de devoir livrer un véritable combat toutes les trente secondes, se relayaient avec difficulté. Plusieurs fois ils frémirent à l’idée de basculer sur le coté, et le vent de face les fit se détourner de leur direction initiale, car pour continuer à naviguer et ne pas se laisser dériver au gré des courants, ils durent virer de 90° pour prendre le vent de travers et ainsi avancer. Mais l’inexpérience des matelots fut vite payée : non habitués à une telle tempête, une voile fut trop tendue, et, menaçant d’arracher le mat d’où criait de peur Nutellcraft, déchira en deux morceaux la toile. Inutilisable, il ne resta plus que le foc. La petite taille de cette voile à la proue du navire ne garantissait pas une vitesse suffisante pour lutter contre les courants. Malheureusement, le pire restait à venir. Après environ un jour dans le noir le plus total, peu arrivaient à situer à quelle heure de la journée ou de la nuit ils se trouvaient. La plus grande voile déchirée, les marins exténués, ils ne virent pas au loin une autre embarcation sur la ligne d’horizon. A l’inverse, celle-ci semblait l’avoir trouvée, puisque bien vite elle convergea dans leur direction. Le vent arrivant par derrière pour elle, elle fut vite à mois d’un kilocube du navire des villageois. Puis un des passagers, se permettant une seconde de rêverie, remarqua qu’ils n’étaient plus seuls. « - Hé ! Regardez, il y a un autre navire ! Demandons leur de l’aide ! Tous prirent une seconde pour détailler du regard le navire. - Nous ne sommes plus seuls ! Les côtes ne doivent plus être loin ! Enfin notre voyage se termi… » Une détonation coupa nette le marin. Un éclair illumina le navire maintenant proche du leur. - Des pirates ! Des pirates ! cria, paniqué, l’ensemble de l’équipage. - Vite, les armures ! Les plus vieux, suivez-moi, on va vous équiper ! cria Descamps. - Les autres, derrière moi ! continua Cackie. On va chercher des arcs et des flèches, histoire de préparer le terrain ! - Marlun, dirige le navire ! Il ne faut surtout pas être de côté par rapport à eux, ils ont des canons, vu la détonation, nous pas, on va se faire descendre ! Fonce-leur dessus qu’on les prenne par surprise en les abordant ! » Les pirates décidèrent de se positionner pour les cribler de boulets de canon qui enverrait couler le navire en très peu de temps. Marlun fit mine de ne pas réagir, mais au dernier instant, cria : « Baissez les têtes ! » Surpris, tous exécutèrent son ordre. D’un grand coup de bras, il fit tourner la barre de plusieurs tours, faisant virer de bord le navire à la dernière seconde. La fixation inutile depuis que la voile fut déchirée craqua sous le coup brutal et balaya le pont à une vitesse capable d’assommer quelqu’un. Heureusement tous l’avait écouté, et la fixation finit sa course dans le mat adverse, qui menaça de lâcher. « A l’attaque ! cria Cackie, profitant de la confusion pour cribler de flèches les pirates déboussolés. Préparez-vous, ils arrivent ! Pensez à notre future ville, à la richesse et aux bières ! » Chapitre 5 Le premier pirate fut immédiatement repoussé. Mais les autres, ayant l'avantage du nombre, parvinrent à aborder le navire. Descamps tira son épée, et attaqua le pirate le plus proche. Trois villageois à sa droite, qu'il n'eut pas le temps de discerner, firent de même. La lame de son opposant décrivit une courbe mortelle devant lui. Descamps recula et la lame passa à quelques centimètres de lui. Il contre-attaqua. Le pirate s'effondra, mort avant d'avoir touché le sol. Il se retourna pour en affronter un deuxième dont il avait entendu les pas précipités. Celui-ci feinta à droite, et frappa. Descamps ne dut la vie sauve qu'au réflexe de plonger et rouler sur le côté. Un autre pirate vient aider son l'assaillant du villageois. Celui-ci recula d'un pas. D'un deuxième. Il para l'attaque du premier, fit un pas sur le côté pour éviter celle du second. Une désagréable impression le prit. L'un de ses assaillants s'effondra, trente centimètres d'acier écarlate dépassant de son ventre. Apoly tira sa lame du cadavre, et, profitant de l'effet de surprise, Descamps et lui défirent aisément le second. Sakesto haletait, de la sueur coulait le long de ses tempes. Cinq pirates se tenaient en face de lui. Il en avait déjà tué deux. Il recula. De l'endroit où il se tenait, seul deux ennemis pourraient l'attaquer ensemble. La peur le tenaillait, mais il savait que s'ils faiblissaient, c'en était fini d'eux. Un ennemi l'attaqua. Il para le coup d'estoc. Son épée passa sous la garde de son adversaire, trouva une faille dans son armure et s'y logea. La surprise se peignit sur les traits du pirate, qui s'écroula, une fontaine de sang jaillissant de son abdomen. Il voulut se retourner pour faire face au deuxième. Trop tard. Il tomba, inconscient. Une épée dans le flanc. Un cinquième pirate arriva, et alla attacher Sakesto, après l'avoir emmené à l'écart. Les quatre autres allèrent attaquer Apoly et Descamps. Nutellcraft était aux prises avec trois ennemis. Il les repoussait tant bien que mal, et, derrière lui, Marlun avait le temps de les attaquer avec son arc. Ainsi, deux pirates furent tués. Le troisième ayant levé son épée pour frapper, Nutellcraft passa sous lui et lui perça le ventre. Ils continuèrent à repousser les pirates de cette façon tout en se repliant vers les cabines pour que Marlun puissent reprendre des flèches quand il en manquerait. Quand ce fut le cas, il alla en rechercher, laissant Nutellcraft avec une défense réduite. Deux pirates en profitèrent pour l'attaquer aussitôt. Le premier lui donna un coup de taille. Il para. Le choc se répercuta dans son bras et son épaule. Il vacilla mais tint bon et raffermit sa prise sur son épée, bloquant la lame de son adversaire. Un coup de poing le cueillit au creux de l'estomac et le projeta en arrière, le souffle coupé. Frappa. Son ennemi recula pour esquiver, mais la lame du villageois traça un sillon sanglant sur son bras. En guerrier aguerri, il ne se laissa pas déconcentrer par la douleur. Il para un second coup. Un troisième. Mais pas le quatrième. Sa tête roula sur le bateau tanguant sous la tempête. Le villageois bondit en arrière, mû par un réflexe instinctif. L'épée du deuxième pirate s'enfonça dans son ras droit. Ses mâchoires se crispèrent. Il porta sa main gauche à sa blessure. Son ennemi leva sa lame pour l'achever, et l'abaissa d'un geste déterminé pour l'achever, un rictus méprisant et satisfait sur le visage. Cliquetis d'acier. La lame de Rafalle repoussa celle du pirate. Une lueur de peur brilla un instant dans les yeux d'Apoly et de Descamps, remplacée aussitôt par une ferme détermination. Cinq pirates les attaquaient. L'épée de l'un d'entre eux était rouge de sang. Ils avancèrent. L'un d'eux s'arrêta. Définitivement. Une flèche d'acier plantée dans la nuque. Derrière Descamps et Apoly, Cackie tira une nouvelle flèche de son carquois et se força à sourire. Profitant de l'effet de surprise, Descamps se fendit. Un pirate mourut, les vêtements déjà écarlates. Ses compagnons poussèrent un juron étouffé et attaquèrent. Rafalle et le pirate se dévisageaient. Puis le villageois attaqua. Sa lame en diamant traça un trait d'un azur éclatant dans l'air crépitant, traversa la légère armure du pirate et le tua sur le coup. Nutellcraft le gratifia d'un faible "Merci", puis ils se replièrent vers une zone plus sûre. Night_Wind se retrouva vite isolé. Un pirate l'attaqua, le villageois bondit vers lui et le décapita. Il se fendit et tua un autre ennemi, para le coup d'un troisième, feinta, lui trancha le bras et l'acheva. Il récupéra un bouclier sur le cadavre de son adversaire, puis para l'épée d'un quatrième pirate. Il l'attaqua, mais son assaillant esquiva et brisa le bouclier du villageois, qui se glissa sous lui et lui perça le ventre. Il jeta les restes de son bouclier inutile en direction d'un ennemi qui l'évita en se baissant et chargea le villageois qui lui enfonça son épée dans le flanc. Il profita de quelques secondes de répit pour jeter un rapide coup d'œil aux alentours. La plupart de ses amis s'en sortaient aussi bien, mais certains avaient l'air de peiner à prendre le dessus face à leurs adversaires. Il remarqua légèrement trop tard la lame d'un assaillant qui fusait vers sa gorge ; il bondit sur le côté, mais l'épée, traversant sa légère armure de cuir, traça une profonde entaille sur son bras gauche. Il ne put retenir un cri de douleur, puis se baissa pour esquiver la lame ensanglantée de son adversaire. Il recula pour éviter un troisième coup, puis heurta un mur. Il était acculé. Derrière le pirate, il vit plusieurs de ses compagnons, blessés, désarmés, vaincus, à la merci de leurs ennemis. Il pensa : "C'est la fin. Nous n'aurions jamais dû partir." Ils n'étaient plus trois, ils étaient sept. Sept pirates contre trois villageois. Cackie avait rangé son arc et tiré son épée. Descamps pensa : "Ça ne va donc jamais se finir ?". Apoly, aux prises avec deux pirates, fut sauvé plus dune fois par son armure en obsidienne. Il fut cependant blessé à la jambe et au bras, et avait la joue entaillée. D'un coup de revers, il acheva son premier opposant, puis, le second abattant sa lame, il bondit sur le côté et le frappa au bras. Le pirate riposta et lui arracha son épée des mains. Il recula. Son pied heurta un mur. Il était acculé. Descamps résistait, mais n'arrivait pas à prendre l'avantage. Il se baissa pour éviter un coup qui l'aurait décapité, leva son épée pour parer la lame du deuxième ennemi. Il recula, tenta de contre-attaquer. Les lames s'entrechoquèrent dans un fort bruit. Il dégagea sa lame et vit Apoly désarmé, à la merci de son adversaire. Il eut une demi-seconde d'hésitation. Elle lui fut fatale. Un des pirates, profitant de son avantage évident, le frappa du plat de son épée. "Mieux vaut un esclave à vendre qu'un ennemi à enterrer", disait la maxime. Descamps s'écroula. Cackie bondit sur le côté et frappa dans le même mouvement. Un de ses trois adversaires mourut. Il vit Descamps et Apoly vaincus, et sentit une sourde colère monter en lui. Irrésistible. Dévastatrice. Il frappa avec une vitesse et une force décuplées. Deux fois. Ses deux autres ennemis avaient rejoint le premier dans l'autre monde. Mais les trois pirates restants s'étaient rassemblés pour lui faire face. Il en tua un quatrième, puis sa rage se mua en un profond désespoir. Son épée glissait dans sa main à cause du sang qui s'écoulait des blessures qu'il venait de recevoir, et il était épuisé. Son armure cabossée et fendue par endroits était inutile et ne servait qu'à le ralentir. Un filet de sang coulait le long de sa bouche. Il frappa, et son épée se brisa contre celle de son adversaire. Un des fragments lui entailla le ventre. Il poussa un faible gémissement de détresse. Il était perdu. Rafalle et Nutellcraft se débarrassèrent sans problèmes majeurs de deux autres ennemis, puis ils se rendirent compte de la gravité de la situation. Descamps, Cackie, Apoly et Sakesto faits prisonniers, blessés plus ou moins sérieusement, Night_Wind en difficulté face à un adversaire, et les autres introuvables. Ils étaient peut-être le dernier espoir. Soudain, trois pirates tombèrent, percés d'une flèche. Tabasco25, Feutarse et Marlun rabaissèrent leur arc. Ils étaient couverts par Lemacanul, Guigui49800 et Adyms. La situation s'inversait. Les pirates, malgré leur fort avantage de nombre, étaient criblés de flèches avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Les six libérèrent les prisonniers après avoir vaincu les gardes, et les villageois prirent aussi l'avantage du nombre. Seize minutes. C'est le temps que dura bataille à partir de ce moment. Les pirates étaient désordonnés, et la confusion régnait dans leurs rangs. Pas un seul ne survécut. L'odeur écoeurante du sang flottait dans les airs. Suite à la bataille, les plus atteints parmi les villageois avaient été placés dans leur couchette, pendant que les autres s'étaient réunis dans une cabine. « - On a eu de la chance, on aurait pu y passer. Ces pirates ne signifient qu’une chose : nous ne sommes plus très loin ! - Ils venaient de droit devant nous, commenta Nutellcraft. La tempête a l’air de se lever, continuons dans cette direction ! - Nos réserves de nourriture s’épuiseront d’ici une semaine. C’est capital qu’on atteigne la terre vite ! ». Quelques jours plus tard, tous eurent le soulagement d’entendre Nutellcraft, reprenant son rôle en haut du mât crier la phrase les délivrant. Une immense forêt s’étendait à la droite du navire, une plaine à gauche où des constructions humaines étaient visibles aux loin. Au centre, une baie était idéale à la construction d’une cité commerciale. Le bateau accosta sans difficulté sur une presqu'île à l’entrée du site, et tous débarquèrent dans une effusion de joie agrémentée des dernières bières en stock. La fête dura toute la nuit, et fut prolongée le lendemain. Après une reposante nuit de sommeil toujours dans le navire, les habitants purent commencer la construction d'une nouvelle ville. Ainsi naquit Namnis. Screen de la bataille : Autre screen en vrac : Remerciement : Toute la ville de Namnis, totmos, Teauorent, theor67.
  19. Bon, maintenant que la taverne est finie, passons à l'entrepôt. Le top serait qu'on ait fini l'intérieur avant Lundi. Que faut il faire ? Partie droite = à droite depuis la ville, à gauche depuis la mer. Partie gauche = l'inverse. La première chose urgente est de télécharger la map et d'équilibrer les deux cotés. En effect, essayez d'aller faire un escalier comme dans la partie droite dans la partie gauche et vous verrez le soucis. Une fois ce défaut corriger, il faut reproduire les coffres placés dans la partie droite à l'étage sur la partie gauche. C'est des infos rapide car j'ai pas beaucoup de temps, mais je vous dirais IG demain plus profondément. C'est pour donner à faire aux premiers réveillé . Bonne journée à tous,
  20. Date : 26 mai Participant : Descamps Description : (Avec Apoly) extérieur de l'auberge terminé, (avec night, loren, rafalle) avancé dans l'extérieur et l'intérieure, (avec cackie) prototype de rayon de coffre selon les métiers, minage (pas encore remonté mes récolte) et farming de 5 stacks de flint. Pour Loren et tout les autres qui voudraient participer à l'entrepôt, direction le post dans la partie projet. EDIT : J'oubliais et cackie aussi ! Expédition Nether avec Cackie et Apoly, on a ramené 2 stacks et 32 de flow et 22 blaze road.
  21. C'est pas lundi ? Ah merde . Vous accepterez les projets en retard de moins de 24 heures ?
  22. Plop ! Pour connaitre benjamin, quand il commence quelque chose, il a la détermination de l'achever jusqu'au bout. Donc je vous conseille de l'adouber, ou il vous cassera les pieds encore et encore ! Je rigole, ce joueur à toute les qualités nécessaires.
  23. Fallait être là cet aprem ! On était 9 de connecté sur la ville .
  24. Avant tout je tiens à m'excuser, la différence entre le texte et humble c'est qu'on met pas de ton dans la voix du premier, c'est pour ça que je préfère le dernier. En aucun cas c'était agressif, j'essayais juste d'argumenter et qu'on soit bien d'accord sur tout . Le problème c'est que ce qui ne sont pas actifs soient ils l'ont signalés sur notre topic des absences, soit ils ne passent pas sur le forum. Toujours est il que ça partait d'une bonne intention . Mais vraiment c'était pas le but te démonter. Encore une fois cette auberge on s'est mal compris. Je dis clair et net et c'est officiel : Continuez l'auberge ! Mais je croyais que tu disais que tu allais pas te baser sur les plans mais créé un nouveau bâtiment, ce qui aurait été une perte de temps. La c'est le piiire de l'incompréhension. Je te disais juste que pour plus de lisibilité, fait un nouveau topic ! Les deux sujets n'ont rien à voir et on serait ravi d'accueillir ton agence à Namnis. Mais fait un autre sujet pour que ce soit clair, que le débat ne soit pas double. L'accueil au contraire est très chaleureux, et la construction des première muraille va bientôt débuter, on pourra clairement voir un centre ville dans lequel on pourra mettre ton agence si tu es prêt à changer d'avis. Mais pense à faire un autre sujet qu'on s'emmêle pas . Love comme dirait Nutell, on est sur un jeu. Encore une fois une discussion humble aurait été plus approprié et aurait éviter tout ce bordel.
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