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[Accepté]Demande de citoyenneté : Zovsky


Zovsky
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Bonjour ! ( ou Bonsoir, comme à l'accoutumée, pas de discrimination )

 

Donc, salut à toi, téméraire aventurier qui s'est lancé dans la lecture de cette candidature. Fidèle à mes habitudes, je préviendrai que ce sera long, inintéressant, et douloureux pour vos yeux. Je répèterai que je ne peux en aucun cas être mis en cause pour la mort de votre poisson rouge, et vous conseillerai de préparer de nombreux mouchoirs pour éponger les flots de sang qui s'écouleront très prochainement de vos canaux lacrymaux.

 

Si après ça vous continuez de me lire, c'est soit que vous n'avez pas le choix, soit que vous avez vraiment envie me soutenir. Dans les deux cas, j'espère sincèrement que vous ne regretterez pas votre lecture.

 

Quelques mots à mon sujet

 

Que les choses ont changées depuis ma dernière candidature. Pour faire simple : j'ai habité Marseille de nombreux mois,mais je suis maintenant en plein transit entre Londres-Paris-Bruxelles pour mes études. Parlons-en d'ailleurs, j'ai passé un certain temps à étudier la médecine, mais suite à un certain nombre de déboires je suis désormais en partance pour la Sorbonne, ou bien l'University College of London, dont j'attends encore la réponse.

Cela dit, certaines choses sont restées les mêmes. Je m'appelle toujours Hugo, j'ai toujours 19 ans et quelques mois, et je fais toujours du piano au Conservatoire royal de Bruxelles.

 

Bien que la musique prenne une grande part de mon temps libre, je m'adonne avec plaisir à la pratique des jeux vidéos - sans blague me direz vous- presque uniquement sur PC ( Mac en fait ). Seule exception à la règle, mes " Halo night " sur Xbox.

Dans un autre domaine je suis un grand fanatique des livres, de tous genres et de tous poils : Dumas, Hugo, Tolkien, Simmons, Werber, King, etc etc etc..je ne vais pas tous les citer, je ne voudrais pas faire ma candidature en deux posts, comme certains membres du Kubni.

Cela dit, j'adore écrire. Cela ne se voit certes pas dans ma présentation, un peu plus dans ma candidature villageois et certains disent que ça crève carrément les yeux ( vous avez vos mouchoirs j'espère ) dans mes chroniques, qui répondent au doux nom de Nivalis

Voilà pour ce qui est de mes loisirs.

 

Concernant moi et ma personnalité, hum, je crains qu'il n'y ait que bien peu de choses à dire. J'aime les blagues carambar -dont j'ai été profondément désolé d'apprendre la disparition- ce qui explique peut-être pourquoi je m'entends si bien avec cette chère communauté myrméco-lacustre !

 

Voilà presque six mois jour pour jour que je suis ici, qu'ai-je donc réalisé ?

 

Encore une fois, les choses ont pas mal changé. Tout d'abord je suis devenu officiellement un membre de la colonie du Kubnigera, et officieusement un membre de Bel-O-Kube dont je fais partie de l'équipe de restauration. J'ai essentiellement aidé à la finition et à la construction partielle de nouvelles branches, mon ratio de morts par bloc posés nuisant malheureusement à mon efficacité.

 

Mon grand accomplissement personnel est cependant l'acceptation de mon projet Antaris, premier chantier validé sur Nabes, dont vous trouverez tous les screens et informations sur le lien sus-cité.

 

Comme dit dans la section précédente, j'ai également entamé la publication dans la taverne de mes chroniques RP, relatant les aventures de mon personnage à travers les différents mondes de Minefield.

 

Je pense que c'est un bon résumé de mes réalisations sur le serveur jusqu'à maintenant : beaucoup de RP, des constructions, du rire et des péripéties !

 

A propos de mes motivations et de mes projets

 

De toute évidence, elles sont multiples.

 

Il y a tout d'abord, mon aspect RP qui pourrait se voir encore amélioré par le droit de choisir une des spécialisations réservées aux citoyens. Malgré le fait que l'évolution de mon personnage le guide peu à peu vers tout ce qui touche à la magie, je souhaiterais conserver mon métier de mineur.

 

Pour paraphraser un des mes chers amis, il y a également la prestance non négligeable, la confiance supplémentaire que confère ce grade. Ce serait un réel honneur de me voir accorder le privilège de m'élever à ce niveau, malgré le fait que je ne sois certainement pas un des joueurs les plus connus et reconnus de notre communauté.

 

Autre point, je souhaiterais également acquérir une parcelle en capitale, sur Stendel ou New-Stendel selon la disponibilité des parcelles. Sachant que j'envisage certainement de tenter de passer commerçant, avoir ma maison à proximité de mon commerce serait un avantage loin d'être négligeable..

 

J'ai vous vous en doutez mon projet à diriger et à mener à bien, et je pense pouvoir affirmer sans trop de risques que cela m'occupera durant encore de nombreux mois vu les travaux absolument titanesques qu'il y a à effectuer. Si d'aventure vous voulez m'aider n'hésitez pas à me contacter !

 

Autre petite ambition que j'aimerais réaliser, intégrer les rangs des rédacteurs de notre cher journal, le Vagabond Enchaîné. Je suis en constante admiration devant le boulot formidable que cette équipe réalise tous les mois, et pouvoir apporter ma pierre à l'édifice serait vraiment fantastique.

 

Vous savez tout !

 

Le RP !

 

Bon, moi qui aime la cohérence, là pour le coup c'est loupé. Ceci est le sixième chapitre de mes chroniques. Le cinquième n'étant pas encore sorti car je le coécris avec Dom, ce qui prend du temps et qui n'est pas évident d'un point de vue logistique. Je m'excuse donc platement auprès de vous tous. Cela dit, que vous ayez lu ou non les quatre premiers chapitres, ça n'entravera pas réellement votre compréhension de celui-ci.

 

Une dernière petite précision, vous allez rencontrer dans ce texte une langue que j'ai inventé - réellement, je n'ai pas tapé n'importe quoi sur mon clavier-, l'index des traductions se trouve à la fin.

 

Bonne lecture !

 

 

 

« Enfin, pensais-je tandis que je me glissais silencieusement entre les hauts rayonnages, enfin j’ai retrouvé la Clé. Tant d’années à la chercher, tant de siècles à patienter. Et désormais, ses secrets sont miens. »

 

Brusquement, je m’arrête. Son appel est fort, plus fort qu’il ne l’a jamais été auparavant. Fébrile, je laisse le murmure entêtant s’insinuer dans mon esprit, qui peu à peu se meut et se transforme, jusqu’à ce que tout mon être vibre à l’unisson de cette mélopée gutturale.

 

Le chant me guide, contractant mes muscles, ordonnant mes pensées.

Sans hésiter, mes doigts courent le long des reliures.

Je n’ai qu’à suivre la ligne.

Ma main s’arrête.

Doucement, presque avec tendresse, j’extrais le précieux ouvrage de son cocon de cuir et de bois.

A la lumière blafarde de ma lanterne, le titre, gravé dans la couverture par quelque clerc dont le nom a été oublié depuis des lustres, se laisse encore deviner.

 

L’Ombre des Arcanes

 

« Nacoñetch mya ëmyt’s » chuchotais-je, dans un souffle inaudible.

 

Je tremble, sous l’emprise de spasmes incoercibles secouant tous mes membres. Saisissant le grimoire le plus fermement possible, j’ordonne :

 

« Otkogojte lуut’bk moyëj lamyatj, ‘k mya poltchiryam »

 

L’incantation est simple, mais la Clé sait reconnaître sa porte, elle sait reconnaître ceux qui l’ont créée. Comme doté d’une volonté propre, le livre soubresaute, échappant à mon emprise.

 

Mais l’ouvrage ne chute point. Dégageant soudain une aura améthyste, il reste suspendu dans les airs, niant la gravité et les ténèbres l’environnant.

 

Le chant se fait si puissant que cela en est presque insupportable. Des centaines, des milliers de voix me pressent, bousculent mes pensées. Je prononce des paroles qui ne sont pas les miennes, vulgaire vecteur de la volonté de mes frères, et mes iris irradient la même lueur que celle jaillissant des pages défilant sous mes yeux, soufflées par de violentes mais spectrales bourrasques.

 

Impuissant et exalté, je vois mes bras se tendre, paumes tournées vers le ciel, pareil au dévot implorant un de ces obscurs et stupides dieux païens.

 

“ Leyon imja mñe, ibo chtoy näs mnogo “ psalmodient les voix, scellant l’invocation.

 

 

A ces mots, deux excroissances s’étendent de la sphère violette, englobant mes mains qui soudain se retrouvent prisonnières de ce champ de force opalescent.

 

Alors que la communion s’amorce, je peux sentir les flux d’énergie pulser dans mon corps tout entier, battements lents et réguliers se répercutant de mon coeur jusqu’au bout de mes doigts. Je peux percevoir la puissance que recèle l’univers venant de s’entrouvrir, ouragan que les enchantements du vortex qui lentement prend forme peinent à contenir.

 

“ Ñe zabyvaïte , k’to vöy, ëto vash posledniy shans... Sözdatel ” tonne l’assemblée des Fondateurs.

Sans crier gare, la magie que j’avais ressentie depuis le début du rituel comme une part profonde de mon être me déserte. Le lien iridescent m’unissant au livre se distord, propulsant des gerbes flamboyantes qui fusent tous azimuts dans un grondement subsonique.

Mon attention toute accaparée par la folie pyrotechnique qui vidait mon âme de sa substance, je remarque à peine que les sorts retenant la tempête surnaturelle au-delà du passage s’affaiblissent.

Se fissurent.

Volent en éclats.

Un éclair silencieux déchire l’atmosphère, tandis que tout autour de moi s’oblitère dans une aveuglante déflagration.

La quintessence du savoir de mon peuple déferle dans mon esprit avec la violence d’une éruption volcanique. Je lutte, me débat tant que je peux, puisant dans mes dernières ressources. En vain. Bientôt je suis submergé, à la dérive dans les méandres tortueux de ce typhon implacable.

Science et formules, batailles et souvenirs.

Données froides, données d’acier, une à une greffées.

Hors du temps, hors de l’espace, je baigne dans la lumière.

L’attente.

Il me semble..entendre...un..

 

 

 

Un murmure, un ré dièse vibrant et se faufilant entre les allées obscures de l’opéra. Du parterre encombré aux loges somptueuses, des crasseux roturiers aux hautaines bourgeoises, nul n’échappait à la frénésie fébrile précédant le concert. Telle une onde qui bout dans une urne trop pleine, la rumeur grandissait et tressaillait, prête à éclater d’un instant à l’autre.

 

Ce soir, Il présentait sa dernière oeuvre.

 

En ces temps troublés par la peur et la traîtrise, les oeuvres du Maestro étaient devenues la faible lueur d’espoir et de joie dans un océan de nuit. Tous s’y précipitaient, buvant à cette source divine, imprégnant leur coeur de cette musique afin de mieux oublier les affres du quotidien.

Telle était la perfusion du Créateur à l’Empire : symphonies, concertos, sonates et opéras, qui mieux que n’importe quelle armée, gardait l’effroi à distance du peuple.

 

Soudain, la cloche retentit. Le silence s’abat sur la salle.

Péniblement, le rideau se lève, dévoilant l'orchestre jusqu'à lors tapis derrière le mur de velours rouge.

Imperceptiblement, le chef s’incline, plus dans une ultime invitation au calme qu’un salut solennel.

 

Forêt de chêne, d'érable et de crins, les archets se dressent.

Figés dans un mutisme effaré, tous les cous se tendent.

La baguette s’immobilise, hésitante, à mi-chemin entre ciel et terre.

 

Pas un souffle, pas un geste, seules les secondes qui s’étirent inlassablement.

 

Le bras s’abaisse, libérant la musique.

 

Rage. Désespoir.

Des flammes et du sang.

La fin d’un règne, le début de la servitude.

L’embrasement.

 

Les sentiments, cristallisés par une musique charriant les larmes de tout un peuple.

On eût cru entendre les choeurs invectiver le tyran en personne. Soi-disant libérateur de la tyrannie des rois, mais en réalité Saturne dévorant ses enfants.

Les violons suivaient le cours de la bataille, tirant, trillant, piquant tant et si bien que les combats semblaient se dérouler sous les yeux des spectateurs stupéfaits.

Aucun ne pouvait réprimer un sursaut quand la grosse caisse tonnait, écrasant de son tonnerre cordes et vents, enfants et soldats.

Déterminé, presque tranquille, le violoncelle marque le pas, au-dessus du vrombissement sourd des contrebasses.

Tout à coup ! Les cuivres, brillants et triomphaux ! Roulement de tambour, les notes filent, chutent et remontent, emportées dans une folle course contre le temps, contre la vie, contre la mort...

 

Et quand finalement le calme revient, bercé par le hautbois au son unique, l’orchestre explose une ultime fois, épouvantant définitivement le public, qui terrifié, n’ose même plus applaudir.

 

Un mot, un seul.

 

Pouvoir.

 

La vision s’interrompt

 

Je me souviens.

 

Kurïn, citadelle des Fondateurs, bastion de l’Ancien Monde, m’apparaît de nouveau, resplendissante comme au premier jour. Ses hautes et inexpugnables murailles semblant tutoyer les cieux de même que son pont de pierre - unique accès du complexe- enjambant l’abîme la protègent de n’importe quel assaut conventionnel, tandis que, invisibles et imperceptibles, les défenses magiques, champs de force bourdonnant d’énergie, garantissent que le sanctuaire reste hors d’atteinte de toutes les créatures de l’Est.

 

Au pied de la montagne dont le fort semble surgir, comme si cette immense et fantastique structure avait été taillée à même la roche, s’étend Eyën, capitale et joyau de la Fédération. Pareille à une perle nacrée lovée dans une des failles créée par le colossal mais dorénavant éteint volcan au flanc duquel elle est bâtie , la cité jouit d’une renommée qui n’a cessé de grandir au fil des siècles et des légendes, tant et si bien que certains la surnomment même Saisho, le Premier Domaine.

 

Dans l’ombre de Kurïn, perché sur un à-pic rocailleux dominant la ville et la vallée encaissée de toute son incroyable prestance, sommeille le Palais des Régents. La demeure ancestrale de la dynastie des Consuls , personnages les plus puissants de l’Ancien Monde si l’on excepte les résidents de la citadelle, était une véritable oeuvre d’art, harmonieuse symbiose entre la maîtrise de l’ingénierie et la proximité avec la nature caractéristique du peuple d’Eyën. Les bâtisseurs ne paraissaient pas s’être embarrassés de questions pratiques lors de la construction, allant même parfois à l’encontre du bon sens architectural, dans l’espoir que leur création puisse transcender les institutions en vigueur depuis l’aube des temps.

 

Sans aucun doute, ils avaient réussi.

 

Du haut de ses tours d’un blanc immaculé, si impressionnantes dans leur perfection qu’on les aurait juré érigées d’un seul et unique bloc, cascadaient de fabuleuses chutes d’eau alimentées par d’astucieux mécanismes, se jetant d’une hauteur terrible jusque dans les jardins consulaires, que seul le Chancelier en poste avait le droit de contempler.

 

Tout le palais n’était qu’une splendide et gigantesque calligraphie, enchevêtrement de flèches et d’arches, dessinant les armoiries des Régents à quiconque l’aurait observé du ciel, encre de pierre marquant à tout jamais le sol de l’Ancien Monde du sceau du pouvoir sans limite qui coulait dans le sang des Consuls.

 

Ces derniers savaient cependant que l’autorité dont leur lignée était l’héritière était un privilège et non un droit, et que ceux qui leur avait un jour donné le trône d’Eyën étaient à même de leur reprendre. Car c’est au coeur même de la citadelle des Fondateurs que siégeait le Conseil Séculaire, qui, composé des neuf membres les plus éminents de tout l’Ordre, statuaient depuis des générations sur les dernières avancées des hommes dans leur développement culturel et technologique, disputant une effroyable partie d’échecs dont chaque coup pouvait affecter la destinée de dizaines de milliers d’innocents.

 

Je ne souhaite pas me remémorer mon dernier séjour dans la forteresse, ses halls solitaires aux dalles glacées ne m’évoquent plus que de tristes jours, frères disparus et amour perdu...

 

M’éloignant prestement du mont escarpé aux sombres contreforts, je survole ma patrie, slalomant entre les tours et les nuages. Je peux nettement distinguer le dôme de cristal de la Salle des Portails, scintillant de mille feux sous le soleil de midi, dont l’image dans le lointain m’apparaît néanmoins déformée, brouillée par le champs de distorsion résultant de la concentration de tous les passages en un seul point. Je n’ai plus arpenté sa cour de marbre aux sculptures finement ouvragées depuis une éternité, mais ma mémoire semble avoir été restaurée, débarrassée des altérations qui lui avaient été infligé par le temps et la mort.

 

Désormais aucun détail, même le plus infime, n’est absent de mes souvenirs.

 

L’âme en fête, je savoure la griserie de mon intégrité retrouvée.

 

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La troupe n’était revenue que depuis quelques jours au Kubnigera, mais déjà la vie reprenait son cours et chacun retournait à ses habitudes, forts de cette odyssée qui avait bouleversé tant de choses pour la cité fourmi et sa nouvelle reine.

Dom, suspicieux quant à la sincérité du serment d’allégeance que Zovsky avait prêté devant Arthur, peinait toujours à baisser sa garde en la présence du jeune homme aux yeux dorénavant améthyste. Pourtant, si on se fiait aux seules apparences, leur amitié n’avait jamais été aussi forte, passant de longues heures à discuter, s’entraînant ensemble à l’épée quasi-quotidiennement, rien ne laissait supposer qu’une quelconque méfiance puisse subsister entre les deux compagnons.

 

Mis à part peut-être l’arme de Novchenko, conservée par Dom dans son coffre personnel au plus profond des entrailles de la colonie.

 

Malgré toute la vigilance dont il faisait preuve, le conseiller ne se doutait pas que Novchenko, en dépit de la garde permanente effective dans ce secteur des Hauteurs, avait finalement eu accès aux bibliothèques du Dominion. Si il s’était rendu sur place, le diplomate aurait pu être alerté par les marques de brûlures dont les murs et le plancher avaient été recouverts, stigmates indélébiles du rituel exécuté par son ami. Mais les seuls colons à avoir jamais foulé le sol des recoins les plus sombres et poussiéreux de la bibliothèque du Conseil étaient les ouvrières ayant rassemblé les ouvrages en ce lieu de nombreuses années auparavant .

 

Le secret de Novchenko était bien gardé.

 

L’arme n’était pourtant pas la préoccupation première de Dom depuis son retour de Bel-O-Kube. Aventurier dans l’âme, il n’en était pas moins le gérant de toute une administration dont la complexité dépassait l’entendement de la plupart des badauds. Inévitablement, ses galères de plume et d’encre le rattrapaient.

 

“ - Tu as l’air bien songeur depuis quelques jours, mon ami, le questionna Zovsky lors de l’une de leur marche dans les collines entourant l’acacia géant, quelque chose te tracasse-t-il ? Tu appréhendes notre prochain entraînement ? Parce que cette fois ça ne sera pas aussi facile je peux te l’assurer.

 

- Je te l’ai déjà dit, Zovsky, répondit Dom une pointe d’amusement dans la voix, je n’ai aucun doute dans mes capacités à te mettre une raclée. J’ai simplement énormément de problèmes à résoudre ces temps-ci, la situation diplomatique à Stendel ressemble de plus en plus à une poudrière. ”

 

Novchenko leva un sourcil, non pas qu’il se gaussât des déboires de son ami, mais à ses yeux, la situation était tout de même cocasse. C’était un aspect de la vie de Dom qu’il connaissait très peu, et il se doutait que se débattre avec des “ennemis” impossibles à occire était selon toute vraisemblance un exercice beaucoup plus ardu pour le jeune conseiller.

 

“ A certains moments, reprit Zovsky, riant à moitié, il m’arrive de me demander lequel de nous deux est réellement prisonnier. ”

 

 

Le regard inquisiteur qu’il eût pour toute réponse ne fit qu’accroître son hilarité.

 

 

“ - Allons allons, Dom, tu sais très bien qu’à part toi et Arthur, tout le monde ici voudrait me voir enfermé pour ce qui s’est passé, et qu’à défaut de me séquestrer, tu me fais suivre en permanence. Regarde. “

 

Pivotant sur lui même, Zovsky fit signe à deux lacustres bavardant nonchalamment au bord du lac. Ignorant le sursaut paniqué du duo, il se retourna vers un Dom médusé.

 

“ - J’aperçois ces deux idiots où que j’aille dans la colonie. Si le Conseil a peur que j’..que l’autre assassine encore quelqu’un, ou qu’il considère le serment que j’ai prêté comme nul et non avenu, qu’il ait au moins le courage de me le dire en face ! ”

 

Durant un long moment, Dom ne dit rien, fixant d’un air pensif la clairière voisine où un arbre aux reflets de jade balançait ses branches au gré du vent dans un hypnotique va-et-vient.

 

“ La situation est plus complexe que tu ne l’imagines. Les dirigeants de l’alliance sont absolument terrifiés, il semblerait que ce que nous avons vu dans la fourmilière ne soit pas un élément isolé. Je n’avais pas fait le rapprochement jusqu’à maintenant, mais... - l’aventurier parut hésiter, comme s’il regrettait déjà ce qu’il s’apprêtait à dire... Suis-moi, t’expliquer ne sera jamais aussi efficace que de te montrer le coeur même du problème.

 

Haussant les épaules, Novchenko lui emboîta le pas.

Rapidement, ils quittèrent le sentier boisé, s’engageant sous les frondaisons, si denses qu’elles en éclipsaient parfois totalement la lumière matinale. Tandis qu’ils s’enfonçaient dans les terres du Kubnigera, les alentours paraissaient de plus en plus sauvages, vierges de toutes les vicissitudes des hommes, mais Dom n’avait pas l’ombre d’une hésitation quant au chemin qu’il employait. Ils marchèrent ainsi un long moment, difficile à estimer de part l’obscurité qui croissait autour d’eux au fur et à mesure de leur progression et la monotonie presque inquiétante du paysage, avant que Dom ne brise enfin le silence qui s’était instauré depuis leur départ.

 

“ - Stop, intima-t-il à Zovsky tout en examinant les alentours. Nous sommes tout proche. Je suis navré de t’avoir entraîné dans cette randonnée, mais le Conseil ne doit pas avoir vent de notre visite.

 

- Et que sommes nous venus voir exactement ? Et mes deux anges gardiens, ne sont-ils pas à nos trousses ? demanda le jeune homme avec lassitude, s’appuyant contre un chêne au tronc courbé par l’âge et les intempéries. ”

 

- Ne t’en fais pas, ils ne nous auront jamais suivis jusqu’ici, crois moi. Quant à l’objet de notre venue, je t’en prie, regarde, lui répondit l’aventurier, écartant précautionneusement un arbuste. ”

 

A travers la trouée que Dom venait de créer se dévoilait une clairière timidement illuminée par quelques rayons de soleil, où, à peine visible sous l’épaisse couche de lierre et de mousse qui l’ensevelissait et la faisait se fondre dans la végétation environnante, une énorme et longiligne structure reposait.

 

“ - Qu’est ce que... commença Zovsky, dont la curiosité était soudainement piquée au vif.

 

- Ceci, expliqua Dom, est une des racines du Kubnigera. La plus longue, et la seule qui ressorte de terre à une telle distance du tronc, mais c’est également l’entrée la plus méconnue de la colonie.

 

- Ça ne me dit toujours pas où tout cela nous mène, rétorqua le semi-prisonnier, un tantinet agacé.

 

- Patience. Et pas un bruit ! ”

 

Les compagnons se rapprochèrent jusqu’au pied de la titanesque artère nourricière de l’acacia, s’attendant presque à sentir la sève battre sous l’écorce le pouls lent et puissant de cette forme de vie millénaire.

 

Avec révérence, le conseiller effleura la racine, laissant sa main vagabonder à la surface de l’enveloppe végétale.

Sans mot dire, Novchenko observe.

Sans raison apparente, l’aventurier se fige au niveau d’un noeud, une grossière déformation du bois jurant sévèrement avec la perfection vespérale qui caractérisait l’ensemble du monolithe.

 

“ - Nous y voilà, murmura-t-il, triomphant. ”

 

D’une série de gestes habiles, il exerça quelques manipulations sur le renflement, dont Novchenko ne put déterminer la nature, le centre de son attention se tenant dans l’ombre de Dom.

Le jeune homme aux yeux améthyste tentait toujours d'apercevoir ce que trafiquait son ami, quand celui-ci bondit précipitamment en arrière, un peu essoufflé.

 

“ - Un problème ? s’enquit Zovsky, intrigué.

 

- Non non, mais je n’ai plus réalisé cette procédure depuis des années. J’espère que ça a marché, sinon... non, ça doit marcher.

 

- Si tu le dis. Je tiens cependant à te faire remarquer que..”

 

Sa voix s’éteignit avant qu’il puisse finir sa phrase. Un tremblement, de prime abord diffus mais gagnant en intensité, secoua la clairière, faisant pleuvoir une avalanche de feuilles, d’aiguilles et de pollen sur les deux colons. L’anfractuosité sur laquelle Dom s’était si durement concentré s’enfonça dans l’écorce en une lente rotation sur elle même, alors que la violence du séisme atteignait son paroxysme, faisant fuir dans un concert de jappements, bruissements, et autres cris apeurés la totalité de la faune des environs.

 

- “ Heureusement que nous ne devions pas faire de bruit ! ironisa Zovsky, criant à moitié pour couvrir le vacarme. ”

 

L’aventurier le fusilla du regard, exaspéré par le manque de sérieux de son congénère.

 

Tout à coup, la cacophonie cesse.

 

Un étrange, un angoissant silence.

 

“ Surtout, ne bougeons pas, chuchota Dom.”

 

Aussi inattendu que déplacé dans cet espace où la nature régnait en maître, un formidable déclic à la sonorité clairement métallique se fit entendre, pareil à quelque monstrueux loquet qui viendrait de se déverrouiller dans les profondeurs de la terre.

 

 

Le noeud, qui s’était instantanément pétrifié à l’arrêt des secousses, se remit en mouvement en émettant une plainte stridente, tournoyant à une vitesse folle, si rapidement que ce n’était plus qu’un mince tourbillon, point flou et indisctinct perdu dans l’immensité de la paroi.

 

Qui s’étend.

 

Croît.

 

S’effondre.

 

 

En lieu et place du vortex qui vient de se liquéfier se tient une ouverture, gueule béante donnant sur un monde à l’obscurité insondable et impénétrable.

 

 

« - La saisie a réussi, explicita Dom, ne perdons pas de temps.

 

- Et bien..je te suis..soupira Novchenko, comme d’habitude, je doute d’avoir une autre option. »

 

Avant de franchir le seuil du tunnel, le conseiller sortit d’une de ses sacoches son fidèle briquet, ramassa deux branches mortes dont il enroba l’extrémité d’une pièce de tissu et les plongea dans une coulée de sève qui suintait d’une fissure de l’écorce. Obtenant une flamme dès son premier essai, il embrasa les deux torches de fortune.

 

« Je pense que nous pouvons nous risquer à faire un peu de lumière. » dit-il avec un sourire en tendant un des flambeaux à Zovsky.

 

« J’espère qu’il n’y a pas d’araignées, je hais les araignées, grommela ce dernier alors qu’ils passaient sous l’arche aux lignes oppressantes.

 

Leurs rires s’estompèrent bien vite, étouffés par la densité des ténèbres régnant dans le passage oublié.

 

 

Ils progressèrent au sein de l’étroit canal durant un temps qui parut interminable à Zovsky. L’un derrière l’autre, le dos courbé, la cavité étant bien trop étroite et basse de plafond pour leur permettre d’avancer de front ou redressés, ils suffoquaient dans l’espace confiné empuanti par la fumée résineuse, cette pernicieuse rêverie de feu qui brûlait leurs yeux et irritait leur gorge. Plus d’une fois ils se heurtèrent le crâne ou trébuchèrent contre les inégalités du terrain, et bientôt leurs mains comme leurs vêtements furent poisseux de sueur et de crasse, leur visage couvert d’une multitude de minces mais profondes entailles dont perlaient de petites gouttes de sang. Inexorablement, la lueur de leur torche faiblissait, et ils commençaient à désespérer de jamais voir le bout de cette voie au coeur de la nuit quand le sol s’inclina finalement en pente douce.

 

Ils avaient atteint le tronc.

 

“ Nous touchons au but, chuchota Dom d’une voix rauque, nous devrions trouver...”

 

Un bruit sourd, suivi d’une flopée de jurons colorés.

 

Novchenko étouffe un rire.

 

“ Bon, maugréa l’aventurier, et bien au moins c’en est fini de ramper dans ce trou. Laisse moi retrouver le mécanisme d’ouverture.”

 

Il tâtonna quelques minutes, noirs instants où tous deux se crurent piégés, n’ayant en aucun cas la force d’effectuer dans l’autre sens le chemin qu’ils venaient de parcourir.

 

Poussant un soupir de soulagement, Dom écarte le pan de mur, inondant le tunnel d’une éblouissante clartée éclipsant la pâle lueur des torches à l’agonie.

 

D’une démarche rendue raide par le maintien de la même position des heures durant, ils s’extirpèrent de la voie secrète, étirant leurs membres ankylosés avant d’examiner la pièce dans laquelle ils venaient de pénétrer.

 

Novchenko eut du mal à en croire ses yeux.

 

Ils se trouvaient sous terre, à dieu seul savait quelle profondeur, à un endroit où le tronc avait été complètement évidé -sûrement l’oeuvre de centaines de fourmis travaillant sans relâche des mois durant- pour former une salle aux dimensions gargantuesques.

Mais la démesure de ce lieu n’était pas ce qui fascinait le plus Novchenko . Au centre du hall dont le plafond se perdait dans les hauteurs se tenait la plus incroyable des gemmes qui lui avait été donné l’occasion d’aperçevoir. Plus haute qu’un homme et aussi large que le grand mât d’un galion, elle lévitait au dessus d’une fosse sans fond qui avait été creusée dans l’axe principal de l’arbre, illuminant tout autour d’elle de son éclat sans prix..

 

Zovsky, comme hypnotisé, esquissa quelques pas maladroits en direction du joyau, tendant un bras hésitant, mais une main l’agrippa par le col et le tira en arrière.

 

“ Halte malheureux, s’exclama Dom, ne la touche surtout pas. ”

Le jeune homme au yeux mauve le dévisagea un moment, puis reprit ses esprits, brisant le charme dans lequel la contemplation de la pierre précieuse l’avait plongé.

 

“ - Cette gemme, reprit le conseiller, est la source de vie qui alimente le Kubnigera, qui lui a permis de se développer et de se transformer, aujourd’hui encore elle soutient sa structure et lutte contre l’aberration de la nature que tout notre domaine représente. Mais peut-être plus pour très longtemps..observe la bien.”

 

Zovsky acquiesça silencieusement, et dirigea toute son attention sur le joyau. Très vite, il constata que sa perfection n’était qu’apparente, et qu’un fin réseau de craquelure la parcourait sur toute sa surface, une profonde fêlure commençant même à faire son apparition à son sommet.

 

“ - Des fissures...qu’est ce que cela veut dire ?

 

-Ces dommages ne sont pas les pires, regarde à l’intérieur.”

 

Flottant au sein de la gemme comme un nuage maladif et toxique, une sphère obsidienne ternissait le brillant pourtant fantastique du diamant, et paraissait étendre des sortes de tentacules sans cesse plus nombreux à travers les failles qui s’étiraient sur le précieux bijou.

 

“ Cette..contamination a commencé il y a plusieurs mois. Nous avions pensé au début à une conséquence des sorts que nos mages lui avaient lancé dans l’espoir d’exploiter ses pouvoirs, mais.. Qu’est ce qui te fait sourire ?

 

“ - Pardonne-moi, mon ami, cela tient plus du rictus nerveux, répondit Novchenko, pâle comme cire. Si ce que tu me dis est vrai, ton arbre va mourir. Très prochainement. Et puisque tu as fait le lien, tu sais aussi bien que moi qui est à l’origine de tout ceci.

 

- Je...que..”

 

- On a toujours le choix, Dom, toujours. Il suffit de faire le bon.”

 

Ne laissant pas au conseiller le loisir de répliquer, de minces filaments de lumière violette jaillir des doigts du jeune homme, emprisonnant son guide et le contraignant à une coercition muette et stupéfaite.

 

“ - Une fois encore, mon ami, je suis désolé. Mais je fais cela pour accorder un sursis au Kubnigera, et je ne souhaite pas que tu m’empêches de combattre ton dieu. Pourquoi diable n’as tu pas agi avant, il est presque trop tard, dit-il en secouant la tête. “

 

Se retournant vers la gemme, le Fondateur prit une posture semblable à une mise en garde, et se mit à psalmodier dans sa langue, matérialisant un halo améthyste autour de la Source de Vie.

 

“ ...silami , kotoryë yavlyayutsya moïm. Ya izgnatʹ zlö vo imya Sözdatel..”

 

Instantanément, les ténèbres emplirent la salle. On ne distinguait plus que le joyau cerné des flammèches de pouvoir s’échappant des mains de Karajan.

 

Dans une explosion assourdissante, une colonne de lumière jaillit des profondeurs de la fosse, fusant vers les cieux et probablement visible par tous les êtres demeurant sur Stendel.

 

“Anatä wa kenry motteinaï !” clama à l’unisson le choeur invisible de l'Assemblée.

 

" Vos monstruosités doivent être détruites, Frères ! leur répondit Karajan, les yeux clos. Ostavitʹ dë Hikagë, Sushchestvo tasogare ! "

 

Tel le venin qu'on aspire d'une plaie, la noirceur qui jusqu'à lors corrompait la gemme se fondit dans le rayon lumineux qui la transperçait.

 

Une fraction de seconde fut suffisante pour le transfert, pour que la pierre, libérée du poison qui la rongeait, retrouve son éclat originel, celui, insoutenable, d'un petit soleil.

 

Ce déferlement de puissance brute aurait été suffisant pour réduire Dom en un vulgaire tas de cendres fumantes, mais heureusement, l'enchantement qui le réduisait à l'impuissance lui offrait également une protection suffisante pour ne pas être annihilé. Néanmoins, même ainsi, il se sentait à la limite de la perte de conscience.

Quelque part dans son champs de vision qui s’emplissait déjà de cristaux sombres, il cru voir Karajan s’élever du sol, de vagues éclairs continuant de surgir de ses bras tendus vers la colonne de flammes qui peu à peu prenait une teinte d’onyx.

 

Tout s’évapore.

 

Quand Dom rouvrit les yeux, il ne se trouvait plus dans la salle de la gemme. A vrai dire, il ne savait pas vraiment où il se trouvait. Le lieu dans lequel il s'était réveillé ne possédait ni sol ni plafond, comme si son corps était perdu dans une nappe de brume s’étendant jusqu’aux confins du monde.

 

L’homme au manteau bleu, les iris opalescents, lui faisait face.

 

“ - Ne t’en fais pas, Dom, lui dit Novchenko, ou Karajan, il ne savait plus vraiment, tu n’es pas mort, et j’ai stoppé la déperdition de l’arbre...temporairement.

 

- Qui es-tu réellement ? demanda-t-il d’un ton abrupt.

 

- Il y a plusieurs réponses à cette question. Je suis ton ami, mais je ne suis plus uniquement cela. Certains me nomment Karajan, d’autres Sözdatel, les gens du Nord me surnommèrent même Shinda, enfin, ceux d’Eyën me connaissent sous le nom de Leyön.

 

- Ca ne me dit toujours pas quel genre de monstre tu es, et comment tu aurais pu stopper la contamination de la Source.

 

- Je suis un Fondateur. Tu devras te satisfaire de cette réponse, t’en dire plus aggraverait encore ma peine, mais sache que ce statut me donne la possibilité d’agir sur certaines forces de ce monde, et que je ne connais que trop bien celle qui provoque tous ces maux. Méfie-toi de ton dieu, mon ami, il pourrait mener ton monde à sa perte.

 

- Et..que se passe-t-il, maintenant ? hasarda Dom.

 

- Je dois partir. J’ai..une mission à accomplir qui n’a été ajournée que trop de fois. Mais...”

 

Dans la main de Karajan, l’air ondula un instant.

 

“ - Prends ceci, reprit le mage en tendant une petite sphère métallique à l’aventurier. Si un jour, mon aide est requise, saisis-toi en et prononce mon nom. Je viendrai.

 

- Je suppose que l’on se reverra, dans ce cas.

 

- Je l’espère, mon ami, répondit Karajan avec un sourire, je l’espère. “

 

Les derniers mots de Novchenko résonnèrent longtemps dans l’esprit de Dom, qui sans même s’en rendre compte, sombra dans un sommeil sans rêve.

 

 

Dans les rues de Stendel, le calme règne. A l’ouest, l’aube naissante dispense ses premiers rayons à la nature, douce chaleur dissipant le spectre éthéré des heures les plus sombres de la nuit.

Au détour d’une ruelle, une ombre nouvelle apparaît.

Le palais des gouverneurs, dont la silhouette altière se magnifie dans l’horizon flamboyant, resplendit.

 

Oui, il allait rester ici quelques temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

Index des traductions

 

Nacoñetch mya ëmyt’s = Enfin, ma vengeance

 

Otkogojte lуut’bk moyëj lamyatj, ‘k mya poltchiryam = Ouvre la voie à ma mémoire, à mes pouvoirs

 

Leyön imja mñe, ibo chtoy näs mnogo = Mon nom est Légion, car nous sommes nombreux

 

Ñe zabyvayte , k’to vöy, ëto vash posledniy shans... Sözdatel : N’oublie plus qui tu es, c’est ta dernière chance... Fondateur.

 

Kurïn = pure

 

Eyen = éternelle

 

...silami , kotoryë yavlyayutsya moïm. Ya izgnatʹ zlö vo imya Sözdatel : ...par les pouvoirs qui m’ont été conférés, je bannis le mal, au nom des Fondateurs.

 

Anatä wa kenri motteinaï = tu n’as pas le droit.

 

Ostavitʹ dë Hikagë, Sushchestvo tasogare = Repars dans l’ombre, créature crépusculaire

 

Shinda = la Mort

 

Leyön = Légion

 

 

Texte déposé : numéro SCALA 265082

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Yop !

 

 

Ça y est ? Il s'est lancé ce grand fou ?

Soit ! Je [barrer]prend la pôle position et je[/barrer] le plussoie en [barrer]premier[/barrer] [barrer]deuxième[/barrer] troisième ! (Neorigg, Strom, je vous hais !)

 

Zovsky, c'est qui, Zovsky, c'est quoi ?

 

Zovsky, c'est tout d'abord l'un des membre du Kubnigera et de Bel-o-Kube. Rien que pour ça, il mérite les honneurs ! \o/ :P Mais c'est aussi le fondateur d'Antaris, le premier projet accepté sur Nabes. Et ça, c'est la classe.

Zovsky est quelqu'un que j'apprécie énormément. Il est absolument formidable, mature, plein de bon sens et d'humour. Il s'implique diablement dans ce qu'il fait, et sans hésiter, c'est selon moi l'un des plus grands joueurs de Minefield malgré le temps moindre qu'il a passé parmi nous. Incontestablement, il a énormément de mérite, et il mérite son rang citoyen bien plus que nombre de personnes l'ayant déjà acquis.

 

De plus, Zovsky, c'est aussi l'une des plus belles plumes du serveur, que j'ai déjà érigé au panthéon de plus grands, aux côtés de SL, Opera, et Tybalt. Une maîtrise parfaite de la langue, une orthographe parfaite, un enchaînement des évènements à couper le souffle... Incontestablement, c'est un génie qui mérite qu'on lui reconnaisse son talent ! C'est la seule personne à m'avoir fait frissonner d'excitation et d'émotion en lisant ses lignes, alors il le mérite !

 

Mais par dessus tout, Zovsky est un ami. C'est quelqu'un dont je ne cesse pas de découvrir des qualités, et à qui je me suis attaché bien malgré moi. C'est toujours agréable et un vrai plaisir de discuter, plaisanter, travailler avec lui.

Sans hésiter, Zovsky est l'une des personnes que j'apprécie le plus, et ce n'est pas pour rien, tant c'est quelqu'un d'exceptionnel. Mature, réfléchi, diablement sympathique, décidé, sont autant de qualités qui le définissent parmi la multitude que je serais loin de pouvoir citer ici.

C'est un ami bien au-delà du serveur, et qui a toute ma confiance et mon respect.

 

Pour tout cela et bien plus encore, Zovsky mérite de passer Citoyen.

Sans hésiter, moi, Dom Fulmen, Conseiller Kubnigérien, Sexué femelle de Bel-o-Kube, Scribe RPiste, Ambassadeur de l'ANA, et ami de Zovsky, lui appose donc mon plussain et mon soutien inconditionnel et absolu.

 

Puisse-t-il obtenir ce qu'il mérite amplement !

 

Amicalement et littérairement,

 

Dom.

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Je plussoie le petit Zovsky que j'ai recueillis personnellement au Kubnigera. Le voir s'élever parmi les grands noms de Minefield serait pour moi un honneur et pour le serveur un bénéfice. Il fait partie de ces joueurs si rares, capable de mourir à la tache et de mourir encore puis de re-mourir juste en essayant de revenir sur le lieu de travail mais ceci toujours dans la bonne humeur !

Enfin bref, tout ça pour dire que à mes yeux Zovsky mérite amplement un gros chimeapproved85.png

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j'ai cru que j'allais mourir de vieillesse en lisant le RP: cependant il est très bon comme chacun des textes de zovsky.

personnellement le lien vers antaris ne s'affiche pas mais ce projet est très prometteur.

zovsky est très actif tant sur antaris que sur le kubnni

 

Il mérite d'etre citoyen!

+1

 

que le cube soit avec toi

imouff

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Je n'ai pas eu l'occasion de lui parler énormément mais je peux déjà dire qu'il est quelqu'un de bien sympathique et que je serai toujours prête à aider.

;)

 

 

Et voici un petit dessin de ce qu'il m'inspire.

 

(Passez le citoyen il le mérite, Antaris)

 

 

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Bonsoir.

 

J'avoue m'être aventuré sur cette candidature sans trop savoir à quoi m'attendre. Cependant une fois les premières lignes avalées, je n'ai relevé mon menton qu'une fois la lecture de la candidature terminée tellement c'est bien écrit. Quel plaisir à lire !

A côté de ça j'ai eu l'occasion de croiser rapidement Zovsky un soir sur Mumble et j'ai vite compris que j'avais affaire à quelqu'un de sérieux, posé et fort sympathique. C'est également grâce à ce cher Zovsky que nous, les rafiotiens, retrouvont à nouveau des voisins, et en plus nous avons droit à une citée qui promet d'être majestueuse.

C'est donc pour toute ces raisons que j'ai décidé d'apporter tout mon soutien à Zovsky dans sa demande de citoyenneté.

 

Om24, co-maire du Hameau du Petit Rafiot, co-dirigeant de The Adventurer et membre du COMM.

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Salut !

 

Je me vois dans l'obligation d'aller soutenir Zovsky pour qu'il passe citoyen ! Bien que je ne le connaisse pas beaucoup, je trouve sa candidature vraiment superbe, le Rp est trop canon. Je le vois presque toujours sur mumble, c'est fou comment il est disponible :D

 

Il arrive à gérer Antaris, ville que je trouve très belle. Gérer un projet sur Nabes doit être dur, ce qui prouve une fois de plus qu'il mérite le grade de citoyen. Il a montré à beaucoup de personnes qu'il était un écrivain vraiment balèze, avec ses chroniques Rp.

 

Je pense avoir tout dit, en gros, Zovsky mérite vraiment ce grade !

 

+1 !

 

Cordialement, Antonin.

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:o Je pense que je ne vais pas tarder à lire tout tes RP

 

Bon Zovsky, c'est avant tout un joueur exceptionnellement sympathique, motivé et impliqué dans le serveur. Non seulement il est le fondateur du premier projet de Nabes, Antaris, un projet avançant plutôt rapidement et vachement ambitieux. C'est également l'un des membres les plus actifs du Kubnigera et de BOK (en tout cas plus que moi :) ) et être actif sur plus d'un projet, c'est pas évident.

 

C'est également un RPiste hors pair, cette première lecture m'a totalement soufflée et je regrette de ne pas m'y être plongée plus tôt. En bref, une superbe candidature pour ce grade et encore bravo pour ce RP aussi formidable que son auteur.

 

+ 1 pour Zovsky

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Bon, moi aussi, je viens poster mon avis sur la candidature de notre chère Zosky.

 

Etant constamment présent, j'ai fait la connaissance de ce personnage dès son arrivé sur notre serveur.Je l'ai alors vu depuis ce jour là toujours à son poste au sein du Kubnigera, toujours présent, et toujours prêt à participer, et à aider dans différent chantier de la colonie.

 

Grâce à ces nombreux jours et nuits passés en sa compagnie, je peux vous dire que c'est une personne sérieuse, et prête à se retrousser les manches faces à d'importants chantiers. On peut d’ailleurs voir cette parti de sa personnalité avec le fait qu'il est la première personne a avoir un projet accepté sur le nouveau monde Nabes, et qu'il mène son évolution comme le doit le faire un dirigeant de projet.

 

Zovsky c'est aussi une personne qui sait rire, et qui fait preuve d'une grande créativité, comme le montre l'exemple de son projet, que j'ai précédemment cité, ou encore avec l'exemple des Rp de bonne qualité qu'il enchaîne sans jamais se perdre dans ses idées.

 

 

Bon, comme vous l'auriez sûrement deviné en lisant ce post, j'apporte mon plussoimment pour l'obtention du grade citoyen de zosky car il le mérite.

 

Bonne soirée et surtout Bon jeu.

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Avé !

 

Je viens également soutenir la demande de Zovsky, car même s'il a un pseudo qui mériterait mille tourments et tortures, je me suis moi-même rendu compte, même en étant si peu présent ces derniers temps, qu'il a rapidement pris une place importante au sein de la communauté, tant des fourmis et du Kubnigéra que celle du serveur.

 

Et puis bon, comme je soutiens mon Dom, ben, je soutiens Zovsky, j'ai pas le choix ;)

 

Et puis... Oh mais c'est quoi ce RP ?! Mais... Mais... il est super ce RP !

 

 

Allez un gros plussain !

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Toi !

 

Oui toi là !

 

Pas celui derrière !

 

Toi, le type qui a fondé le premier projet de Nabes ! Oui oui, c'est bien toi. Pas le type derrière.

 

Zovsky, comme ai-je pu omettre de te plussoyer ? On réglera ça plus tard. En attendant, tu es villageois, tu as fondé un projet sur Nabes, [barrer]tu me dois un shop[/barrer], tu es actif et tu nous présente un RP de qualité et avec tout ça tu croyais passer inaperçu ?

 

Et bah c'est raté.

 

+1 pour toi l'ami !

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Salut à toi Zovsky,

:cake::cake:

Je viens pour enfin promouvoir ta magnifique candidature.

:cake::cake:

Musicien, écrivain, Minefieldien et chef de projet, tu as tout pour toi ici.

Tu es une personne très active et très attachée à ce que fait dans le présent comme dans le futur.

Tu as une personnalité bien à toi, ce qui fait de toi une personne unique et spéciale avec beaucoup de talents et de rigueur dans tes activités, tes projets et surtout dans ton écriture !

:cake::cake:

Je te mets donc un +1 bien mérité ! :P

:cake::cake:

Vivement des évents de ta magnifique maîtrise du piano :)

 

 

Miouu :cookie::cookie::cookie:

 

 

Chatonn, Dirigeant de Shiki No Mura

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Je ne te connais pas, mais les premières lignes de ta candidature m'ont poussé à continuer (Je suis un putain de maso en fait)

Ton rp est génial, trèèès bien écrit, aucune faute, cohérent et tout, bref.

Je te plussoie. Je pense que tu feras un très bon citoyen, voire même plus.

J'approuve !

 

(Ps: Je ne te plussoie absolument pas comme le feraient d'autres pour avoir un autre plussoiement de ta part. J'ai vraiment aimé cette candidature, sincèrement.)

Je4ns

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Bonjour,

 

Je viens en cette belle soirée plussoier Zovsky, une personne très cher à mes yeux qui a fondé le magnifique et tout premier projet de Nabes : Antaris. Zovsky est avant tout un joueur sympathique avec qui on a un réel plaisir à parler sur mumble et en jeu. C'est aussi un divin joueur de piano et un superbe écrivain qui rédige des oeuvres magnifiques et magnifiquement orthographiées.

Bref, Zovsky est une personne remarquable dans tous le domaines et je pense sérieusement qu'il mérite le grade de citoyen.

 

Anko

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