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A Traverne'Ciel : La taverne aux multiples glaces qui vous feront monter au 7ème ciel !


CielNoir
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Je soupirais longuement, soulagé de voir qu'elle n'eut pas été choquée de mon effort plus que raté de tentative de sourire, ce qui devait être fort amusant. Je sentis non loin de moi une présence m'observer, sans que je comprenne comment ni pourquoi, mon attention était bien trop attirée par la nouvelle demoiselle qui lui ressemblait que trop. Je levais la main en direction du narrateur dans l'espoir d'avoir un quelconque service et ouvrit à mes côtés un portail des plus sommaire et des plus petits, engouffrant ma main dedans, je sortis une bouteille aux couleurs ambrées et je fermais aussitôt celui-ci une fois ma main sortie complètement. Je posais sur la table le breuvage et posais une nouvelle fois mes yeux d'un ton ocre sur le visage d'ange de la demoiselle qui me toisait.

 

" -Grand-oncle, vous dites ? Vous êtes donc la fille de Dom, je présume. Cela ne fait que trop de temps que je n'ai pas revu ce jeune garçon... Trois siècles dites vous ? Le temps passe vite que je ne m'en rends plus bien compte..."

 

Je portais mon intention vers la présence qui me semblais familière un instant puis rapportais celle-ci sur la jeune Seïra.

 

" -Vous a-t-on déjà dit que vous lui ressemblez fortement ? À votre grande tante."

 

Je me laissais a rire faiblement, amuser de trouver une jeune femme à la beauté pareille que celle de ma très chère. Je m'essayais de faire porter l'attention de la demoiselle vers la bouteille que j'avais en quelque sorte invoquée.

 

" -Je pense qu'il ne serait pas de refus que d'offrir un bon breuvage à mon très cher neveu. Je peux m'avancer, si je ne me trompe pas, qu'il porte à aimer les alcools de miel n'est t'il pas ?"

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Narrateur : Le Narrateur ne savait pas pourquoi mais il avait eu une soudaine envie de prendre de la hauteur ... comme un impérieux besoin de se soustraire à cette histoire qui lui échappait ... d'un point de vue haut il se sentait toujours mieux ... comme si cotoyer les personnages de ses histoires pouvait le rendre mal à l'aise ... Il regardait entre une ou deux gorgé ou page lu ou en était les différentes tables ... Dom parlait avec un nain de feuille verte étrange tout en gardant un oeil sur la table de sa fille qui elle semblait partageait de vieux souvenir de famille avec son vielle ami ... tout ceci sous le regard à moitié givré ou endormi du Commandant ... Le Narrateur regarda dehors la nuit enneigé qui se déroulait tranquillement sur la Glacerie ... le lac en contrebas semblait calme ... mais le Narrateur y devinait facilement une jeune femme patinant ... magnifiquement ... un songe sorti d'un lointain chateau de glace ...

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P'tite question avant de faire bouger un peu la taverne, l'event est clos y'a plus de brouillard, de bêbête qui trainent ? Et tout le monde est dans la taverne si j'ai bien lu ? Et est ce que tu m'as servis ma glace ou pas ? Sinon ce sera tout comme question j'crois. :3

 

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HRP : Tu es servi, déguste tranquilou ta glace à l'encre de seiche.
Et oui l'event est clos : ET ENTERRE. Le truc c'est réglé en un petit pavé de Dom.
Donc nouvelle rêgle de la Traverne : On ne parle pas de la Traverne On ne parle plus de cette event qui fut un ECHEC.

 

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Enterré, enterré, échec, échec, c'est vite dit. :( Je me suis bien amusé à le faire mon pavé en vrai ! :( Dis qu'il est pas cool tant que t'y es... :'(

Sinon, Glandu, de fait c'est comme j'avais dis : je prends la liberté de commencer et finir le combat parce que c'est un event de Noël et que pas mal de gens étaient pas dispo/flemme au moment T, mais j'ai laissé pas mal de marge pour que ceux qui veulent se battre et écrire dessus puissent quand même. ^^
(Réponse au reste soon, ça viendra quand j'aurais deux minutes à la suite ou en edit ici)

 

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Enterré, enterré, échec, échec, c'est vite dit. :( Je me suis bien amusé à le faire mon pavé en vrai ! :( Dis qu'il est pas cool tant que t'y es... :'(

Sinon, Glandu, de fait c'est comme j'avais dis : je prends la liberté de commencer et finir le combat parce que c'est un event de Noël et que pas mal de gens étaient pas dispo/flemme au moment T, mais j'ai laissé pas mal de marge pour que ceux qui veulent se battre et écrire dessus puissent quand même. ^^

(Réponse au reste soon, ça viendra quand j'aurais deux minutes à la suite ou en edit ici)

 

 

Personnellement, j'l'ai bien aimé ton pavé, bon après ça sert a rien de te le dire, tu le sais. Et en soit, cela m'a bien enlever une épine du pied, je comptais sur toi pour tout casser, tu a fais ce que j'attendais. Le Dom est vraiment comme la matmut. Event de noël ? C'était pas plutôt halloween ? Tu te mélange vieux. :')

 

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Narrateur : Le temps se dégradait de jour en jour ... on en était désormais presque au froid polaire dehors ... mais en journée la visibilité était parfaite ... le soleil se reflaitait dans la neige comme dans un miroir ... et de temps en temps une petite tombée de neige venait rappelez que le temps pouvait viré d'un moment à l'autre ... Mais au final ... rien ... Nous étions tous aveugle fasse à ce qu'il y a de plus important ... l'amour ... était-ce vraiment de l'amour ? ou juste une vision aveugle de ce qui à bien pu se passer ? Le Narrateur contemplait le bonheur par la fenêtre ... faisant abstractions de tous le reste des clients ... regardant à travers une vitre ... à travers des yeux ... à travers l'ame ... d'un récit à l'autre ... le Narrateur ne faisait que passer ... du haut de sa tour d'équilibre ... il ne faisait qu'effleurer ...

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Je hochai gravement la tête, et reposai la feuille. « Fais-moi part de tes découvertes, ça m'intéresse. »

Près de moi, le narrateur attira mon attention, perché comme il l'était. Je me retins de soulever un sourcil et l'observai un instant. « Si tu veux bien m'excuser quelques instants. » J'inclinai la tête à l'intention d'Alexas, et transportai ma chaise pour m'asseoir à la table près du narrateur, et m'assis dos à lui. Il me savait là, en corps et en esprit. Ma conscience effleura la sienne, si insondable et atypique, juste assez pour lui signaler mon ouverture.

À titre d'appât, je lui lançai mentalement : « Je t'accorde qu'elle est très belle. »

 

—————

 

Je plissai légèrement les yeux et secouai brêvement la tête. « Je ne peux pas vous répondre. Pour autant que j'en sache, les Fulmen n'ont jamais été une famille très proche, pour ne pas dire quasi inexistante. Je n'ai jamais connu d'autre Fulmen que mon père, à peu de choses près. » Néanmoins, j'étais curieuse. « Pour les goûts en alcool de mon père, je pense que le mieux serait de lui demander vous-même, il saura mieux vous répondre que moi à ce propos. » Et, pour ponctuer mon affirmation, je portai ma tasse à mes lèvres et en pris une longue gorgée que je savourai de longues secondes.

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Narrateur : Tel un éclair qui ne sait pas éxactement ou il va atterir ... Dom se lanca dans une discutions dont il ne pouvait connaitre l'issu ... "Tu ne sais pas de quoi tu parle" lui lançà sans grande conviction le Narrateur. La voyait-il seulement ? ou disait-il cela car il soupconnait les pensés du Narrateur ? Le Narrateur ne lisait plus les lignes de l'histoire ... Elle lui échappait ... Ce n'était plus beau ... ce n'était plus magnifique ... ce que le Narrateur voyait était indescriptible ... il aurait fallu le voir pour comprendre qu'il n'y avait pas de mots à la hauteur de cette jeune femme sur la glace ...

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Narrateur : Du haut de son enchevetrements d'objets empilés le Narrateur hésité ontre expulsé d'un claquement de doigt Dom à sa table ... ou simplement lui donner un livre parmis tant d'autres ... "Le problême est bien là ... je sais tout ... et tout savoir s'accompagne également de ne l'ignorance ..." après un petit moment de reflexions le Narrateur repris : "Si je te transperce de part en part ... meurs tu ?" question rhétorique en l'état ... le Narrateur savait la réponse.

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Je fronçai les sourcils d'incompréhension, et haussai finalement les épaules, l'air détendu. « Tout dépend avec quoi, où et comment. Si tu me transperces le bras avec une épée, je ne mourrai pas. Si tu me transperce le cœur mais que je suis assez rapide, ta lame traversera un portail de mon cru et je mourrai donc toujours pas. » J'agitai la main devant moi comme pour chasser le sujet telle une mouche importune, et croisai les bras. « Néanmoins, je ne suis pas là pour ça, mais pour m'asseoir ici et te dire que si tu veux en parler... » Nouveau haussement d'épaules. « ... Ou pas, c'est comme tu le souhaites. Ce n'est pas non plus comme si je connaissais grand chose de ta vie et que je pouvais y influer de quelque manière que ce fut, donc pourquoi pas ? Ou pourquoi est-ce qu'un simple élément de narration comme moi aurait à savoir quoi que ce soit de toute façon, tu as raison aussi. Ce n'est pas à moi de choisir de toute manière ; moi, je suis assis ici, je ne bouge pas, et je me tais à partir de maintenant. »

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Je posais sur elle un regard presque paternel, il était bien normal qu'elle ne me connaisse pas. Je posais la bouteille près d'elle, et mis les coudes sur la table main jointes devant mon visage.

 

"- Il est normal que vous ne la connaissez pas, cela fait bien longtemps qu'elle a disparue, bien longtemps que j'ai fuis moi aussi... Je vous pensais sans doute plus proche que cela, mais soit, chaque famille a sont lots de soucis."

 

 J'osais lancer un regard vers Dom, il avait bien changé en tant de temps, il était devenu un homme, fort, beau, quelqu'un de grand et d'une valeur sans doute toute aussi importante. Mais je détournais mon regard vers la jeune demoiselle, c'était vers elle que j'étais venu, Dom attendra, il est occupé.

 

"- Je sais qu'on ne rattrape pas le temps perdu, mais rien n'est jamais trop tard et rien n'est jamais trop tôt. Je pourrais me permettre de dire que je suis ravi de vous rencontrer enfin, même si, je ne connaissais pas votre existence."

 

 Je posais mon menton sur mes mains liées et dévisageais encore la demoiselle en face de moi. 

 

"- Je suppose que vous aimerez savoir qu'est devenu votre grande tante ?"

 

 Je me repositionnais correctement et levais ma main droite à côté de mon visage. 

 

"-Souhaitez vous une autre tasse de thé jeune demoiselle ?"

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Avant de recommencer mon rp perso j'aimerais savoir si maxi t'aimerais reprendre le combat d'entrainement après avoir repris des forces ? Et si ça ne dérange surtout pas un événement potentiel que Ciel veut peut être mettre en place depuis des lustres avec le départ/retour du glacier ? Sur ce bonne soirée :3

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Okep aucun soucis ^3^

 

 

  Les dernières actions m'avait lessivé. Je dégustais tranquillement ce met glacé qui, à chaque bouché, me revigorais et me faisais oublié tout mes soucis et l'état de santé déplorable qu'était le mien. Je me réchauffais avec mon fidèle manteau tout en fouillant dans ma sacoche qui pendait piètrement à ma taille. J'en sortis quelques fioles colorées, je les mélangeais tours à tours tout en évitant de les briser. Je pris discrètement un verre de sous le bras et j'y plaça une piécette à la place. Je vida scrupuleusement le liquide violet dans le récipient et le laissa reposer sur le bar frais.

Je rangeais tout en faisant attention mon attirail du petit chimiste dans ma sacoche sans fond. Une fois cela fait, je croisa les bras et plongea mon regard vide dans ce breuvage qui aspira mon attention en occultant tout le reste.

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Narrateur : Je ne bouge pas venait-il de dire ... le récit ne retint pas son geste ni son déclencheur dans son esprit mais le Narrateur planta vivement une lame dans le coeur de Dom ... la lame était sorti de nulle part ... et personne ne saurait jamais pourquoi une telle action ... mais elle se déroula en un instant ... devant toute une assemblé le souffle coupé ... "Le défi n'est pas en somme de ne pas bouger ... le défi est de résister à la fatalité des lignes depuis longtemps écrites."

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En un seul instant mes paupières s'ouvrirent, celui d'après j'étais déjà en l'air, Lames dégainées, Ailes déployées, Aura flamboyant, Armure étincelant. Je n'avais eu le temps d'observer les réactions des autres clients de la Traverne, seule l'action du narrateur m'avait soudainement mis en alerte, mais je ne doutais pas que le nain, l'elfe ou Seïra soient eux aussi déjà en mouvement, et vu la vitesse de cette dernière je me doutais bien qu'elle aurait agi avant moi, mais mon réflexe étant ce qu'il est, je ne pouvais m'arrêter aussi rapidement que je ne m'étais réveillé. Je savais aussi n'avoir aucune chance contre lui, mais si même les Esprits étaient de mon côtés, alors l'Espoir avait une raison d'être...

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Je me retournai vers le Narrateur et inclinai la tête, les yeux affinés et la bouche n'était plus qu'une ligne. Je lui répondis, toujours par la pensée :

« Tout dépend. Tu as accompli ton récit : une lame s'est enfoncée dans mon dos et est ressortie de ma poitrine. » Je lui souris, de l'air attendri d'un père, et la lame se brisa net, sans un son, aux endroits où elle touchait mon corps ; nulle blessure et nul trou dans mon vêtement n'était visible. « Je suis navré que tu prennes ainsi la proposition des oreilles muettes d'un ami pour t'écouter. Tu es plus humain que tu ne veux bien le croire, Narrateur. Et même un être aussi solitaire que toi n'est jamais vraiment seul. » Je scrutai un instant son regard, qu'il soutint moins bien qu'il ne le pensait sans doute. « Viens frapper à mon esprit, si tu changes d'avis. »

Je me levai.

 

—————

 

Avant que j'eus le temps de réponse, mon père s'assit à notre table, l'air avenant, déposa lui-même une théière de Miel-de-Terre sortie d'on ne sait où ; je soupçonnai qu'à l'une des cuisines de la forteresse, une théière chaude avant disparue sans un souffle. Il inclina la tête en guise de salut.

« Ravi de vous revoir. Ma fille ne vous a pas trop causé d'ennui ? »

Je laissai glisser mais grimaçai tout de même d'un air bougon en réponse à sa taquinerie ; en réalité, l'envie de lâcher un profond soupir de soulagement me démangea. Je me demandai à part moi quel genre d'homme pouvait être persuadé d'être solitaire et ennuyé par la compagnie, mais être aussi inconstant dans ses actes. J'essayai de me remémorer les quelques autres rencontres d'elfes que j'avais fait par le passé, et j'en conclus qu'une trop grande longévité donnait sans doute une trop grande distance – illusoire, je n'en doutais pas – avec le monde.

Je me demandai un instant si mon père, ma mère et moi deviendrions un jour comme ça, et répliquai : « En ça, si c'est le cas, j'ai fort bien appris de toi, Père. » Je lui lançai un léger sourire auquel il répondit : il acceptait la riposte et me l'accordait de bon cœur. Je me servis une tasse de Miel-de-Terre soufflai un instant dessus en m'enfonçant dans mon fauteuil.

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Avant même que je n'eus l'occasion d'entendre la réponse de la jeune Seïra, que Dom vient à la table, l'air on ne peut plus accueillant et s'inclinant devant moi. Pour la première fois depuis bien longtemps, je me laissais sourire de plaisir, revoir une tête familière et le fait qu'elle me reconnaisse me fit chaud au cœur, cela faisait bien trop de siècles que j'eu été seul. J'inclinais légèrement la tête vers mon très cher neveu et lui accordais un soupir presque heureux.

 

"- Je suis tout autant ravis de vous revoir... Enfin, te revoir ? Puis-je ? Non, Seïra est une jeune fille très charmante, je pense que cela doit être de famille, il est rare qu'une jeune femme soit si attentive aux paroles d'un vieil homme inconnu tel que moi."

 

Je baissais légèrement la tête et d'un geste sûr, fis apparaître une tasse de thé pour ma propre personne, un mélange d'herbes aux odeurs proches des fruits rouges et de la menthe poivrée. Posant ma main sur celle-ci, je réchauffais le dit mélange à l'aide de ma magie de feu sans faire aucunement attention a ce qui m'entourait. Et je retenais un rire en entendant la réplique de la jeune fille a l'égard de son père, les enfants sont parfois si critiques. Mon thé assez chaud a mon goût, je stoppais la chaleur que dégageait ma main droite et contemplais un instant ma tasse contenant un liquide rouge sang et fumant, un sourire en coin. Je levais les yeux vers Dom, le visage d'un seul coup plus vivant, les traits moins tendus.

 

"- Cela fait longtemps... Bien trop de temps, je me souviens du jeune garçon que vous étiez... Que tu étais... De ces moments... J'ai bien peur qu'il ne reste parfois que les souvenirs quand on a atteint mon âge..."

 

Je ricanais amère de ce que je venais de dire, il était sans doute inconvenant de dire ça a un membre de sa famille, mais j'en avais que trop perdu.

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Narrateur : "Le récit de retient rien ... il recommence à zéro là ou il échoue ... on récolte ce que l'on sème ... le temps lui ... ne parait que s'arreter à qui ne sait pas le stopper ..." Il allez claqué des doigts pour revenir dans le passé, avant sa tentative de meurtre, lorsqu'il remarqua que l'horloge de la salle venait de sautez une minute en arrière ... avec toute les consèquences ... qui en suivait ... tout reparti hors de controle du narrateur ... juste avant un coup de couteau mal porté ... Dom était revenue à la table du Narrateur ... nul thé sortie de nulle part ... et toute ce qui c'était passé il y a un instant venait de tout simplement s'annuler ...

 

 

HRP : Vous l'avez compris ... le temps viens de se barrer en arrière ... juste avant un coup de couteau du Narrateur. Donc merci de considèrer la chose.
Toute fois libres à vous de considèrer que votre personnages (ou vos personnages) ai compris qu'il venait de back to the past ou pas.

 

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HRP : j'ai du mal à voir ce que tu veux dire par là ... "C'est coup du retour dans le temps c'est pour lol ? Parce que je comprends pas où tu veut en venir avec, à part essayer de tuer Dom." Je ne cherche pas à tuer Dom, ni In Rp, ni Out Rp. Dom ne laisserait pas mourrir son personnage, et je le sais. C'est purement Rp. Après le "C'est pour lol" je vois pas ce qu'il fait là. Non, si je l'ai marqué c'est que je voulais le marquer. Ne cherche pas à comprendre.

 

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Je tressaillis imperceptiblement. Il est des choses que quelqu'un qui a déjà joué avec le temps peut ressentir, et je me sentais comme secoué de l'intérieur. Sans que je m'explique pourquoi, je ressentis le besoin de me palper la poitrine, par précaution. Je n'en fis pourtant rien et demeurai immobile, certain d'être le seul à avoir ressenti ce que je pensais avoir ressenti. Après un temps d'un silence qui s'étirait, je me retournai vers le Narrateur, inclinai la tête et lui souris, de l'air attendri d'un père. « Je suis navré que tu prennes ainsi la proposition des oreilles muettes d'un ami pour t'écouter. Tu es plus humain que tu ne veux bien le croire, Narrateur. Et même un être aussi solitaire que toi n'est jamais vraiment seul. » Je scrutai un instant son regard, qu'il soutint moins bien qu'il ne le pensait sans doute. « Viens frapper à mon esprit, si tu changes d'avis. »

Je me levai.

 

—————

 

Avant que j'eus le temps de répondre et après la désagréable impression qu'on m'avait martelé les tempes l'espace d'une seconde, mon père s'assit à notre table, l'air avenant, déposa lui-même une théière de Miel-de-Terre sortie d'on ne sait où ; je soupçonnai qu'à l'une des cuisines de la forteresse, une théière chaude avant disparue sans un souffle. Il inclina la tête en guise de salut.

« Ravi de vous revoir. Ma fille ne vous a pas trop causé d'ennui ? »

Je laissai glisser mais grimaçai tout de même d'un air bougon en réponse à sa taquinerie ; en réalité, l'envie de lâcher un profond soupir de soulagement me démangea. Je me demandai à part moi quel genre d'homme pouvait être persuadé d'être solitaire et ennuyé par la compagnie, mais être aussi inconstant dans ses actes. J'essayai de me remémorer les quelques autres rencontres d'elfes que j'avais fait par le passé, et j'en conclus qu'une trop grande longévité donnait sans doute une trop grande distance – illusoire, je n'en doutais pas – avec le monde.

Je me demandai un instant si mon père, ma mère et moi deviendrions un jour comme ça, et répliquai : « En ça, si c'est le cas, j'ai fort bien appris de toi, Père. » Je lui lançai un léger sourire auquel il répondit : il acceptait la riposte et me l'accordait de bon cœur. Je me servis une tasse de Miel-de-Terre soufflai un instant dessus en m'enfonçant dans mon fauteuil.

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