Aller au contenu

SL Chronicles


SL
 Partager

Messages recommandés

Malgré quelques petites fautes (notamment des -t oubliés à la fin des verbes au passé simple) , je trouve ton récit absolument palpitant. Bien que le début soit écrit sans grand style, un peu comme une succession d'action entrecoupée de quelques descriptions, tu t'es bien amélioré depuis et les scènes d'action et les sentiments sont décrits avec talent. Je ne savais pas les plumes si belles dans la patte des lapins!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop !

 

Merci, ça me va droit au cœur :D ! Je suis justement en train de les corriger (et j'en rajoute des "t" !!!) et de rajouter des passages dans les premières parties pour rendre le tout plus intéressant ;).

 

Bon jeu et merci encore ! La suite arrive bientôt, d'ici la fin de semaine prochain peut être :roll:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

QUOI??? Qu'entend-je?! Tu rajoutes des passages?!

Oh rage, Oh desespoir, Oh vieillesse ennemie!

Pourquoi ai-je tant vécu pour vivre cette imfamie?

Un lapin écrivant une si belle et longue histoire...

Pour la réécrire ensuite!!!

Je me meurs de desespoir,

Devant la longueur d'un récit a en prendre la fuite!

 

Tu remarqueras la façon dont j'ai detruit un si beau texte et les techniques de la versification en seulement 4 vers ! xD

 

Bien sur, c'est de l'humour! ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais alors... Il faudrait faire un changelog histoire que tes anciens lecteurs puissent en profiter sans tout relire! Pasque c'est sympa,c'est bien écrit mais relire toutes les chronicles pour quelques changements ça devient vite ennuyeux... Enfin sinon je peux toujours survoler le texte et m'arrêter quand il y a du nouveau :D mais bon...

Il me tarde de lire le prochain chapitre!...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop !!

 

J'avais faite des promesses que je n'ai pas tenues... Argh :o !!

Je vous présente mes excuses pour ce lâchage complet que j'ai fait au niveau des Chronicles ces derniers temps mais je n'avais pas trop de temps à y consacrer :(. Pour combler votre attente voici un bout de la suite de la bataille. Pas énorme mais bon ça viendra au fur et à mesure ;).

 

Pour information, j'ai achevé de tracer le plan de l'histoire qui mènera à la fin des Chronicles (ou tout du moins de cette première partie je ne sais pas...). Je vous rassure quelques chapitres sont encore au programme, cependant la fin viendra "rapidement". Après cette fin je verrai si j'ai encore autant de temps à consacrer à ce RP (j'ai d'autres projets d'écriture en cours). Si oui je poursuivrai "normalement", si non le récit prendra peut être la forme de chapitres plus éparses une peu comme les Tales of Minefield de Tybalt.

 

Bonne lecture !!!! Comme d'habitude n'hésitez pas à commenter etc... :P

 

:air: :air: « - Et voila, on ne doit plus être loin du bâtiment central maintenant. »

:air: :air: Un tunnel tout juste assez haut pour les fourmis se trouvait devant le petit groupe.

:air: :air: « - Forcément ça va plus vite avec ta magie SL. Mais nous n’avons fait que la première partie de notre travail, le plus dur arrive. Tout le monde est prêt ? interrogea Corderaide. »

:air: :air: SL frissonna.

:air: :air: « - Que se passe-t-il ?

:air: :air: - Je ne sais pas Corderaide, une sensation étrange m’a envahi quelques instants. Je ne saurais la décrire. »

:air: :air: Corderaide se concentra un court instant.

:air: :air: « - Damned, s’écria l’assassin qui chérissait les anciennes formes de vulgarité, un mage ! Il ne fait aucun doute qu’il t’a repéré !

:air: :air: - Et ?

:air: :air: - Et si on ne se bouge pas vite fait on va avoir des problèmes ! Les mages de Kalyn sont connus pour être aussi cruels et impitoyables que leurs mercenaires de compagnons.

:air: :air: - Bon et bien on va accélérer un peu le plan alors. »

:air: :air: SL se concentra et fit appel à ses pouvoirs. La terre et la pierre au dessus de leurs têtes se soulevèrent. Une explosion retentit alors quelques cubes plus loin, dissipant la concentration du lapin. Sa magie lui échappa, faisant voler le sol en éclats. Corderaide ne perdit pas son sang froid.

:air: :air: « - Allez vite on sort, SL on s’en tient au plan initial, tu neutralises les canons pour faire débarquer Chimé ! J’essaye de voir où en est Operamundi et je m’occupe du mage ! Les autres vous nous protégez ! »

:air: :air: Ils bondirent hors du trou béant creusé par SL et se retrouvèrent au centre de la citadelle. SL chercha des yeux le navire mais il ne le trouva pas. Les quais avaient pourtant été attaqués au vu de leur état. En leur centre trônait une forme indescriptible et en proie aux flammes. SL reconnu dans les débris des parties du navire. Aucune fourmi ne paraissait pourtant combattre les mercenaires qui couraient vers eux. Il se tourna vers Corderaide et aperçut l’autre front de combat. Quelques fourmis affrontaient de bien trop nombreux mercenaires et Operamundi gisait au sol, une dague plantée dans la poitrine. Corderaide se tourna vers le lapin.

:air: :air: « - Souviens toi de ce qu’on a dit, tu dois te contrôler ! »

:air: :air: Mais SL ne l’entendit pas. Il voulait se précipiter vers Operamundi pour l’aider, il voulait retrouver Chim3xkon3ko, il voulait aider les autres et il voulait accomplir sa vengeance. Il se laissa aller et ses pattes s’entourèrent d’un halo lumineux. La terre trembla et des blocs de pierre se levèrent.

:air: :air: « - SL calme toi, ce n’est vraiment pas le moment ! »

:air: :air: Mais les hurlements de Corderaide ne lui parvenaient plus. La haine et la colère envahirent le lapin qui laissa libre cours à sa magie. La muraille s’écroula entièrement, ouvrant une issue pour les fourmis acculées. Les lourdes pierres furent projetées sur quelques groupes de mercenaires ainsi que sur certains bâtiments. L’incendie des débris du navire fourmi gagna en intensité et un fouet enflammé en sortit, brûlant tout les hommes se trouvant à proximité. Soudain SL fut projeté au sol. Sa magie revint instantanément sous son contrôle et il se releva. Le mage lui faisait face et activait déjà un nouveau sort. SL ne sut jamais quel maléfice lui avait réservé son ennemi. Corderaide avait en effet déjà planté une de ses dagues dans le cou de ce dernier. Le corps sans vie chuta lourdement tandis que l’assassin se retournait.

:air: :air: « - On ne peut rien faire de plus pour le moment, SL tu as le contrôle c’est bon ?

:air: :air: - Oui. Désolé…

:air: :air: - Suis moi, on doit trouver leur chef et mettre fin à tout ça. Les autres vous devez trouver les survivants et les évacuer au plus vite. Séparez vous en deux groupes, un qui combat, l’autre qui transporte les blessés et les soigne ! »

:air: :air: SL et Corderaide coururent vers la tour centrale de la citadelle. Le lapin songea au sang froid dont avait su faire preuve l’assassin. Sans lui il serait sans doute déjà mort. Il devait lui aussi garder son calme à présent.

 

:air: :air: Le chef des garde entendit l’explosion du navire puis vit le sol de la citadelle exploser à son tour. Un nouveau groupe d’ennemis en sortait. Il devait revoir sa stratégie de défense, cela n’était pas prévu ; heureusement le mage pourrait s’en occuper. La muraille proche s’écroula et une partie de ses hommes fut écrasée par les pierres. Echappant à ce triste sort, il vit le mage à terre et deux silhouettes qui couraient vers la tour centrale. Il ne pouvait pas les laisser aller plus loin sinon Goltrung le tuerait après s’être débarrassé d’eux. Il ordonna à ses hommes d’attaquer les nouveaux arrivants et s’élança à la poursuite de Corderaide et SL avec cinq mercenaires. Soudain une ombre apparu devant lui, le forçant à stopper sa course. Une voix lui parvint, puissante, maléfique.

:air: :air: « - Où crois-tu aller comme ça ? Tu t’es bien amusé tout à l’heure, à mon tour maintenant ! »

:air: :air: Le chef des gardes reconnut la silhouette d’Operamundi. Mais les yeux de l’être qui se tenait en face de lui étaient étranges et un halo rouge l’entourait. Une grimace effroyable déformait son visage, comme s’il était en proie à un difficile combat intérieur. Il fut alors ébloui et ressentit une grande chaleur. Le champ de bataille se transforma quelques instants en un immense brasier dont les craquements furent recouverts uniquement par le dernier cri d’horreur du chef des gardes.

:air: :air: SL et Corderaide se retournèrent et virent les flammes qui englobaient toute la zone allant de la muraille jusqu’au trou par lequel ils étaient sortis. Ils ne purent cependant s’en soucier plus et poursuivirent leur route. Utilisant une des nombreuses flammes à proximité, SL embrasa la porte de la grande tour et ils entrèrent.

:air: :air: « - SL, l’escalier est là, notre cible doit se trouver en haut. »

:air: :air: Il se précipitèrent dans l’escalier en colimaçon et montèrent les étages. La tour paraissait bien plus haute que de l’extérieur et la course dans l’escalier sembla durer une éternité. Ils parvinrent au dernier étage et se trouvèrent devant une gigantesque porte dorée.

:air: :air: « - Ecarte toi Corderaide, je vais l’ouvrir avec ma magie.

:air: :air: - Non, elle est ouverte, il suffit de la pousser.

:air: :air: - Mais comment le sais tu ?

:air: :air: - Je sens les mages, et eux aussi nous ont senti… »

 

:air: :air: Face au plan de répartition de ses effectifs, Goltrung était embarrassé. Le chef des gardes semblait gérer la situation mais la citadelle avait subi des dégâts. Le Jirshün devait rentrer le lendemain dans la journée et il ne supporterait pas de voir sa ville dans un tel état. Il avait de plus emporté avec lui une grande partie de leurs hommes et ceux-ci auraient besoin de se reposer avant d’être pleinement opérationnels. La citadelle se retrouverait donc avec des défenses affaiblies pendant une à deux journées. Il était indispensable qu’ils écrasent au plus vite ces insectes afin de remettre un maximum de choses en état. Un mage le tira de ses pensées.

:air: :air: « - Hartäg, ils arrivent.

:air: :air: - Combien sont-ils ?

:air: :air: - Deux.

:air: :air: - Préparez vous à les accueillir. »

:air: :air: La porte de la salle du trône s’ouvrit alors, laissant apparaître un être blanc chétif suivi d’une créature semblable à un lapin.

 

:air: :air: Corderaide entra dans la salle du trône, suivi par SL. La pièce était immense et entièrement aux couleurs des mercenaires de Kalyn. Des drapeaux ornés du soleil rouge à six branches sur fond noir recouvraient les murs et une grande fresque représentant un navire entièrement fait d’or flottant dans les airs surplombait le trône. Quelques dorures judicieusement placées donnaient une impression de richesse à l’ensemble, ce que confirmait le trône en or sur lequel se trouvait Goltrung. Le reste de la salle était un grand espace, le sol rouge et noir devant sans doute être recouvert de chaises ou tables selon les occasions. SL et Goltrung se reconnurent immédiatement. Ce dernier écarquilla les yeux tandis que les trois mages se plaçaient entre lui et les deux intrus.

:air: :air: « - Tiens tiens, le lapin-mage de l’île que nous avons détruite. Que puis-je faire pour toi ? ajouta-t-il ironiquement.

:air: :air: - Où est-elle ? l’interrogea SL.

:air: :air: - Où est qui ?

:air: :air: - Lilwenn, l’autre mage qui était avec moi ce jour là. Elle me suivait, vous l’avez capturée j’en suis certain. Dites moi où elle se trouve et nous vous laisserons peut être en vie !

:air: :air: - Sache, lapereau, que nous mettons un point d’honneur à ne jamais faire de prisonniers sauf lorsque nous devons les interroger. Nous avons détruit l’îlot, rien de plus. Si ta petite amie n’est plus avec toi, c’est qu’elle est morte. A moins qu’elle n’ait trouvé un autre, euh, lapin qui s’y est mieux pris que toi.

:air: :air: - Je t’interdis de me tutoyer et de rire de moi.

:air: :air: - Et que me feras tu si je ne cesse pas vermisseau ? Toi et ton ami ridiculement petit oseriez vous penser pouvoir venir à bout de trois mages avant de m’affronter ? Je n’apprécie pas les gens prétentieux, et par-dessus tout je n’aime pas que l’on remette en cause mon honnêteté. Nous ne faisons pas de prisonniers sans raison, nous n’avons capturé personne ce jour la ! »

:air: :air: Corderaide regarda brièvement le lapin sans relâcher son attention.

:air: :air: « - Reste calme surtout SL, nous n’avons pas le droit à l’erreur. »

:air: :air: Mais cette instruction n’était pas nécessaire. SL était calme, très calme même. Il se sentait possédé de cette détermination froide, cruelle, qui précédait le meurtre.

 

:air: :air: Le lapin activa sa magie en même temps que les trois mages mercenaires. L’un d’eux se plaça devant Goltrung afin de le protéger tandis que les deux autres choisirent chacun une cible. Corderaide s’élança et, avant que son adversaire ne puisse utiliser sa magie, lui fit passer une dague en travers du corps tandis qu’avec l’autre il visait le cou. Mais à sa grande surprise son bras traversa également le corps du mage ainsi que sa seconde dague, son second bras et l’ensemble de son être.

:air: :air: « - Mais qu’est-ce… »

:air: :air: Il n’eut pas le temps de finir sa phrase et para tant bien que mal la lame magique invoquée par son ennemi et qui visait son cœur. Le choc le fit reculer de quelques cubes et le mage profita de ce court instant pour invoquer deux épées qui fondirent sur Corderaide. Ce dernier analysa la situation. Il n’avait pas le temps de se rétablir pour esquiver et ne pouvait pas parer les deux projectiles. Il décida donc de cesser de résister et de se laisser tomber au lieu de se rétablir. Il chuta donc lourdement sur le sol tandis que les deux épées finissaient leur course dans le mur. Corderaide se releva promptement et fit face à son adversaire. Il devait réfléchir et trouver un plan.

:air: :air: SL se concentrait sur son environnement proche. Peu d’éléments lui paraissaient utilisables pour le combat dans la pièce et il ne connaissait pas les capacités du mage qui s’opposait à lui. Ce dernier ne lui laissait d’ailleurs pas le loisir de les découvrir et semblait attendre que le lapin attaque en premier. SL fit un pas en avant ; le mage quand à lui fit un geste de la main et prononça quelques paroles inaudibles. Deux squelettes et un zombie apparurent soudainement devant lui et se dirigèrent vers le lapin. Ce dernier se concentra et repéra les torches qui illuminaient la pièce. Les flammes obéirent à sa volonté et il ne resta très rapidement plus rien des trois misérables invocations du mage.

:air: :air: « - Il faudra tout de même un peu plus que ces pitoyables monstres pour me terrasser, lança-t-il à son adversaire.

:air: :air: - Et bien voici de quoi t’occuper quelques instants. »

:air: :air: Le mage incanta une fois de plus et une vingtaine de monstres apparurent. Zombies, squelettes, araignées, creepers, endermens… SL se trouva confronté à une sélection des plus sympathiques animaux du monde connu. Il voulut reculer mais ces derniers l’entourèrent. Le lapin comprit alors qu’ils étaient sous le contrôle de son ennemi, ce qui augmentait considérablement leur intelligence. Il ferma les yeux et se concentra.

 

:air: :air: Une lame siffla près de l’épaule de Corderaide qui passa une fois de plus à travers son opposant. Il jeta un œil du côté de SL et vit une vague de monstres qui l’entourait. Son ami s’en sortirait sans trop de difficultés, les invocateurs n’étaient pas difficiles à vaincre une fois qu’on s’était débarrassé des créatures invoquées, ce qui n’était pas le cas du mage qui se tenait face à lui. Son adversaire possédait en effet un pouvoir très embêtant : il pouvait se rendre immatériel à volonté. Cela l’empêchait certes d’attaquer tant qu’il ne redevenait pas matériel mais avec les lames qu’il invoquait et projetait magiquement il fatiguait ses ennemis jusqu’à leur porter le coup final. Corderaide réfléchit. Il devait trouver une solution pour forcer le mage à prendre sa consistance normale au moins le temps d’une attaque. Un grand fracas retentit alors sur sa droite. SL avait décroché plusieurs pierres du mur, du sol et du plafond et les faisait tourner à grande vitesse autour de lui en avançant vers le mage qu’il affrontait. Les monstres que ce dernier invoquaient au fur et à mesure étaient littéralement broyés par la tornade de pierres entourant le lapin qui bondit sur son adversaire. Le mage, surpris par cette manœuvre, incanta rapidement et dix creepers popèrent devant lui. Il se rendit alors compte de son erreur. Les monstres étaient trop proches de lui et, quand le lapin s’approcha, ils explosèrent, balayant les pierres, le mercenaire qui finit écrasé sous lesdites pierres et le lapin qui fut projeté à l’entrée de la pièce. Corderaide ne put réprimer un sourire, ils avaient un ennemi de moins à combattre et SL n’avait quasiment pas utilisé ses pouvoirs. Son sourire se transforma en grimace de douleur lorsqu’une lame entailla son cou. Son ennemi l’avait raté de peu, ce moment d’inattention aurait pu lui être fatal.

:air: :air: « - Et bien Corderaide tu t’en sors ? Besoin d’aide ?

:air: :air: - Sans doute oui, notre ennemi peut se rendre immatériel à volonté. Tu vois une solution ? »

:air: :air: Le lapin acquiesça et se concentra. Le mercenaire redevenait forcément matériel lorsqu’il utilisait sa magie, il n’aurait donc aucun mal à le vaincre s’il préparait correctement son attaque. Il fit le vide intérieurement et la température de la pièce baissa brusquement.

:air: :air: « - H…h…hé mmmmais arrrrrrrête SL t..t…t’es comp.p..plètement givré tu vas tous nous t….t..t…ttttuer !!! cria tant bien que mal Corderaide.

:air: :air: - Je fais ce que je peux, répondit le lapin, ce n’est pas facile de tout concentrer en un seul endroit ! »

:air: :air: Le mage immatériel voulut profiter de l’occasion qui se présentait à lui et invoqua deux poignards. Mais SL fut plus rapide et, lorsqu’il ouvrit les yeux, projeta sa magie sur le mercenaire qui se trouva instantanément gelé. Corderaide bondit alors sur le mur contre lequel il s’appuya en récupérant les deux épées qui y étaient plantés. Il tournoya dans les airs, atterrit face au mage congelé, les lames croisées devant lui et les décroisa d’un coup sec et puissant, lui tranchant net la tête dans un bruit de glace brisée.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme d'habitude une suite fort sympathique! Un peu d 'action de taille, épatant! ^^ Une vraie bouffée d'air frais tes Chronicles! J'adore !

j'ai hâte de lire la suite tout comme le RP que tu nous concocte pour Rive d'Or! Enfin j'ai hâte (et je suppose ne pas être la seule) mais prends ton temps quand même! C'est pas comme si il y avait le feu au lac! ;)

Bon courage et (toujours) bonne continuation!!!

++

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sincèrement, on se croirait dans un grand Zelda (trouver le point faible de l'ennemi...) . J'aime :D et j'imagine même la porte qui se déverouille à la fin du combat :P

Niveau critiques il n'y a pas grand chose à part le fait qu'ils discutent en combattant, ce qui me fait quand même serrer les dents pour le temps qu'ils perdent par rapport à leur ennemi (il a tout loisir de les attaquer) et parce que cela renforce le côté "mécanique" de ceux-ci (ils n'entendent même pas leurs ennemis discuter du moyen pour les tuer).

Pour la partie éloge tout a déjà été dit dans d'autres posts. :) Ah si, quasiment aucune faute d'orthographe (celles que j'ai repéré sont minimes)

 

Continue! [barrer]On t'aime[/barrer] Enfin faut pas exagérer... :P

 

Ps: Ah oui aussi, préviens-nous quand tu changes des choses plus haut qu'on puisse relire!

Mais j'y pense, Lilwenn pourrait être la princesse! Et le chef pirate Ganondorf? ('fin faudrait peut-être que j'arrête le délire :P )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop !

 

On remerciera mon pare brise en morceaux de m'avoir permis de disposer de deux heures à attendre chez Carglass sans connexion internet :D ! Du coup voici la suite et fin du chapitre 10 (la loi du talion), qui va survivre, qui va mourir, SL retrouvera-t-il Lylwenn ? Vous saurez tout ça après ce court paragraphe :D !!!

 

 

:air: :air: Corderaide se rétablit élégamment sur ses pieds tandis que le morceau de glace qu’il venait de trancher tombait derrière lui. Il n’y prêta pas attention, lâcha les deux épées et se saisit de ses lames.

:air: :air: « - Yeah !! Ca c’est de l’attaque coordonnée, on est bons SL, on est super bons ! Plus qu’un et après on botte les fesses du gros m… »

:air: :air: Le bout de chanvre senti un choc à l’arrière de son crane et s’écroula, inconscient. Le mage immatériel lui avait écrasé le pommeau d’une des épées sur la tête et se saisissait à présent de lui.

:air: :air: « - Alors lapin, que fais-je de ton ami ? Si tu te rends gentiment il a une chance de s’en sortir. »

:air: :air: SL ne savait quoi répondre. Il vit alors le morceau de glace au sol et comprit. Le mercenaire avait suivi son regard.

:air: :air: « Votre attaque était bien pensée, mais vous n’avez pas recueilli suffisamment d’informations. Je suis réellement immatériel lorsque je le choisis. Pas uniquement constitué de molécules de gaz. Je te remercie toutefois d’avoir pensé à cette option, ça m’a donné une belle ouverture dans la défense de cette petite fourmi. Bon alors je l’égorge maintenant ou tu te rends ? »

:air: :air: Le lapin hésita un court instant. Il songea à une fausse reddition mais ne savait pas comment l’exploiter. Tant que Corderaide serait inconscient, il serait coincé. Il ne pouvait pas non plus attaquer de front, de peur de blesser son ami. Soudain il vit ce qu’il attendait et, sans réfléchir, se précipita en hurlant sur le mage. Ce dernier s’amusa de ce geste désespéré et incanta une lame afin de la projeter sur le lapin. Mais l’incantation à une seule main était longue et lui demandait toute sa concentration. Il ne sentit donc que trop tard le mouvement de Corderaide qu’il n’avait pas voulu lâcher et n’eut pas le temps de redevenir immatériel avant que la première dague de l’assassin se plante dans son poitrail. Corderaide, finalement conscient et qui l’avait fait savoir à SL par un petit mouvement des yeux, fut instantanément libéré de l’étreinte du mage qui tituba en reculant, surpris. Il s’était par réflexe rendu intouchable mais son sang coulait à flots, d’autant plus que la dague, récupérée par la fourmi, ne bouchait plus la plaie et laissait le flot rouge sombre couler à souhait. Il s’écroula au sol dans un dernier râle, surpris de s’être fait avoir aussi facilement. Les deux compères n’avaient plus qu’un adversaire à affronter et SL, désormais en confiance, dégaina la lame de Volcania, bien décidé à en découdre. Corderaide l’interrompit dans son élan :

:air: :air: « - Patience l’ami, nous sommes deux, il est seul. Nous avons donc l’avantage du nombre, profitons en pour connaître ses capacités. Je te couvre. »

:air: :air: SL se concentra alors et les rochers qu’il avait utilisé pour écraser son précédent adversaire se levèrent et furent projetés sur leur ennemi. A la grande surprise des deux Bel-o-kubiens il n’y eut aucun choc, aucun fracas. Les rochers projetés disparurent simplement, comme désintégrés, à quelques cubes du mage qui n’avait pas esquissé l’ombre d’un mouvement. SL réfléchit :

:air: :air: « - Un bouclier hein. On ne va pas avoir trop le choix, allez hop je fonce en premier !

:air: :air: - Non ! Rien ne te dit que cette barrière ne te fera pas le même effet qu’à ces rochers. Tu ne peux pas foncer comme ça !

:air: :air: - Ah oui maintenant que tu le dis…

:air: :air: - Tu te rends compte que tu serais peut-être mort si je n’avais pas été là ?

:air: :air: - Sans doute… Bah c’est comme ça hein ?

:air: :air: - Mais est-ce que tu vas un jour réfléchir pendant un combat ?

:air: :air: - Mais je réfléchis, c’est juste que je ne réfléchis pas assez, rien de plus. »

:air: :air: De légers chocs répétés attirèrent leur attention. C’était Goltrung qui s’impatientait.

:air: :air: « - Bon, reprit Corderaide a voix basse, on va le fatiguer jusqu’à ce qu’il n’ait plus d’énergie. Maintenir une barrière comme celle là doit être épuisant, jetons lui un maximum de projectiles jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. »

:air: :air: SL approuva l’idée et utilisa sa magie afin de projeter des éléments de la pièce sur leur ennemi. La tâche s’avéra plus difficile que prévu puisque chaque fois qu’il détachait une pierre des murs, du sol ou du plafond il fragilisait la structure. Or il ne fallait pas que l’ensemble s’effondre sur eux. Le mage ne bougeait pas et ne présentait le moindre signe de fatigue. Goltrung par contre semblait en proie à une rage féroce et plus l’affrontement trainait en longueur, plus il paraissait se laisser aller à écouter son impatience, ce qui finit par se produire. Il se leva soudainement et dégaina son épée en hurlant.

:air: :air: « - Je suis las de ces jeux, passons à l’action ! Toi le magicien, remue-toi un peu !

:air: :air: - Mais maître, je ne fais qu’assurer votre protection. C’est là toute la mission que vous me confiâtes, répondit ce dernier sincèrement déconcerté par l’attitude de son supérieur.

:air: :air: - Je suis assez grand pour me protéger seul, j’ai besoin de me divertir ! »

:air: :air: Le gigantesque mercenaire avança alors vers les deux fourmis au grand désarroi du mage qui dut incanter une nouvelle barrière pour maintenir la protection autour de son maître. SL et Corderaide cessèrent de lancer des projectiles sur la barrière et se préparèrent à affronter leur ennemi. Le lapin dégaina la lame de Volcania, arrachant un soupir à Corderaide qui ne s’agaçait de voir que l’utilisation de la magie n’était pas encore un réflexe. SL sentait sa lame vibrer et se rendit rapidement compte qu’il tremblait de tout son être. Les semaines de rage qu’il avait contenue, la souffrance qu’il avait supportée, le désespoir qu’il avait encaissé. Tout ressurgissait soudain en lui, accélérant son rythme cardiaque et lui faisant occulter toute la fatigue et les douleurs du combat. Mais jamais il ne put assouvir sa soif de vengeance, jamais il ne put connaître le soulagement de planter sa lame jusqu’à la garde dans le cœur de Goltrung. Un grondement sourd retentit en effet au moment où les ennemis allaient se jeter l’un sur l’autre et le bâtiment trembla. Soudain le plafond s’arracha et un pan de mur explosa dans un terrible fracas. De gigantesques langues de feu et d’énergie balayaient les airs, ravageant tout sur leur passage. L’une d’elles carbonisa le mage dont elle franchit la barrière sans aucune difficulté. La dernière vision de Goltrung fut une autre de ces langues orangées qui profita du fait qu’il était coincé entre les rochers qui s’écrasaient pour s’emparer de lui et l’emmener hors de ce qui restait de la salle. Ses hurlements se fondirent dans le vacarme environnant et finirent par cesser. SL et Corderaide ne prirent pas le temps de se poser de questions et coururent pour sortir de la tour. Les langues de feu se lancèrent à leur poursuite mais les dégâts qu’elles faisaient subir à la structure étaient-tels que cette dernière s’écroula entièrement, emportant avec elle les deux Bel-o-kubiens.

 

:air: :air: « - Viens à moi, rejoins moi… »

:air: :air: Il ne parvenait plus à esquisser le moindre mouvement. Mais cette voix dans sa tête, il la reconnaissait.

:air: :air: « - Trouve les terres ancestrales des mages, je t’y attendrai… »

:air: :air: Il n’arrivait pas non plus à répondre, la frustration l’envahit. Le dernier mot prononcé par la voix de Lylwenn se perdit dans les abysses de son subconscient, provoquant un écho dans sa tête. Il ne voulait pas qu’elle s’éloigne, il ne voulait pas la perdre une fois de plus. Il rassembla toute la force de sa volonté et hurla à pleins poumons.

 

:air: :air: « - Ne pars pas, non, j’ai tant de questions ! »

:air: :air: SL s’était réveillé mais il ne pouvait toujours pas bouger. Lylwenn s’était adressé à lui mais son langage était confus, comme la première fois. Il ouvrit les yeux et constata qu’il était emprisonné dans un cocon d’obsidienne qui bloquait ses membres. La protection d’obsidienne qui se déclenchait automatiquement, elle l’avait une fois de plus sauvé. Ce n’était donc pas elle qui entravait ses mouvements mais autre chose. Il se concentra et sentit l’énergie des matériaux qui l’entourait. La situation aurait pu être meilleure et sans sa protection il aurait effectivement succombé aux tonnes de gravats qui le recouvraient. Malgré son épuisement la rage qu’il ressentait à l’idée d’avoir encore laissé s’échapper sa bien aimée lui donna la force d’activer sa magie. Dans un hurlement de colère il libéra d’un seul coup le flux d’énergie qui s’était accumulé en lui et les rochers qui le recouvraient furent projetés au loin et dans les airs en même temps que la protection d’obsidienne disparaissait. Il escalada les gravats qui l’entouraient et hurla :

:air: :air: « - Corderaide ! Corderaide où es-tu ?! »

:air: :air: Seul le silence lui répondit, il parcourut encore quelques cubes et réitéra son appel. Un faible son lui parvint alors sur la gauche. Il se dirigea tant bien que mal vers l’origine de ce bruit, parcourant avec difficulté les amoncellements de pierres, seules traces restantes de la tour qui s’élevait à cet endroit quelques instants avant. La progression était d’autant plus complexe qu’il ne voyait rien et avait du mal à respirer à cause des poussières en suspension dans les airs. Il marcha sur quelque chose de mou.

:air: :air: « - Aïe, mais fais attention bon sang ! »

:air: :air: C’était Corderaide, SL venait de lui écraser la main avec sa patte.

:air: :air: « - Ca va Corderaide ? s’inquiéta le lapin

:air: :air: - J’ai connu mieux mais ça ira, et toi pas blessé ?

:air: :air: - Non, la fameuse magie bizarre qui me protège m’a bien aidé… Comment as-tu fait pour ne pas finir écrasé lors de l’effondrement de la tour ?

:air: :air: - Cher lapin tu serais surpris d’apprendre les quelques tours d’assassin que je garde en réserve. Mais passons, ce qui m’inquiète le plus ce sont ces espèces de tentacules enflammés qui nous ont subitement attaqué.

:air: :air: - J’aurais plutôt dit des langues moi… Et puis ils n’étaient pas enflammés, ils n’étaient constitués que de flammes.

:air: :air: - Certes, il n’y avait aucune chair dans ces choses. Par contre elles étaient remplies d’une énergie hors du commun…

:air: :air: - Je n’avais en effet jamais vu ça... »

:air: :air: Soudain ils s’interrompirent et échangèrent un regard convenu. Corderaide avait, comme SL, entendu un bruit. Ils firent volte face, prêts à combattre.

:air: :air: « - Arrêtez, je suis avec vous !

:air: :air: - Chimé ! Qu’est-ce que, comment tu, qu’as-tu ?

:air: :air: - Oui un peut tout ça à la fois SL, content de te voir sain et sauf.

:air: :air: - Plaisir partagé l’ami, quand j’ai vu le tas de bois en flammes je me suis vraiment fait du souci pour toi, j’ai cru que tu étais dedans.

:air: :air: - Mais j’y étais, cependant je ne suis pas si simple à abattre. Dès que j’ai atterri au sol le navire a explosé, soufflant le mercenaire qui se tenait devant moi. Ca m’a également légèrement sonné et je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé ensuite… Toujours est-il que j’ai vu de grandes flammes partout et quelles ont tout ravagé, amis comme ennemis. J’ai alors couru pour leur échapper mais je n’avais pas d’autre issue que le vide de Nubes. Je n’avais pas le choix, j’ai sauté et je me suis rattrapé deux cubes plus bas à la paroi. J’ai attendu, suspendu au dessus du vide et lorsque le brasier s’est apaisé je suis remonté. Il ne reste quasiment plus rien de la citadelle si ce n’est quelques canons encore en état de marche sur les quais…

:air: :air: - Et Operamundi, et les autres ? Tu n’as donc vu personne ?

:air: :air: - Non, que des cendres et encore des cendres… »

:air: :air: Ils décidèrent de revenir vers l’entrée de la citadelle afin de trouver d’éventuels survivants. Tout était dévasté, les bâtiments n’étaient plus que ruine et les flammes se chargeaient de réduire à néant le peu de structures boisées qui subsistaient parmi les pierres. Alors que les trois amis avançaient d’un pas prudent, une ombre se dessina dans la brume poussiéreuse, leur barrant le chemin. SL reconnut immédiatement la silhouette et se précipita vers elle.

:air: :air: « - Operamundi ! Tu as survécu aussi, loué soient les… euh… enfin voilà quoi. »

:air: :air: Operamundi se laissa tomber dans les bras du lapin. A bien y regarder il semblait harassé. Chim3xKon3ko aida SL à relever leur ami et ils tentèrent d’en savoir plus. Mais le discours d’Operamundi était confus, il ne se souvenait pas de la bataille et n’avait pour sa part vu aucune langue de feu. La dernière chose qui lui venait en mémoire était d’avoir été transpercé par une épée, fait confirmé par SL. Cependant il n’avait aucune trace de blessure et, en dehors de la fatigue qui l’assaillait, se portait à merveille. Avant qu’ils ne puissent s’étendre plus sur le sujet, Chim3xKon3ko attira leur attention sur un navire qui se dirigeait vers la citadelle. Ils se rendirent donc sur les quais et purent apercevoir le pavillon noir et rouge du vaisseau.

 

:air: :air: « - Jirshün, nous arrivons en vue de la citadelle !

:air: :air: - Quelle est cette étrange brume qui la recouvre ? Où est la tour ?

:air: :air: - Je ne sais pas votre honneur, peut-être nos hommes ont-ils subit une catastrophe ?

:air: :air: - Second, faites forcer l’allure !

:air: :air: - Maître vous n’y pensez pas, s’il y a le moindre danger nous devons envoyer une équipe de recon…

:air: :air: - Obéissez à mes ordres, je sais ce que je fais ! Vous m’avez suffisamment mis à l’écart des combats comme cela en invoquant ma protection. J’ai le droit de me distraire aussi et vous n’avez pas à me contredire.

:air: :air: - A vos ordres maître. Faites forcer l’allure, préparez vous au combat, archers tous sur le pont, en posi… »

:air: :air: Une explosion retentit alors et le navire pencha pour entamer une descente.

:air: :air: « - Nous sommes touchés à tribord !

:air: :air: - Comment est-ce possible ?! tonna le Jirshün

:air: :air: - Maître, les tirs viennent de la citadelle ! »

:air: :air: Une seconde explosion retentit, puis une troisième. Le navire pencha un peu plus et le mat s’effondra, éjectant quelques hommes par-dessus bord au passage.

:air: :air: « - Mais, mais… tenta d’articuler le chef des mercenaires, ce sont nos propres canons ! »

:air: :air: Une énorme boule noire occulta alors peu à peu son champ de vision et la dernière chose qu’il entendit fut le cri de son second qui le sommait de se jeter à terre.

 

:air: :air: Sur les quais de la citadelle les quatre survivants se félicitèrent. Le navire du Jirshün sombrait avec son équipage dans les abysses infinis de Nubes, ils en avaient enfin fini. Oubliant la fatigue, ils bâtirent rapidement une petite sépulture à la mémoire des nombreux compagnons qu’ils avaient perdu dans cette bataille et reprirent le chemin de leur cité, heureux d’avoir débarrassé le monde des terribles mercenaires de Kalyn.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et bien SL, tu ne me décevra jamais! :D

Mais par contre, tu me tortures!!! La suiiiite! Lylwenn? Les terres ancestrales? Ces langues de feu? Faut continuer! Le marquis de Sade serait fier de toi, de nous laisser pendus a ton clavier, dévorés par la curiosité, sans parler l'impatience qui nous ronge gaiement! ;)

 

Génial!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ça y est ! J'ai enfin eu le temps de lire ce dernier chapitre ! Mais bordel quand vas-tu arrêter de nous rajouter du suspens ?!

 

Enfin, toujours aussi bon, toujours plein de scènes d'anthologie, alors forcément il y a des choses sur lesquels j'ai un gros doute quand à la trame future (d'ailleurs tu as vraiment achevé de me motiver à finir mon RP pour qu'on puisse joindre les deux, ça va dépoter !), mais pour l'une des intriques comme pour l'autre j'ai hâte de lire la suite !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Plus tu tarderas à me donner les infos dont j'ai besoin plus tu auras de doute sur la partie qui t'intéresse Opera. Je fais ce que je peux avec ce que j'ai :).

 

Concernant le reste ben... je pensais avoir supprimé suffisamment de suspens mais apparemment non ^^. Enfin bref... va falloir que je continue de rédiger si je ne veux pas finir découpé en petits dés et jeté aux cochons quoi (cf Kaamelott).

 

Merci en tout cas à vous toutes et tous pour vos encouragements :D !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je les ai enfin lu ces chroniques, et en plus tout en une seule fois. Bravo à toi SL, ce RP est tout simplement génial. De l'action, de l'humour, un peu de sentiment et ton très efficace et plaisant, tout cela entraîne une addiction et on ne sais pas arrêter sa lecture. J'attends la suite avec impatience, mais surtout garde cette qualité d'écriture si exceptionnelle. Bravo encore à toi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop !

 

Résultat d'une heure de garde sans intervention (le reste était... occupé ^^) et sans connexion internet : un petit bout de suite :D !

 

Chapitre XII : L’île de Faël

 

:air: :air: “ – Trouve les terres ancestrales des mages je t’y attendrai…”

:air: :air: SL se réveilla une fois de plus en sursaut. Chaque nuit depuis la fin de la bataille il faisait le même rêve, et chaque nuit Lylwenn disparaissait. Il s’assit et regarda la clairière autour de lui. IL faisait nuit noire et ses compagnons dormaient tous sauf Chim3xKon3ko qui avait prit le second tour de garde. Ne voulant pas inquiéter ce dernier, le lapin se recoucha et réfléchit. « Les terres ancestrales des mages », il n’avait jamais entendu parler de cela. Il ne savait même pas dans quel monde il pourrait trouver ces terres si tant est qu’elles ne soient pas interdites d’accès. Il se rendormit en réfléchissant et rêva qu’il se trouvait dans un lieu dévasté par les flammes et que des silhouettes monstrueuses de forme indéfinissable l’empêchaient d’accéder à la seule source d’eau qu’il voyait.

 

:air: :air: « - Allez réveille-toi c’est plus que l’heure de partir ! »

:air: :air: SL entrouvrit les yeux et se retourna. Operamundi le secoua vigoureusement :

:air: :air: « - Pas question de te rendormir, allez on y va il nous reste encore deux jours de marche. »

:air: :air: Le lapin s’avoua vaincu et se leva non sans grommeler. Ses nuits étaient plutôt agitées et il ne parvenait pas à récupérer de la fatigue engrangée pendant le combat contre les mercenaires de Kalyn. Il eut tout juste le temps d’avaler quelques morceaux de melon et un quignon de pain avant qu’ils ne se remettent en route.

:air: :air: Au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient de leur cité les Bel-o-kubiens se détendaient. Une fois arrivés sur leurs terres ils relâchèrent presque complètement leur vigilance. L’environnement leur semblait normal et la vue du Vénérable, l’arbre magique qui constituait la base de Bel-o-kube, les rassurait. SL ralentit pour se placer à hauteur d’Operamundi.

:air: :air: « - Alors, tu as retrouvé la mémoire ?

:air: :air: - Pas du tout… Je me souviens du début de la bataille, du démon qui cherchait à prendre le contrôle. Je lui ai résisté, longtemps. Puis je me suis évanoui à terre alors que j’étais mortellement touché. Je croyais mourir mais je me suis réveillé, sans aucune blessure, au beau milieu des ruines fumantes de la citadelle. J’ignore complètement ce qu’il s’est passé mais le démon n’a pas ressurgit une seule fois depuis…

:air: :air: - Ces langues de feu… Crois-tu qu’elles pourraient être son œuvre ?

:air: :air: - Non je ne pense pas, répondit Chim3xKon3ko qui les écoutait depuis le début.

:air: :air: - Et comment le saurais-tu ? l’interrogea Corderaide qui avait aussi écouté la conversation.

:air: :air: - Je t’ai déjà expliqué que tu ne savais pas tout de moi Corderaide. J’ai longuement étudié les démons du Nether et j’en ai même combattu un. Jamais je n’ai entendu parler de telles choses. Ils n’en ont pas le pouvoir, ils sont forts mais pas à ce point. Souffler des flammes, bruler de grandes zones, ça ils savent faire. Mais des tentacules solides et enflammés... Ce serait plutôt l’œuvre de forces maléfiques plus puissantes… »

:air: :air: Un silence pesant tomba sur le groupe, chacun se demandant quelle force démoniaque Operamundi pouvait abriter en lui.

 

:air: :air: « - Trouve les terres ancestrales des mages, je t’y attendrai… Le temps est venu, lève toi. »

:air: :air: SL se réveilla encore en sursaut et repéra immédiatement deux détails anormaux. Le premier était que Lylwenn avait ajouté une phrase à la fin de son rêve alors qu’il était exactement le même depuis plusieurs jours. Le second était l’épaisse brume qui l’entourait et restreignait son champ de vision à environ deux cubes de distance. Il se leva et chercha ses compagnons normalement installés près de lui. Mais il ne trouva personne et ne parvint pas à revenir à sa couche. Il cria, hurla pour qu’on l’entende et qu’on vienne le chercher mais rien n’y fit. Il était seul et il ignorait pourquoi. Soudain il se rappela, sa magie lui permettait de détecter l’environnement proche et de l’analyser, il pourrait ainsi retrouver ses compagnons. Il se concentra et fit le vide en lui. Il sentit le sol sous ses pattes, une fleur proche, puis plus rien. Il rouvrit les yeux et observa le brouillard en dégainant la lame de Volcania. Cette nappe de brume n’était pas naturelle, elle bloquait sa magie en plus de l’empêcher de voir. Il se pinça pour s’assurer qu’il ne rêvait pas puis, ayant sentit la douleur, décida d’avancer droit devant lui pour voir ou cela le mènerait. Alors qu’il faisait un premier pas, une légère brise se leva et dégagea une partie de la brume sur sa gauche, formant un chemin. Etait-ce un piège ou une aide ? Aucune autre issue ne s’offrant à lui, le lapin décida de suivre la voie ouverte par le vent et s’enfonça dans la nuit.

:air: :air: Il tomba à genoux, épuisé. Cela faisait plusieurs heures qu’il marchait et le jour ne semblait pas vouloir se lever. Le chemin dessiné dans la brume avait rejoint une ruine de route pavée qui serpentait dans ce qui semblait être une forêt mais SL n’avait plus d’énergie, il payait son manque de repos mais il n’avait pas eu le choix. Un chant doux et mélodieux lui parvint alors, comme porté par le vent. Il reconnut immédiatement la voix, c’était encore celle de Lylwenn, et cela lui donna la force de se relever. Son rythme cardiaque augmenta à l’idée de revoir celle qu’il aimait et il courut en direction du chant, le volume de ce dernier augmentant au fur et à mesure que le lapin progressait dans la brume. Il arriva sur un petit pont de bois qui balança légèrement. Il sentait les planches craquer sous son poids mais il n’y accorda aucune importance, jusqu’à ce que l’une d’entre elles cède. Sa patte droite s’enfonça alors dans le vide, entraînant le reste de son corps dans sa chute. SL parvint à se rattraper de justesse à la planche suivante qui émit un son inquiétant. Priant pour qu’elle ne craque pas, le lapin remonta sur le pont et reprit sa route, plus prudemment. Lorsqu’il arriva sur la terre ferme il crut distinguer des lueurs dans la brume. Elles semblaient flotter dans les airs, comme s’il s’était rapproché des étoiles, mais le brouillard environnant l’empêchait d’en voir plus. Il continua de suivre la voix de Lylwenn qui ne cessait de s’amplifier et arriva devant ce qui semblait être un ancien autel en ruine. Une fontaine trônait en son centre et l’eau qu’elle contenait vibrait au rythme des ondes sonores de la douce mélodie de Lylwenn. Le liquide semblait scintiller et le lapin ne put s’empêcher d’y tremper sa patte. Il se sentit alors aspiré et voulu se retirer mais il n’y parvint pas. L’eau s’agita, formant un tourbillon, et la fontaine le happa. SL pensa qu’il allait se noyer mais une sensation familière lui parvint. Sachant désormais où cela allait le mener, il sourit, se détendit et se laissa entraîner par l’eau.

:air: :air: Le bassin dans lequel il atterrit confirma ses pensées. Il reconnaissait cette pièce, immense, qu’il avait déjà parcourue. L’entrée de la fontaine aux fées était en tout point similaire à la première fois qu’il s’y était rendu à l’exception que le chant de Lylwenn y résonnait, couvrant le son du ruissellement de l’eau le long des parois. Le lapin ne prit pas le temps d’admirer la structure comme la première fois et traversa le long couloir en courant. Il s’engouffra dans le passage étroit sous la paroi et franchit à toute vitesse la pièce remplie de cubes flottants en direction de l’ouverture cachée derrière la chute d’eau qui recouvrait une partie du mur du fond. Le chant de Lylwenn était désormais aussi audible que s’il s’était trouvé juste à côté d’elle et son cœur battait à un rythme effréné. Cet instant qu’il attendait depuis si longtemps était arrivé, il allait enfin revoir l’élue de son cœur. Sa main trembla tandis qu’il franchissait la porte menant à la fontaine aux fées.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yop !

 

Et oui j'ai encore pris une garde sans connexion, résultat un but de suite en plus, on approche peu à peu de la fin ;).

 

Bonne lecture !!

 

 

:air: :air: La pièce circulaire était vide. Le lapin avança en direction du bassin dont l’eau scintillait et s’agitait au rythme du chant de Lylwenn mais il ne la vit nulle part. Soudain la terre trembla, les parois vibrèrent et une grande lumière éblouit le lapin. Avant qu’il ne puisse réagir son intensité diminua et un nuage de poussière lumineuse flottant dans les airs se dévoila à lui. Il n’hésita pas un seul instant :

:air: :air: « -Titania ? Suis-je revenu sur Nubes ? »

:air: :air: Mais ce fut la voix de Lylwenn qui lui répondit :

:air: :air: « - Non, tu es bien sur les terres de New Stendel. »

:air: :air: SL hésita et regarda autour de lui, comme s’il cherchait d’où venait la voix. La pièce demeurant vide, il ne put que se rendre à l’évidence.

:air: :air: « - Lylwenn ?

:air: :air: - Oui… »

:air: :air: La voix de la douce lapine émanait bien de la poussière lumineuse. SL se sentit soudain lourd et profondément triste. Sa voix trembla lorsqu’il posa la question qui lui brulait les lèvres :

:air: :air: « - Es-tu… morte ?

:air: :air: - Non, enfin pas tout à fait. Disons que dans un certain sens on pourrait le croire mais en fait non.

:air: :air: - Mais encore ?

:air: :air: - Disons que je n’ai plus de corps solide.

:air: :air: - Comment est-ce possible, que s’est-il passé après l’attaque des mercenaires ?

:air: :air: - Je ne sais pas précisément, je me souviens de t’avoir vu, nous courrions vers le navire, puis un grand bruit d’explosion et plus rien, le noir total. Lorsque je me suis réveillée je tombais dans le vide. Il n’y avait rien d’autre que les nuages autour de moi, je n’ai croisé aucune terre, personne. Je ne saurais dire combien de temps ma chute a duré mais cela m’a semblé être une éternité. Et puis c’est désagréable de tomber sans cesse sans savoir où on va atterrir, si on va survivre, s’écraser ou mourir de faim ou de soif dans le vide infini. J’ai pleuré, j’ai prié, j’ai crié… Et puis une voix a jailli dans ma tête, celle de Titania. Elle m’a dit que tu étais sauvé, que tu avais survécu. Elle m’a ensuite expliqué que tel n’était pas mon destin, j’aurais du mourir comme les autres. Je n’ai survécu que grâce à sa volonté, cependant elle ne pouvait pas me sauver, ses pouvoirs sont trop faibles désormais. Elle m’a donc proposé de devenir une fée, après tout elle était intervenue dans ma création et je maîtrisais déjà fort bien les pouvoirs qu’elle nous avait transmis, même si je n’avais pas la capacité de créer de la matière sinon j’aurais pu m’en sortir. J’ai accepté et soudain je me suis senti légère, très légère. Ma chair s’est comme évaporée et ma blancheur est devenue lumière. Mais une fée ne peut survivre longtemps hors de sa fontaine, j’ai donc rejoint Titania au sein de la sienne. Elle n’est en fait pas sur Riveblanche, le temple n’était qu’un lieu d’accès. J’ai beaucoup appris à ses côtés, mais nous ne pouvions rester à deux à cet endroit aussi je me suis mis en quête d’une ancienne fontaine et je m’y suis établie. J’ai alors cherché ton âme et je t’ai trouvé, sur Nubes ; je n’ai plus eu qu’à t’appeler jusqu’à ce que tu viennes à moi. »

:air: :air: SL resta sans voix. Il ne savait pas s’il devait se réjouir ou s’attrister et il se sentait comme déchiré. D’un côté le bonheur de revoir celle qu’il aimait et de savoir son esprit vivant, de l’autre la tristesse de ne pouvoir la prendre dans ses bras ni lui faire découvrir le monde extérieur.

:air: :air: « - Je peux sentir la peine dans ton cœur, mais j’avais envie de te revoir, de te dire que je n’étais pas morte et de tenter de t’apaiser.

:air: :air: - Ne te méprends pas, tu as bien fait. Je suis en quelque sorte soulagé de savoir où tu es, de ne plus me poser de questions même si je vais devoir m’habituer à ta nouvelle forme. »

:air: :air: Comme pour lui répondre, le nuage de poussière s’agita. Les graines lumineuses tournoyèrent, dansèrent et prirent peu à peu la forme de la lapine.

:air: :air: « - Je ne peux inverser le processus et retrouver mon corps, mais je peux toujours me rapprocher de sa forme. Regarde, j’arrive même à esquisser un sourire. »

:air: :air: SL resta subjugué devant la beauté de la fée-lapine. Ne sachant que dire il se contenta de l’admirer puis s’approcha et tendit la main vers celle formée par les poussières. Alors qu’il allait la toucher, la main recula subitement.

:air: :air: « - Non, tu ne peux me toucher ! prononça Lylwenn à regret.

:air: :air: - Mais… pourquoi ?

:air: :air: - Je suis désormais une fée, le moindre contact pourrait avoir des conséquences irréversibles.

:air: :air: - Comme quoi par exemple ?

:air: :air: - Tu disparaîtrais, tout simplement. »

:air: :air: SL resta interloqué. Après un bref silence, il parvint à articuler :

:air: :air: « - Disparaître ? Comme ça, pfuiit ? Comment se fait-ce ?

:air: :air: - C’est une longue histoire.

:air: :air: - J’ai tout mon temps.

:air: :air: - Dans les temps immémoriaux de ce monde les fées vivaient en paix, en harmonie avec la nature. Elles parcouraient les plaines, les forêts, les océans et les montagnes, suivaient les cours d’eau et réparaient les blessures de la nature. Elles cohabitaient avec les titans, ancêtres des nains, et nombre d’autres créatures fantastiques et étaient à cette époque êtres de chair non affectés par le poids des années à l’instar de certains elfes. Lorsque les Hommes sont apparus, elles les considérèrent dans un premier temps comme n’importe quelle autre créature, leur venant en aide lorsqu’ils étaient en difficulté. Mais très rapidement elles constatèrent que le nombre de blessures de la nature ne cessait d’augmenter à tel point qu’elles ne parvinrent plus à la soigner aussi vite que les Hommes la détruisaient. Elles entrèrent donc en contact avec eux et tentèrent de leur faire entendre la voix de la raison, leur expliquant que sans nature ils ne pourraient survivre. Les Hommes ne comprirent pas les inquiétudes des fées et ne les écoutèrent pas. Les années passèrent et les fées maintinrent leur discours tout en regardant les Hommes détruire peu à peu le monde. Certaines évoquèrent alors la possibilité de les en empêcher. Titania, Reine des fées, s’y opposa dans un premier temps réfutant l’idée d’un conflit avec cette nouvelle race en développement. Mais elle ne put résister longtemps et dû se résoudre à faire entendre raison aux Hommes par d’autres voies que le dialogue. Elles trouvèrent des hommes prêts à les entendre et ceux-ci n’eurent rien à craindre. Mais pour ceux qui restaient sourds à leurs appels elles furent intransigeantes. Nul conflit armé, bien évidemment les fées ne sont pas des êtres guerriers, mais elles renforcèrent les défenses de la nature, firent pousser des montagnes, des jungles, vinrent en aide aux animaux. Les Hommes s’offusquèrent et s’en prirent aux fées. Mais leurs armes rudimentaires d’alors ne pouvaient atteindre les puissants êtres qui ignorèrent ces actions, pensant qu’un jour les Hommes évolueraient et comprendraient. Il n’en fut cependant rien et plus le temps passa plus les Hommes devinrent nombreux et puissants. Les armes conventionnelles n’attinrent jamais les fées, mais l’Homme finit par découvrir la magie et les premiers mages apparurent alors. Leurs pouvoirs pouvaient toucher les fées et nombre d’entre elles le découvrirent malheureusement trop tard. Jamais une fée n’avait été blessée ou tuée auparavant et elles avaient toujours vécu en paix, se déplaçant selon leur bon vouloir et vivant donc chacune de leur côté. La présence, de plus en plus forte, des mages entraîna l’apparition de zones dangereuses pour les fées et elles durent restreindre leurs déplacements et délaisser la nature dans ces zones. Mais les Hommes ne se limitèrent pas à se défendre, ils attaquèrent les fées, exprimant clairement leur volonté de les éradiquer. La magie des fées était puissante mais elles ne savaient l’utiliser pour se battre. Elles furent donc contraintes de s’entraîner et de se regrouper pour assurer leur survie et créèrent des fontaines, lieux imbibés de leurs pouvoirs afin de renforcer leur puissance. Elles s’établirent sur des terres proches des Titans et des Nixiens, êtres de l’eau. Usant de leurs pouvoirs elles détachèrent ces terres du continent et créèrent une île en bordure du pays d’Aël. Ainsi naquit l’île de Faël, le pays des fées. Les fées n’y vécurent pas seules, certains Hommes qui partageaient leurs idées les rejoignirent tout comme nombre de créatures opprimées. Elles se lièrent d’amitié avec les Nixiens et leur Déesse et pensèrent alors pouvoir vivre paisiblement, à l’écart et oubliées des Hommes. Elles développèrent leur magie et initièrent les Hommes qui les avaient rejoints à leurs savoirs et à leurs sciences afin qu’ils œuvrent toujours sans autre motivation que le bien du monde. Mais les mages humains poursuivaient à cette époque les Titans qui se réfugièrent sur les terres d’Aël. Les Nixiens furent découverts et la guerre qui donna naissance au Dominion et à sa citadelle débuta. Les Hommes découvrirent alors les terres des fées et s’en prirent également à elles, bien décidés à les éradiquer une fois pour toutes. La bataille fut terrible, opposant les forces de la nature aux rayons lumineux des mages. Les fées résistèrent longtemps mais chaque jour elles reculaient un peu plus, perdant peu à peu du terrain et des troupes. Bientôt il ne resta que Titania, recluse dans sa fontaine. Sa puissance était phénoménale, de même que sa colère, et elle anéantit une grande partie des troupes humaines dans sa rage. Lorsque ces derniers, commandés par Loweyad qui rejoignit plus tard la bataille des terres d’Aël, pénétrèrent la fontaine de Titania elle leur fit face et tenta une dernière fois de les convaincre du bien fondé des intentions des fées. Le Grand Mage n’écouta pas la fée et décida de la mettre à mort. Mais au moment ou sa magie allait frapper la Reine, elle usa de ses dernières forces pour mettre en œuvre un plan qu’elle nourrissait depuis plusieurs jours, lorsqu’elle s’était retrouvée assiégée. Sa chair s’évapora et Loweyad cru un instant l’avoir touchée. Mais il n’en était rien, Titania avait tout simplement changé de consistance, devenant Être de Lumière et, ce faisant, avait abandonné à jamais sa forme naturelle. Elle ne pouvait plus être touchée par les mages ni par aucune attaque extérieure et pouvait tuer quiconque en apparaissant simplement sous sa vraie forme. Dans un premier temps, elle apparut en nuage de poussière lumineuse afin de s’entretenir avec les humains et de leur signifier leur perte. Lorsqu’il comprit qu’elle les tuerait en prenant sa forme d’Être de Lumière, Loweyad se cacha derrière un de ses subordonnés et s’enfuit tandis que ses hommes mouraient. Titania ayant puisé sans ses dernières forces, elle ne put le poursuivre. Il s’adressa donc à elle de l’extérieur et, pour la punir, lui lança une malédiction, confinant ses pouvoirs à l’enceinte de sa fontaine et la contraignant à y demeurer à jamais. Par peur d’être un jour trahi par l’un des siens, il lui infligea également le châtiment de ne jamais plus pouvoir entrer en contact physique avec quelque créature que ce soit sans que cette dernière ne meure dans d’atroces souffrances. Titania n’avait pas l’énergie de contrer la malédiction et fut touchée de plein fouet. Elle demeura longtemps seule, dans sa fontaine, se lamentant sur son échec. Lorsqu’elle se sentit enfin l’énergie de ressortir, elle découvrit le nouveau visage de l’île de Faël, ravagée par la bataille. La concentration de magie avait été telle que les terres en était irradiées. Des pierres, prises entre la magie des Hommes et celle des fées, étaient tellement chargées de puissance qu’elles flottaient dans les airs en dégageant une forte lumière, comme pour évacuer le pouvoir qu’elles contenaient. Une partie de l’île était recouverte de neige et de glace même en plein été, certains arbres flottaient, d’autres donnaient des fruits étrangement lumineux. Parmi ces derniers, un pommier particulièrement magnifique ne cessait de donner des pommes dorées, devenues depuis l’emblème de l’île. »

:air: :air: SL s’était assis pour écouter le récit de sa bien aimée et son sang s’était glacé en entendant le nom de Loweyad, le mage emmené par Schwarz suite à la bataille du Dominion. Cet homme avait décidément été la cause de nombreux malheurs et il aurait aimé connaître la punition que Schwarz lui avait réservée. Il se posait néanmoins une autre question, plus importante :

:air: :air: « - Alors si je comprends bien nous sommes actuellement….

:air: :air: - Sur l’île de Faël oui, dans la première fontaine de Titania, celle-là même où elle a affronté Loweyad et ses hommes. Elle a réussi, grâce à ses immenses pouvoirs, à contourner une partie de la malédiction de Loweyad en se créant une autre fontaine mieux cachée du monde. Celle-ci est bien plus accessible et n’importe qui pourrait y pénétrer, bien que je n’aie encore vu personne.

:air: :air: - Alors tu es coincée ici n’est-ce pas ? Et tu peux apparaître quand tu veux ?

:air: :air: - Oui, je ne peux sortir de cette enceinte très longtemps sans risquer de mourir. J’y reste cependant et je m’instruis du savoir et de la mémoire des fées, sondant le monde extérieur avec mon esprit. »

:air: :air: Le silence se fit quelques secondes avant que Lylwenn ne reprenne :

:air: :air: « - SL, en devenant une fée j’ai également reçu une mission.

:air: :air: - Laquelle est-ce ?

:air: :air: - Je dois t’entrainer et mettre en œuvre l’ensemble de mes pouvoirs pour te venir en aide. Tu dois apprendre à mieux utiliser ta magie, Titania a senti un grand potentiel en toi. Cette mission m’est d’autant plus agréable qu’elle me permettra de t’avoir régulièrement à mes côtés. Je dois pour le moment te renvoyer auprès des tiens afin qu’ils ne s’inquiètent pas, rejoins-moi dès que tu seras prêt, l’île de Faël est ironiquement située sur le territoire fourmi du Dominion, tu ne seras jamais loin. »

 

:air: :air: « - Regardez, une lumière !

:air: :air: - Attention, reculez ! »

:air: :air: Corderaide avait prononcé ces paroles avec calme et tenait fermement ses lames. Lorsqu’ils s’étaient réveillés et avaient constaté la disparition du lapin, ses compagnons avaient exploré les environs afin de le retrouver. Ne le trouvant pas ils s’étaient inquiétés, d’autant que la forêt Bel-o-kubienne leur garantissait normalement une grande sécurité. Lorsque la lumière disparut, laissant place à leur compagnon, ils furent soulagés. Bien que très fatigué, SL leur conta sa nuit et émit le souhait de réintégrer au plus vite la cité fourmi afin de rendre compte à leur Reine et qu’il puisse rejoindre sa bien aimée.

 

:air: :air: SL resta plusieurs semaines auprès de Lylwenn. L’entraînement que la fée lui faisait suivre était intensif mais il améliora considérablement la maîtrise de sa magie. Les séances d’entraînement se faisaient au rythme du lapin puisque Lylwenn fatiguait beaucoup moins qui lui du fait de sa forme féérique. Lorsqu’il était épuisé, ils faisaient une pause et parlaient de tout et de rien, voire parfois restaient dans le silence, appréciant simplement le bonheur de se trouver côte à côte. Lors d’une discussion, le lapin s’enquit du sort des hommes qui avaient aidé les fées.

:air: :air: « - Titania ne sait pas ce qui leur est arrivé, mais ils avaient construit de grandes structures dans les souterrains de l’île et elle pense qu’ils auraient pu y trouver refuge et échapper à leurs semblables. Elle n’a cependant pas retrouvé leur trace avant son départ de cette île et elle espère qu’ils sont repartis parcourir le monde pour défendre les valeurs de bien enseignées par les fées. »

:air: :air: SL décida de partir sur leurs traces à la recherche d’éventuels descendants entre ses entraînements. Lylwenn l’aida encore à maîtriser mieux sa magie puis s’intéressa à la lame de Volcania qui, grâce aux matériaux particuliers dans lesquels elle avait été forgée ainsi qu’à la méthode unique de forge dont elle avait fait l’objet, était susceptible d’héberger la puissance des fées. Elle l’enchanta donc afin qu’elle aide le lapin à vaincre ses ennemis et promit au lapin de faire de plus amples recherches afin d’en augmenter encore la puissance. Mais alors qu’elle allait rendre l’épée au lapin, la fontaine s’agita subitement. L’image de Lylwenn trembla et la poussière retomba en nuage tandis que la lame de Volcania tombait dans l’eau.

:air: :air: « - Lylwenn, que se passe-t-il ? Réponds ! »

:air: :air: Tout devint alors très calme, et la voix de la lapine-fée sonna comme une musique aux oreilles du lapin.

:air: :air: « -Je suis confuse mais une force démoniaque terrible a irradié non loin. Un être non loin vit une grande peine et un démon surpuissant semble s’être emparé de lui. Il l’a contenu, mais ça ne durera pas. Une dualité l’anime, mais la puissance est trop grande pour un seul démon… »

:air: :air: Le sang du lapin ne fit qu’un tour, c’était Operamundi. Il s’excusa auprès de sa bien aimée et se précipita vers la sortie de la fontaine, bien décidé à voir ce qui s’était passé. Lylwenn le retint quelques secondes :

:air: :air: « - N’oublie pas ta lame SL, tu vas avoir grand besoin de son aide… »

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

×
×
  • Créer...