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Skykkou, le chevalier du bout des mers


SkyKKou
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Skykkou, le chevalier du bout des mers

 

Chers amis, bonsoir et bienvenue dans j’espère ma dernière candidature sur minefield ! Après six longues années de service je tente ma chance pour enfin passer au grade de chevalier.

 

Sommaire :

I)                    Présentation IRL

II)                  Lien vers les différentes candidatures

III)                 Motivation

IV)                Parcours sur MF

V)                  Le roleplay

VI)                Remerciements

 

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Présentation IRL :

C’est parti pour la dernière présentation que je vais devoir faire. Bon je me prénomme Louis, j’ai 21 ans et j’habite dans la capitale de la gastronomie soit Lyon (aka la meilleure ville de France). Mes passe-temps / passions sont la lecture : fantaisie et thriller principalement, les jeux vidéo avec bien sur la saga des the witcher, skyrim, minecraft, metro… je me suis aussi lancé dans le platine de quelques jeux pour principalement craché du sang, et dernièrement j'ai développer une passion dans le domaine de la santé principalement dû à mes études en médecine. Je fais ici un disclaimer je suis en étude je ne suis pas encore médecin et même quand je le serais faites gaffe à vous je vous empoisonnerais plus que je vous soignerais dans le but évident de récupérer vos projets (je rigole évidemment imaginez le truc ça serait chaud… mais imaginez quand même.). 

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Lien vers les différentes candidatures :

Présentation paysanne : 

 

Villageoise :

Citoyenne :

 

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Motivation :

 

Mes motivations pour obtenir ce grade sont assez logique en soit, ça fait 6 ans que je suis sur le serveur donc je considère que c’est un accomplissement dans le parcours de joueur de MF. Obtenir le bleu clair m’intéresse aussi pour les avantages qui vont avec : double home, monture, le kit exclusif lors des events, chambre à la chevalerie et évidemment la fin de l’irrespect que je reçois de la part d’un certain noble

 

J’aimerais aussi avoir le rang de chevalier pour pouvoir affronter Pencroff en 1v1 dans les arènes de Balhaiz, bien que je soupçonne que ce duel sera truqué je veux quand même tenter ma chance qui sait ça passera peut-être (non).

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Parcours sur MF :

Bon pour rappel, j’ai commencé minecraft sur une version hack avant d’arriver en 2017 sur MF et rejoindre la garde volontaire moins d’une semaine après mon arrivé. A coté de ça j’ai aussi rejoint Ronceltiq et est (à virer) participé au « renouveau » du projet ainsi qu’aux extensions. Et enfin après avoir passé ma candidature citoyenne j’ai aussi acheté une maison dans le capitale de Stendel, quartier maçon ainsi qu’une maison dans la nouvelle capitale de New-Stendel.

 

Maintenant place au screen et aux explications qui vont avec !

Commençons par les maisons dans les capitales :

 

Stendel : ici l’idée a été de respecter la charte du quartier, le build a été réalisée par moi-même, Darkalne, ainsi que Thalkion

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New-Stendel : Maison vendu comme tel et qui ne demande qu’a être décoré par mes soins

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Coté projet maintenant. Je vais commencer ici par la garde volontaire. En termes de RP mon personnage est un Vice-Amiral de la garde volontaire, donc en toute logique je fais parti du corps naval dirigé ici par Wariow. Cependant ça ne m’a pas empêché d’aider sur presque tous les builds du FH.

Tolwig (et ses alentours) : recopiage de build impro et terraf on était de la partie, ici avec tous les autres gardes.

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Novi : principalement du terraf et quelques recopiages.

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Le FH : principalement du terraf.

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Mirrovich: build et terraf avec Wariow.

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Le fort Ever: build avec Wariow principalement.

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Maintenant coté Ronceltiq. Ici j’ai principalement aidé Thalkion bien que sur la dernière extension j’essaie d’improviser. Vous allez retrouver ici des screens de la campagne de nenegyr (sans pour autant tout vous montrer car ça serait un poil long), du bourg principal, le nouveau bourg actuellement en construction.

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Pour ce qui est de ma participation aux events multi disons qu’en 6 ans j’en ai fait un paquet en tant que joueur malheureusement je n’en n’ai organisé aucun bien que l’idée ne me déplairait pas. J’ai principalement participé aux évènements de a guilde des explorateurs et pour les plus vieux parmi nous j’ai aussi participé aux jeux minefieldiens, ainsi que d’autres évènements comme le jump de la Saint Valentin par exemple.

 

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Le roleplay :

 

Prologue : Le naufrage....

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« Écopez, écopez, nom d’un chien ! » hurla le timonier du HMS Grocepitt, le mat craqua et commença à tanguer dangereusement vers la poupe. La barre se bloqua et la plupart des marins passèrent par-dessus bord lorsqu’une vague frappa le navire. La catastrophe se répéta sur l'intégralité de la flotte, les pavillons de la garde volontaire commencèrent à voler au gré du vent. Seuls trois navires arrivèrent à limiter les pertes humaines.

 

Sur le pont supérieur, de nombreux coups s’entendirent de la part du vice-amiral de l’armée. Ce dernier hurlait ses ordres comme un fou, essayant de sauver les marins par-dessus bord tout en manœuvrant les voiles pour se diriger vers l’île la plus proche d'eux. La poudre du navire voisin s'enflamma et le navire explosa devant les yeux du vieux marin impuissant.

 

« Nous ne sombrerons pas aujourd’hui messieurs ! » hurla-t-il. « La tempête se déporte à bâbord. Cette île est notre seul espoir. Transmettez cet ordre aux navires qui peuvent encore… Attention ! »

 

Soudain, le navire amiral trembla, une autre embarcation venait de leur rentrer dedans. Le vice-amiral fut projeté contre un tonneau de rhum et le noir vint…

 

Chapitre 1 : Une mission à accomplir

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Un mois plus tôt

 

Fort Herobrine, poste de commande principal

 

« Vice-amiral, nos informateurs nous ont confirmé que l’ennemi commence à avancer ses pions… » Le maréchal fuma une bouffée de sa pipe et lui tendit une carte ainsi que le rapport que les informateurs leur avaient transmis. « Ça me coûte de vous le dire, mais vous aviez raison… nous avons été trahis. Les forts ont subi de trop lourdes pertes pour que l’attaque ne vienne pas de l’intérieur. La flotte des autres régiments a presque été entièrement décimée. J’ai besoin de votre aide. »

 

Le soldat, habitué à venir maintes fois dans ce bureau où se décidaient les grandes manœuvres militaires, commençait à sourire dans sa barbe. Il posa ses mains sur le bureau et pointa l'un des derniers forts encore debout.

 

« Je vous donnerai ma réponse plus tard, mais ce fort, Fort Levent, c’est leur prochaine cible. » Le fort désigné était crucial pour le commerce des contrées alentour car il donnait sur l’embouchure d’un canal très utilisé.

 

Le maréchal, habitué à ces réponses tardives, n’y prêta pas attention, mais au fond de lui, il savait que l'implication du vice-amiral dans ce conflit n'était qu'une question de temps, le temps nécessaire à sa flotte pour se préparer. Il demeura cependant sceptique sur cette supposition et s’interrogea : « Il n'a aucun sens d’attaquer ce fort. Il ne contient que des munitions et des hommes. Ça n'offre aucun avantage stratégique… »

 

« Vous avez raison. L’intérêt de ce fort n’est pas dans ce qu’il contient, mais dans l'accès qu'il nous permet d’avoir. Ce fort, il nous permet de ravitailler les campagnes durant les rudes hivers. »

 

« Si ce fort tombe, le prix du grain explosera et le peuple se lèvera contre la campagne… Je vois. C'est assez intelligent. Vous comprenez pourquoi je vous ai appelé dans ce cas…

 

« Je vous le répète, ma réponse vous parviendra dans quelques jours. L’état actuel de ma flotte ne me permet pas de vous la donner maintenant. »

Le maréchal soupira et déclara : « Je vois. Vous savez que c’est un ordre tout de même. Je pourrais vous fournir une flotte flambant neuve et vous obliger à la manœuvrer, même s’il s’agit de mercenaires. »

 

Le soldat acquiesça malgré lui, sans pour autant oublier de lui rappeler qu’il ne travaillait qu’avec des marins de la garde, puis il demanda la permission de partir, ce que le maréchal accepta.

 

Dans les couloirs du quartier général, le bruit courait déjà que la flotte du vice-amiral allait décimer leur adversaire. Sa réputation n’était plus à faire, malgré le bilan exorbitant en vies humaines et en navires détruits lors de ses campagnes. Cependant, la mission était accomplie.

 

Arrivé sur la place d'arme du quartier général, un soldat arriva essoufflé avec une missive. Celui-ci, à bout de souffle, commença : « Vice-Amiral, vice-amiral… une seconde s’il vous plaît, une missive urgente de la part de l’amiral Wariow. Il m’a chargé de vous dire qu’il vous attend dans la taverne du port sud. Il souhaite vous parler ! »

 

« Donnez-moi cette missive, soldat, et allez-vous reposer à la caserne. »

 

Sur le chemin, le vice-amiral ouvrit la missive et lut : « Louis, je sais que tu as été convoqué par le maréchal Pencroff. Viens me retrouver après. J’ai quelqu’un à te présenter, tu vas être ravi de la revoir. Nous t’attendrons à la taverne, et n’oublie pas ma bouteille de rhum préférée. » Il souffla puis dit tout bas : « Moi, ravi de revoir une personne… »

 

Il monta sur sa monture puis prit la direction du village situé à côté du commandement Sandstone où se trouvait sa maison, payée avec l’équivalent de plusieurs années de dur labeur, car la paye n'était pas des plus généreuses, même avec son grade.

 

Il rentra, se changea dans une tenue plus confortable, puis partit en direction de la taverne, bouteille à la main.

 

En entrant dans la taverne, il fut reconnu par les quelques soldats encore sobres qui avaient pris leur permission. Le tavernier le reconnut et l'interpella : « Tiens vice-amiral, que me vaut le plaisir ? Je pensais vous avoir dit que cette taverne vous était interdite tant que votre dette n’était pas intégralement remboursé.

 

Le soldat rit malgré lui, car parmi toutes les dettes que cette taverne avait, il était l'un des plus gros débiteur, tout ça dû à sa trop grande descente qui, malgré lui, amusait beaucoup la galerie.

 

« Je t’arrête tout de suite, je suis ici pour le travail, mais je te rembourserai sans faute… un jour… si j’y pense »

 

« Bah, te bile pas, vieux débris. Je sais pourquoi tu es là. Ils t’attendent en haut. D'ailleurs, ta dette a déjà été épongée par une charmante demoiselle, elle t’attend là-haut avec l’autre briscard. »

 

Il monta sans attendre, mais s’arrêta devant l’encadrement de la porte pour écouter par-delà le battant de bois afin de découvrir qui était cette séduisante inconnue selon le tavernier. Il n’entendit que des bruits de pas se rapprochant de la porte. Celle-ci s’ouvrit avec fracas et il fut pris la main dans le sac, l’oreille collée contre la porte. Un éclat de rire grave s’éleva dans la pièce : « T’as vraiment pas changé, toi. Dès qu’une situation te pose un problème, tu essaies de gagner un maximum d’informations. C'est ce que j’ai toujours aimé chez toi. T’es vif d’esprit. Bon, entre nous, t'as ma bouteille à ce que je vois, donne-moi ça et sors trois verres. »

 

Il sortit les verres, les posa sur une vieille table en bois de chêne marquée par les années et par les soldats avant eux à en juger par les nombreuses initiales. Le soldat commença : « Ta lettre était assez vague, de qui s'agit-il ? »

 

L’amiral dit alors : « Tu le verras bien assez tôt. Elle est sur le balcon. Mais avant qu’elle arrive, sache que j’ai été surpris de recevoir une lettre de sa part. Tu m’as caché beaucoup d’histoires croustillantes… » Il rit puis reprit : « Bon, je vais être sérieux deux minutes, je te demande de rester assis quand tu verras de qui il s’agit. Écoute ce qu’elle a à te dire et ne t’énerve pas surtout. »

 

Le vieil homme versa le rhum dans les verres et prit une gorgée avant de finir : « Écoute, je vais la chercher, bois-moi rapidement ce verre, ça devrait te calmer. »

 

Il but ce dernier puis sentit un parfum familier. « Tiens, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu tous les deux, non ? »

Le soldat soupira : « Pas assez pour moi. Depuis quand accueille-t-on une contrebandière ou tu préfères pirate vu comment ça s’est passé lors de notre dernière rencontre… Anna »

 

Il s’agissait d’une belle jeune femme rousse avec des airs de princesse qui, malgré les apparences, ressemblait plus à une diablesse lorsqu’elle possédait un sabre et un pistolet en mains.

 

Cette dernière rigola : « Tu m’en veux toujours de t’avoir menti la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, n’est-ce pas ? Compréhensible, même moi, je me suis trouvée très méchante ce jour-là… »

 

L’amiral, qui jusqu’ici s’était tu, commença : « Bon, les amoureux transit, et si on commençait ? »

 

« Tu as raison, allons droit au but avant que je ne m’en aille ou que je l'égorge. Pourquoi suis-je là ? »

 

« Tu es ici, car elle détient des informations sur les mouvements de nos voisins et je veux que tu interviennes… et qu’elle t’accompagne. »

 

« Comme au bon vieux temps, n’est-ce pas ? »

 

Le soldat se leva furibond et cracha : « Non mais c’est une blague. Je te rappelle que j’ai perdu l’un de mes bâtiments à cause de toi et que je me suis retrouvé sur une île sans vivres, avec comme seul ami un pistolet avec une balle. »

 

« Et je vois que tu portes toujours à ta ceinture mon pistolet, d’ailleurs… intéressant comme quoi, je n’étais pas la seule à être intriguée par l’autre. »

 

« Et la balle est toujours dans le canon, tu veux peut-être y goûter ? Évidemment que tu m’avais intrigué. Tu m’avais même séduit pour arriver à tes fins. »

 

La jeune femme ne réagit pas à sa remarque et s’assit à la table et prit l'un des verres sur la table, le plus grand. « C’est mon verre, jeune fille », dit l’amiral. Elle saisit un autre verre en regardant le plus jeune des deux : « Alors comme ça, tu n’as pas parlé de notre histoire à ton ami, pourtant les détails ne manquent pas. Notre rencontre, le moment où tu es tombé sous mon charme et mon moment favori, la mutinerie et ton abandon sur cette île. »

 

Elle se mit à rire, le même rire qui trois ans auparavant avait eu raison de lui. L’amiral, sentant la patience de son subordonné arriver à son terme, décida de couper court à cette heure de retrouvailles : « Bon, si je t’ai fait venir, c’est parce que nous avons des informations sur les forts qui ont subi des attaques. Toutes les attaques ont été dirigées par la même personne, et tu connais cette personne, du moins, tu l’as déjà vue à l'œuvre… il s’agit de… »

 

« Il s’agit de mon ancien second… maintenant, il souhaite me tuer et m’empêcher de prendre ma retraite à cause des secrets que j’ai. » Elle s’arrêta dans son récit puis regarda son ancien amant en riant : « Ne me regarde pas comme ça. Moi aussi, j'ai le droit de choisir de prendre ma retraite. »

 

« Quels secrets ? »

 

« Une cache contenant un trésor supposé magique qui permettrait, si les légendes sont vraies, de pouvoir contrôler les mers. Des balivernes, car je n'ai jamais eu de réels trésors »

 

« Quel est le véritable but de ma mission ? »

 

« Tout d’abord, tu partiras pour les forts attaqués, puis tu essaieras de nettoyer les mers, et enfin, tu la déposeras sur l’île de son choix. Il s’agit de la part du marché que la garde a choisi d’accepter, même si, au vu de ses capacités, tu aurais bien besoin d’un nouveau numéro deux à toi aussi."

 

Sa seule réponse fut un regard noir dirigé à la fois contre son supérieur et contre la femme qui, comme depuis le début de la conversation, avait un sourire.

"Envoie une missive au maréchal, je pars, mais uniquement car tu me le demandes. J’aurais besoin de 15 bâtiments, d’une corde et d’un régiment de tonneaux de rhum."

 

"Pourquoi la corde ?" demanda la jeune femme.

 

"Au cas où l’envie de t’abandonner au milieu de l’océan sans échappatoire me prendrait", répondit il sans lui adresser un regard.

 

"Tu auras tout le nécessaire sauf la corde, évidemment. Je tiendrai mon engagement envers la demoiselle. Cependant, avant de partir, retrouve-moi à l’endroit habituel. Cette fois, je ramène la bouteille, car tu auras des histoires à me raconter", dit l’amiral en riant sous sa cape.

 

Le soldat se leva sans un regard pour sa nouvelle alliée et décida de reporter son voyage pour l’arsenal au lendemain. Il prit alors sa monture dans l’écurie et décida de faire une balade bien que le soleil commençât à disparaître. Il continua sa route pendant un petit moment si bien qu’il ne vit plus aucune lumière provenant du Fort Herobrine. Il décida de s’arrêter au bord d’une rivière pour réfléchir sur les récents événements.

 

Il soupira. Car bien que revoir son ancienne amante lui avait fait un choc, le plus grand choc était que, malgré toutes les péripéties qu’elle lui avait fait subir, il était toujours sous son charme.

 

Alors que le soleil était complètement couché et que l’air commençait à se rafraîchir, le soldat décida que l’heure était venue de rentrer pour se reposer avant le rude trajet. Cependant, sur le chemin du retour, il aperçut un feu de camp avec quelques soldats en train de converser. Il décida de les rejoindre.

"Bonsoir messieurs", commença-t-il.

 

Les soldats présents le saluèrent tous et stoppèrent leur conversation.

 

"Ne vous formalisez pas de ma présence, je suis ici pour me changer les idées, continuez donc vos histoires, j'ai envie de les entendre."

 

Les soldats continuèrent, le marin entendit des histoires qui n’avaient de sens qu’avec une grande quantité de rhum dans le sang. Il but et rit avec les autres jusqu’à ce que la raison ne le fasse revenir sur le chemin de sa demeure. Cependant, il s’arrêta une nouvelle fois cette fois-ci à cause d’une voix douce et mélodieuse qui brisa le silence. Il décida de s’arrêter une nouvelle fois sans se douter de ce qu'il allait de nouveau rencontrer.

Elle était seule sur un rocher à chanter, la chevelure au vent. Il s’avança tout en sachant qu’il faisait la mauvaise décision.

 

"Tu sais que te tuer serait très facile."

 

"Arrête de rêver, je t’ai entendu arriver depuis plusieurs lieues et je t’ai surtout senti, tu empestes l’alcool."

 

"Pourquoi es-tu revenu ? Réponds-moi franchement, tu aurais pu t’enfuir et te cacher, jamais Edward ne t’aurait retrouvé. Il est certes intelligent, mais pas autant que toi."

 

"Je ne veux plus fuir, ni me cacher, ni me battre."

 

"Et alors quoi, tu veux ouvrir une échoppe ou devenir femme au foyer ? Ne me fais pas rire."

 

"Crois ce que tu veux… tu te bats pour des convictions, pas pour survivre, tu ne peux pas comprendre… Nous sommes trop différents, tu vis pour te battre, tu as même refusé les promotions que t’offraient tes supérieurs pour ne pas rester piégé dans un bureau."

 

"Tu es une apatride, tu ne peux pas comprendre ce qu’est de mourir pour défendre les siens…"

 

Il commençait à se faire tard, il devait rentrer, mais il s’inquiétait un peu pour elle : "As-tu un endroit où dormir ?"

 

Elle se retourna subitement et répondit aussitôt : "Non. Pourquoi tu daignes m’offrir l’asile ? Après tout, le reste de mes économies m'ont permis de payer ta dette, tu me dois bien ça, non ?"

 

Il ne répondit pas tout de suite : "Tu n’entreras pas chez moi, tu peux toujours rêver." Il fouilla dans sa poche et sortit une bourse qu’il lui lança : "Tiens, tu devrais pouvoir te payer une chambre à l’auberge avec ça, c'est le moins que je puisse faire pour une de mes subordonnées."

 

Il partit avec sa monture sans oublier de dire : "Dans 5 jours, on part. Tâche d’être là, sinon on part sans toi et j’en serai plus que ravi. Mais bon, tu as entendu l’amiral, il souhaite tenir sa promesse donc fais que je n’ai pas à t’attendre."

 

Le lendemain, le vice-amiral prit la direction de l’arsenal avec quelques soldats, des nouvelles recrues pour la plupart. Parmi eux quelques soldats de la vielle qui le reconnurent, ces derniers continuèrent de raconter des histoires. Seules quelques recrues piquèrent son attention par leurs attitudes, disciplinées, talentueuses avec les armes, attentives… des recrues qu’il décida d’intégrer dès leur arrivée au navire amiral pour éviter qu’une autre mutinerie ne retentisse en raison de la présence de la jeune femme à bord.

Chapitre 2 : Un passé qui ne dort jamais

Divulgacher

Il ne restait que deux jours avant le départ de la flotte, deux jours d’attente pour la plupart des soldats impatients d’en découdre avec les ennemis de l’empire.

 

 Seul le chef de cette flotte semblait dubitatif, entre doute et remords, il ne savait plus où il en était.

 

Assis à son bureau dans la cabine de son navire, perdu dans ses pensées, il n’entendit pas les pas de son supérieur arriver. Ce dernier posa un manifeste, manifeste qui comptait toutes les informations de la flotte.

 

"Voilà tout ce que tu vas me coûter. Tu deviens de plus en plus cher, ma parole. La prochaine fois, demande à mettre des décorations en or massif autant ruiner la marine", rit-il.

 

Le voyant toujours pris dans ses pensées, il finit par dire en posant sa main sur son épaule : "Écoute, je sais que tu n’as pas envie de la voir, mais nous nous sommes engagés à la protéger, à lui pardonner ses crimes si elle nous aidait. Je ne peux faire confiance qu’à une poignée de soldats et tu en fais partie, après tout, qui t’a tout appris."

 

"Arrête d’essayer de lire en moi, oui ça me pose un cas de conscience, car je ne peux pas la mettre sur un autre navire que celui où je suis, car je ne lui fais pas confiance et en même temps l’avoir près de moi va m’empêcher de réfléchir correctement."

 

"Je vois… écoute, retrouve-moi au camp à côté de l’arsenal et parle-moi de ta relation et surtout de ta rencontre avec elle."

 

"Je te préviens, elle est plus que banale. Laisse-moi juste finir mon rapport et je te rejoins…"

 

"Parfait, je passe chercher quelques bouteilles pour cette soirée qui s’annonce plus qu’intéressante pour moi", dit-il en commençant à s’en aller en riant dans sa barbe.

 

"Parle pour toi…"

 

Le vice-amiral termina son rapport avant qu’un bruit n’attire son attention. Il regarda par la fenêtre de sa cabine, les soldats commençaient déjà la fête qui, comme le veut la tradition, annonçait le départ de l’expédition. Il les vit autour du feu en train de rire et d’enchaîner les différents tonneaux qui portaient l’emblème de différents vignobles de l’empire. Il vit qu’il faisait presque nuit et se rappela que quelqu’un l’attendait. Il sortit de sa cabine et vit la jeune femme sur le pont supérieur qui commençait son inspection du navire, car malgré tout, il s’agissait d’une navigatrice accomplie avec une importante expérience, expérience qu’il comptait utiliser pour faire que cette expédition se termine le plus vite possible.

 

"Si tu cherches ta cabine, elle est à part. Tu seras seul, je m’en suis assuré…" finit-il par dire.

 

"Et quel bâtiment va donc m’accueillir, mon cher Vice-Amiral ?"

 

"Celui-là même. Je n’ai aucune confiance en toi, c'est pour ça que je vais te garder le plus près de moi lors de notre expédition…"

 

"J’en suis ravie à vrai dire… au moins, je connais déjà quelqu’un, même si ce quelqu’un souhaite me tuer." Elle ne riait pas en disant ça, mais regardait l’horizon comme si elle attendait une réponse de sa part. Réponse qu’il ne donna pas, au lieu de ça, il finit par dire : "Tu devrais profiter de cette soirée comme tout le monde, ne serait-ce que pour faire connaissance avec l’équipage, car pendant le voyage, tu n’auras pas le temps."

 

"Tu vas me dire que tu vas les rejoindre toi aussi ?"

 

"Non, je dois voir quelqu’un…"

 

"Je vois… Je peux me…"

 

"Non," l’interrompit-il, "Je t’ai dit de profiter de ta soirée, mais ça ne veut pas dire que j’ai envie de te voir," acheva-t-il tout en quittant le pont supérieur pour rejoindre les quais.

 

Mains sur le pommeau de son sabre, il traversa les quais d’un pas rapide, bien que des cris retentirent pour l’interpeller : "Vice-Amiral, ça vous dit de partager une chope avec les gars, on attendait plus que vous ? Il nous reste plus que deux jours avant le départ et hier on ne vous a pas vu."

 

"Désolé messieurs, l’amiral et moi devons parler, mais buvez donc à ma santé," répondit-il, sourire aux lèvres.

 

"Arghh, dommage, demain alors ?" répondit l’un des marins.

 

"Sans faute, gardez donc de la place pour demain !" Répondit-il en leur faisant un signe de la main.

 

Il entendit les hommes exprimer leur contentement tout en débutant leur chant. Quant au Vice-amiral, il longea les plages avant de voir un feu de camp et la silhouette de l’amiral qui l’attendait accompagné de plusieurs tonneaux.

 

"Ils en font du bruit, tes hommes," commença le plus vieux des deux.

 

"Bah, arrête un peu, on était pareil à leur place," répondit-il tout en prenant l’une des deux bouteilles de rhum "The Admiral" que son supérieur avait ramenées.

 

"Comme d’habitude, n’est-ce pas ?" dit-il en ouvrant sa bouteille.

 

"À la tienne, mon brave…"

 

Ils burent tous les deux pour commencer leur soirée qui allait faire ressurgir de nombreux souvenirs.

 

"D’ailleurs, j'en ai profité pour ramener un peu de victuaille, car je me doute que cette soirée va durer un moment."

 

"Parfait… dis-moi, tu as changé ta recette ou c’est moi qui n’ai plus l’habitude de boire ton schnaps ?" rit-il.

 

"C’est un nectar divin oui, t’as fini de te plaindre, nom de Dieu, j'aimerais bien t’y voir, moi," répondit l’amiral.

 

"Tu peux rêver, moi, je vide les bouteilles, je ne les remplis pas…" rit-il.

 

Un moment de silence vint dans lequel l’un comme l’autre voulaient simplement profiter du crépuscule qui marquerait le début du récit du plus jeune des deux, ils entendaient toujours les cris de certains soldats. Louis se tourna vers le bruit et dit : "Tu te rappelles notre première rencontre ?"

"Ouai… autour de ce feu que j’avais fait pour éviter les poivrots dans ton genre…"

 

"Tu bois plus que moi."

 

"Pas faux… C’était quoi la première chose que tu as apprise en arrivant ici, d’ailleurs ?"

 

"Que si on te donne une chope de bière, il faut que tu la finisses."

 

"Bordel, foutue image qui nous collera à la peau jusqu’au bout…" Il finit par en rire, car cela ne l’importait guère, tout le contraire même, il était enchanté que cette réputation soit celle de la marine. "Bon… je pense que t’as une histoire à me raconter, tu ne crois pas ?"

 

Il soupira puis commença : "Il était une fois dans…"

 

"Je t’arrête de suite si c’est pour me faire ce genre de discours, j'te plante ton propre sabre dans le bide."

 

"Bon… tu te rappelles ce qui s’est passé il y a trois ans ?"

 

"Tu veux dire lors de ta quatrième expédition où je m’étais porté garant pour toi et où tu es rentré sans aucun navire avec un doigt en moins ? Oh, je m’en souviens plutôt bien, tu étais dans un état déplorable."

 

"Ouai… Celle-là même."

 

"Tu veux dire que tu as rencontré Anna durant ce voyage ?"

 

"Ouai, lors d’un abordage…"

 

Début d’un flash-back :

 

 

Les coups de canon fusèrent et la grande voile du navire pirate fut touchée. Les cris des marins retentirent : "Prenez ça, bande de chiens galeux !" cria l’un d'eux.

 

"Capitaine, nous pouvons les aborder et en finir avec les derniers pirates qui écument ces eaux," dit un jeune marin prénommé Benjamin Hornicopper.

"C’est parfait," répondit le vice-amiral. Il monta sur un des tonneaux présents sur le pont supérieur et cria : "Messieurs, à vos lames, le plan est simple, on monte, on tue, on libère, bref, faites ce que vous savez faire de mieux, pour l’empire !"

 

Un cri unanime de la part des marins retentit : "Pour l’empire !"

 

"Harponnez-les !" cria Benjamin.

 

Les harpons furent lancés pour rapprocher les deux navires. Tous les marins déterminés du navire impérial sautèrent pour rejoindre le navire pirate et commencèrent à tuer les pirates présents. Au bout d’un moment, les pirates se rendirent tous un par un.

 

Le jeune Louis rassembla tous les survivants sur le pont supérieur et commença : "Messieurs, vous avez été jugés coupables pour vos actes de piraterie, cependant, la garde volontaire vous offre une échappatoire, acceptez le pardon impérial et vous n’échopperez que de travaux d’intérêt général, ou refusez-le et je vous tue ici… Messieurs, votre choix n’est pas très enviable, je vous l’accorde, mais c’est honnête. Je vais vous laisser réfléchir, pendant ce temps, je vais visiter votre frégate, Ben, tu les surveilles."

 

Il commença par faire le tour du pont supérieur, rien ne semblait être très intéressant à première vue. Il descendit sur le pont inférieur et vit de nombreuses marchandises en tout genre, notamment des vivres qui portaient le sceau impérial, preuve que les pirates pillaient les navires marchands. Il descendit dans la cale et découvrit qu’elle était remplie de grilles avec des hommes et des femmes bloqués à l’intérieur. Il s’empressa d’ouvrir les différentes grilles et ordonna qu’on escorte les rescapés jusqu’à son navire. Il remonta sur le pont supérieur et fouilla la cabine du capitaine pirate. Il n’y découvrit rien d’intéressant, à part des cartes qui décrivaient les routes commerciales des navires exportant des armes et des vivres. Il retourna sur le pont supérieur avec les cartes sous le bras qu’il confia à son second avant de déclarer : "Bon, messieurs, votre choix, je vous écoute ?"

 

Aucun des pirates ne répondit à sa question sans pour autant le défier du regard.

 

"Personne ne souhaite prendre la parole, très bien… Monsieur, commençons par vous. Votre nom m’importe peu, vu que vous n’allez pas me répondre, je pense. L’empire vous a déclaré coupable de piraterie, étant donné votre refus pour le pardon impérial, je n’ai d’autre choix que de vous exécuter. Avez-vous une dernière volonté ou une prière à faire ?"

 

Il entendit son second désapprouver sa méthode. Il connaissait son ressenti sur sa méthode, selon lui son supérieur était trop formel et avait à cœur de respecter les dernières volontés des prisonniers, alors que lui préfère des solutions plus radicales et rapides.

"Abrège, bâtard !" cria le pirate.

 

Le vice-amiral se pencha vers lui et lui chuchota : "Tu n’as pas de famille, personne. Si tu as une lettre ou une dernière chose à leur donner, je m’en chargerai."

 

Le pirate commençait à trembler, puis vint un silence de mort. Il lui dit finalement : « Ne leur dites pas comment je suis mort, dites-leur que je me suis battu jusqu’à la mort… C’est tout ce que je vous demande maintenant. Tuez-moi vite. »

 

« Ce sera fait. Debout s’il vous plaît, monsieur. »

 

Le pirate se releva, puis le soldat prit son mousquet et, sans hésiter, tira sur le pirate, le tuant de la manière la plus rapide.

 

« Bon, maintenant que vous voyez que je n’hésiterai pas sur le fait de vous exécuter, avons-nous une personne qui souhaite accepter mon ordre ? »

 

« Capitaine ! » cria un soldat, « Il reste une femme prisonnière ici, mais elle refuse de sortir de sa cellule. »

 

Le chef de l’équipage soupira puis se tourna vers son second : « Je vais voir, ils sont à toi, si certains acceptent le pardon, mets-les dans les cellules de notre cale. Pour les autres, je te fais confiance. »

 

Le capitaine redescendit dans la cale et vit son soldat devant l’une des cellules qu’il avait ouvertes. Il s’approcha et vit une jeune femme rousse qui le regardait avec crainte. Elle portait des traces de brûlures et de fouet.

 

« Remonte sur le navire et vérifie si les autres prisonniers présentent de telles marques. Prends mes armes et dépose-les dans ma cabine, tant que tu y es. »

 

« Bien patron », le soldat s’exécuta. Il ne resta plus que les deux futurs amants dans cette cale sombre.

 

« Je vais m’approcher, je ne vous ferai aucun mal », dit-il en montrant ses mains. Il fit un pas dans sa direction et entra dans la cellule.

 

« Ne vous approchez pas de moi, non, arrêtez, j’en peux plus ! » sanglota la jeune femme.

 

Il ralentit, mais continua tout de même de s’approcher, tout en répétant que tout allait bien. Il arriva à sa hauteur et lui prit délicatement le bras. Il vit qu’elle était frigorifiée, il se dépêcha alors d’enlever son manteau et le posa sur elle. « Venez, vous n’avez plus rien à craindre », ajouta-t-il avec un sourire qu’il espérait réconfortant.

 

Au bout d’un temps qui lui parut une éternité, elle finit par s’appuyer sur lui pour se lever. Alors qu’ils montaient sur le pont, le soldat qu’il avait envoyé s’approcha pour lui chuchoter ce qu’il pensait.

 

« Capitaine, c’est la seule qui a ce genre de marque. Il ne peut s’agir que de deux choses, soit qu’il s’agit d’une pirate qui a trahi leur code, soit d’une partenaire commerciale qui a essayé de les rouler et qui en a subi les conséquences. »

 

« Je vais essayer de lui faire dire ce qu’elle sait. Toi, interroge les autres et dis au cuisinier de les nourrir. S’il a besoin de plus de vivres, dis-lui qu’il peut en prendre des autres navires de la flotte. D’ailleurs, dis-lui qu’il me faudra un repas chaud dans ma cabine en plus du mien. Je vais la faire séjourner dans ma cabine, elle sera peut-être plus apte à parler comme ça. »

 

Le soldat acquiesça puis partit remplir son rôle. Ensuite, son second vint : « Capitaine, sur les 16 pirates à qui vous avez proposé le pardon, seuls quatre ont saisi cette opportunité. »

 

Le capitaine de la flotte lui donna une accolade et rajouta : « C’est parfait, emmène-les... »

 

« Dans la cale, c'est bon, ils sont sous clé », dit Benjamin.

 

« Parfait, je te laisse t’occuper du reste », finit-il, « Mademoiselle, tenez-vous à moi, on va passer par la plateforme pour rejoindre ma cabine où un repas chaud vous attendra ainsi qu’une bonne nuit de sommeil. »

 

Arrivé dans sa cabine, il la déposa sur une des chaises qui était disponible devant la table où attendait un copieux repas chaud, qui sentait comme à l’accoutumée terriblement bon. Un sourire vint enfin sur le visage de la rescapée.

 

Il profita de ce repas silencieux pour l’observer. Elle avait les cheveux sales, bien que la couleur de ces derniers ressortait toujours un peu. Elle possédait un regard qui sortait lui aussi de l’ordinaire, avec des yeux vairons.

 

Pour couper court à son observation et au silence qui commençait à peser, il commença : « Tu dormiras dans cette cabine, nous n’avons plus de place dans la cale. Nous te monterons un lit demain, pour ce soir, tu peux prendre le mien. J’ai à faire, donc je ne te dérangerai pas. »

 

Il reprit ses armes et, avant qu’elle ne réponde quoi que ce soit, sortit de sa cabine et monta sur le pont supérieur. La nuit était fraîche, et la mer était calme. Il décida d’aller aux quelques soldats présents sur le pont, le timonier, le quartier-maître et son second.

 

« Bonsoir messieurs », commença-t-il. Ils le saluèrent en retour, avant de reprendre leur conversation à propos de la jeune femme.

 

« Vice-amiral, nous avons réfléchi à propos de la situation », répondit Thimothé le timonier, « d’après les témoignages que nous avons récupérés des rescapés de cet enfer, la jeune femme est arrivée en dernière dans la cale, après un arrêt à l’un des anciens ports de pêche qui s’est reconverti en repaire de contrebandiers. Elle a été enfermée en même temps qu’un autre homme, un certain Edward. Il est dans la cale avec les autres, mais puisque sa langue a été tranchée, nous ne tirerons rien de lui… »

 

« C’est ce que je pensais… J’essaierai d’interroger la femme demain, peut-être qu’une bonne nuit de sommeil arrivera à lui faire baisser sa garde. En attendant, je prends la relève. Ben, va te reposer. Tu te chargeras d’interroger l’homme, essaie de voir s’il peut écrire, on ne sait jamais, on pourrait découvrir certaines choses intéressantes. »

 

Ce dernier s’en alla en faisant un signe aux autres.

 

« Bon Merwen, tu t’occupes du cap à suivre. Je vais faire un tour sur le pont pour voir si aucun autre gars a besoin d’aide. »

 

Ce dernier acquiesça et prit son compas et ses cartes, puis commença à dicter une direction à suivre au timonier. À côté de cela, le vice-amiral commença sa ronde de nuit, en essayant de rassembler tous les détails. Pour lui, la piste de la contrebandière qui a essayé de rouler dans la farine ses clients est la plus probable, mais il devra attendre le lendemain pour pouvoir interroger la femme.

 

Il finit sa ronde et s’assit sur un des tonneaux positionnés à l’entrée de sa cabine, essayant discrètement d’écouter à la porte, mais le bruit des vagues l’en empêcha. Il souffla et décida de fumer sa pipe, tout en réfléchissant à la façon de faire pour l’interrogatoire de demain.

 

Le lendemain, il décida, après que le soleil eût été haut, de commencer à obtenir des informations de la part de la femme. Il entra dans sa cabine, ferma la fenêtre qu’elle avait dû ouvrir et commença : « Bonjour mademoiselle, comment vous sentez-vous en cette belle matinée ? »

 

« Que me voulez-vous ? Vous voulez me torturer comme les autres, c'est ça ? »

 

« Non, j’avoue ne pas avoir le temps pour ce genre de broutilles, ni le droit d’ailleurs, lorsque je dois obtenir des informations. Ça m’embête au plus haut point, je vous l’avoue… mais bon, j'aurais aimé croire que cette bonne nuit de sommeil ainsi que les repas que l’on vous a fournis m’auraient au moins permis d’avoir votre prénom. Mais bon, en attendant, je viens vous informer que cette cabine sera votre quartier pendant le temps du retour. Après notre arrivée, vous serez prise en charge par les hommes de la garde volontaire, et vous serez interrogée. Évidemment, nous vérifierons vos antécédents et, évidemment, si votre nom ou visage est connu par les services de renseignement de la garde, vous serez emprisonnée à la prison de Terre-Morne. Là, vous attendrez votre jugement, qui sera sûrement une exécution si on apprend que vous êtes une pirate ou une contrebandière. Pour ce dernier cas, si vous acceptez de donner des informations, votre peine sera allégée. Étant donné que ce cas ne vous concerne en aucun cas à notre arrivée, vous serez tout de même prise en charge, mais vous devriez sortir d'ici à quelques jours. »

 

Il vit la jeune femme blêmir, mais elle ouvrit la bouche pour répondre : « Anna… je m’appelle Anna… »

 

« Enchanté Anna, je suis le Vice-Amiral de la marine de la garde volontaire de Stendel. Je m’appelle Louis. Vous l’aurez compris, nous partagerons cette cabine. Mais ne vous inquiétez pas, je dormirai dans l’après-midi, pour que vous ayez la cabine pour vous lorsque la nuit tombe. »

Plusieurs jours passèrent, et le retour avait été décidé. Durant ce laps de temps, le vice-amiral et la prisonnière s'étaient bien rapprochés, voire beaucoup trop, d’après le second de la flotte. Si bien que lors d’une escale à un port pour se ravitailler, les deux étaient devenus très intimes lors d’une soirée organisée par certains marins. Depuis cette soirée, les deux amants dormaient dans la cabine en même temps, sans être gênés par la présence de l’autre, tout le contraire même. La femme s’était beaucoup plus ouverte aux autres membres de l’équipage. Si bien qu’une nuit, tout bascula.

Un coup de pistolet venait de retentir dans le navire. Le vice-amiral se leva en sursaut. Il vit qu’il était seul, il prit son sabre et sortit de sa cabine pour rejoindre le pont supérieur. Il vit que certains de ses hommes étaient à genoux, les mains sur la tête et le pirate commençait à trembler, puis vint un silence de mort. Il lui dit finalement : « Ne leur dites pas comment je suis mort, dites-leur que je me suis battu jusqu’à la mort… c’est tout ce que je vous demande. Maintenant, tuez-moi vite. »

 

"Et pourquoi le ferait-il ?" dit une voix qu’il reconnut immédiatement. "Tu es un excellent bretteur et j’avoue ne pas avoir envie de perdre des hommes inutilement."

 

"Anna… Je m’en doutais, dès qu’on parlait de rentrer et d’être interrogé, tu évitais le sujet. Pourquoi ne pas régler ça ici et maintenant, toi contre moi ?"

"Non, je ne souhaite pas mourir, messieurs, retirez-lui ses armes je vous prie."

 

Ses hommes lui enlevèrent son sabre. Anna le récupéra en disant : "Je vais le garder, je pense… en souvenir de ta rencontre… Préparez-vous à poser pied sur cette île, nous avons un chargement à déposer ici." dit-elle en riant et en l’observant. "En attendant, attachez-le dans sa cabine."

Il fut ramené à sa cabine et on lui passa les fers. Il attendit deux heures avant que la femme n’entre avec un pistolet dans les mains.

"Je pense que tu me dois des explications, n’est-ce pas Anna ?"

 

"À vrai dire, je pense que tu sais pourquoi je suis obligée de faire ça… Tu avais découvert sans le savoir mon secret et je ne veux pas moisir en prison pour le restant de mes jours ni être pendue haut et court…"

 

"Tu sais que si tu me tues…"

 

"Je ne veux pas te tuer, enfin, je ne peux pas…" dit-elle sans le regarder. "Je ne peux pas m’y résoudre. Après tout, grâce à toi, je suis devenue capitaine. Au lieu de ça, je vais t’abandonner sur une île avec un pistolet et une cartouche… Sache que ça me désole de le faire, mais mon second m’a assuré que si je n’arrivais jamais à te convaincre de me relâcher après t’avoir révélé mon identité."

 

"Il a raison, car je n’ai qu’une envie, c'est de passer ma lame dans tes yeux et de couper ta langue de vipère," il la regarda avec des éclairs dans les yeux avant d’ajouter, "sache que même si tu me libères sur une île déserte, je te retrouverai et là, je te ferai la peau. Voilà la promesse que je te fais."

"Je vois…" elle se leva et demanda aux hommes de l’emmener sur le pont supérieur pour le débarquer. Elle lui mit à la ceinture son propre pistolet avec une balle. Il sortit de sa cabine en se débattant avant de se résigner en voyant le nombre d’armes pointées sur lui. Avant de descendre dans la chaloupe, il se retourna et dit : "Messieurs, sachez ceci : nous nous reverrons et sachez que je me ferais une joie de vous tuer un par un. En attendant ce jour, tâchez de tous rester en vie."

 

Il arriva sur l’île, on lui enleva ses fers et les hommes repartirent sur le navire. Le soldat, quant à lui, commença à s’enfoncer dans la forêt des alentours pour chercher des vivres ou des populations autochtones qui pourraient l’aider à rentrer.

 

Fin du flash-back.

 

"À partir de ce point, j’ai tenté de survivre et c’est là que j’ai fait la connaissance d'une partie de mon équipage actuel, c'est pour ça que je la veux sur mon navire… car je sais qu’ils me resteront fidèles quoi qu’il arrive…"

 

"Pourquoi ne pas l’avoir tuée quand tu l’as revue comme tu lui avais promis ?"

 

"Je ne sais pas à vrai dire, disons que j’ai été choqué de la revoir et que je n’étais pas prêt…"

 

"Vas-tu réussir à ne pas la tuer lors de ce voyage ? Car tu sais je me suis engagé à ce qu’il ne lui arrive rien et ça m’embête que tu l’étripes quoi," rit l’amiral.

"J’hésite à l’attacher dans la cale pour ne pas la voir durant l’expédition, mais bon, il s’agit sans doute d’une meilleure navigatrice que moi donc j’aurais bien besoin de son expérience…" dit-il avec le sourire.

 

« Bon, rentrons avant que les marins ne soient tous bourrés et que l’expédition soit décalée à la semaine prochaine. »

 

« Pourquoi t’as hâte que je parte ou quoi ? »

 

« Putain oui, tu me soules et maintenant que je connais cette histoire, j'ai qu’une envie, c’est que tu reviennes de ton expédition pour voir l’avancement de votre relation » rit le plus vieux.

 

« Je te rappelle que le contrat, c'est de la libérer à la fin de l’expédition là où elle le voudra donc ça n’avancera pas plus que ça, tu sais. »

 

« On verra ça, bon allons-y. »

 

Ils retournèrent à l’arsenal et virent que la plupart des marins étaient en train de boire, de chanter et même pour certains de vomir. Le vice-amiral retourna dans sa cabine et termina sa journée sur un verre de rhum pour l’aider à s’endormir.

Chapitre 3 :Le début des problèmes

Divulgacher

Les voiles au vent, la flotte parti enfin après quelques complications au niveau de l’équipage, certains découvrirent un mal de mer dû sans aucun doute à la dernière soirée que la flotte avait faite avant le départ.

 

Le vice-amiral sortit de sa cabine en titubant, la plupart des soldats le saluèrent, les autres étant trop occupés à vider leur intestin dans la mer.

Il monta à la barre et vit la femme qui l’observait en rigolant assise sur un tonneau. Il décida de régler ses comptes avec elle dès à présent, il s’approcha. Elle le vit s’approcher et son sourire s’agrandit. Il commença : « Mon sabre, je le veux maintenant. »

 

« Dommage, je croyais que tu voulais me parler comme avant. Ton sabre n’est plus en ma possession, mais c’est mon second qui l’a désolé, chéri » rit-elle. « Si on en est là moi par contre, je veux mon pistolet. »

 

« Pas de sabre, pas de pistolet et la prochaine fois que tu me parles comme ça, tu finis dans la cale, dans les cellules. »

 

« Bien, mon capitaine, je me mets au travail » finit-elle par dire sans oublier de rire.

 

Un soldat passa par là et le capitaine de l’embarcation lui attrapa le bras en lui disant : « Va installer la planche s’il te plaît, on a un souci d’autorité dans l’équipage et on va le régler maintenant. Préviens les autres que les traditions seront respectées. »

 

Le soldat rit et accomplit sa tâche. Pendant ce temps, le soldat agrippa le bras de la femme et la traîna sur le pont supérieur où la planche avait été installée.

 

« Bon, Anna, on ne va pas y aller par quatre chemins, tu fais preuve de trop d’insubordination pour que je laisse ça passer. Tu vas donc être jugée directement. Sautes ou je te tue avec ton propre pistolet. »

 

La femme, qui avait perdu son sourire, n’osa pas dire un mot vu le regard de l’homme qui l’a menacée. Elle ne bougea pas d’un poil une fois sur la planche.

« Alors, tu te décides ou je décide pour toi ? Attends, j'ai une meilleure idée » il se saisit du bandana rouge de la femme et se le mit sur les yeux. « Comme tu n’as pas l’air de vouloir sauter, je vais te tirer dessus, mais comme j’attends ça depuis longtemps, je vais le faire en me bandant les yeux pour que le défi soit plus drôle. »

 

Un soldat dit : « Capitaine, vous pourriez tuer quelqu'un. Pourquoi ne pas prendre six pistolets, on enlève les balles de cinq d’entre eux sans vous dire lesquelles et vous faites un choix à l’aveugle. »

 

« En voilà une idée » finit par dire le capitaine. Ils lui présentèrent six armes et le capitaine décida de faire durer ce petit plaisir un peu plus longtemps. « Hmm non, pas lui… lui non plus… trop tape-à-l’œil pour que je l’utilise… oh, va pour lui. » Il prit l’arme et vida la femme. « Une dernière volonté, chérie ? »

« Tire qu’on en finisse enfin entre nous… ça dure depuis trop longtemps cette histoire… »

 

Il tira, heureusement l’arme était vide. Puis un éclat de rire vint de tout l’équipage laissant la jeune femme dans l’incompréhension.

 

« Elle était pas mal celle-là, capitaine » dit un des soldats hilares.

 

Louis vint et détacha la femme en lui expliquant que c’était une tradition pour eux de faire une blague au nouveau venu.

Une fois sur le pont supérieur, les soldats la saluèrent enfin correctement avant que l’un d’eux ne dise : « Mon Dieu, c’était à mourir de rire, le capitaine doit t’apprécier. D’habitude, il ne fait pas autant de scène, quoi que ta réaction me laisse perplexe. Vous vous connaissiez ? »

 

« Non, je ne le connaissais pas… » finit par dire la femme avant de revenir à la barre où se trouvait le capitaine qui était en train de travailler sur les cartes et les manœuvres futures.

 

« Tu t'es cru drôle peut-être ? »

 

« Bienvenue dans l’équipage, Anna. On le fait à tous les nouveaux venus, tu n’allais pas faire exception tout de même… » dit-il sans quitter ses cartes des yeux.

 

« Regarde-moi quand je te parle » dit-elle. « Tu crois que je vais croire qu’il n’y avait pas un fond de vérité dans ta petite mise en scène ? »

 

« Pour tout te dire, je viens de me venger. Comme je ne peux pas te tuer, je voulais te faire un peu peur… À partir de maintenant, nous sommes quittes… »

 

« Donc tu ne m’en veux plus ? Tu crois que je vais te croire ? »

 

« Dommage pour toi… »

 

« Comment ça dommage, tu m’as menacé de me tuer et derrière, tu crois que je vais te pardonner, voire te permettre de retrouver mon lit tant qu’on y est. » finit-elle par dire.

 

« Ah bah si tu trouves un marin qui te plaît, n’hésite pas, mais disons que moi, j'ai eu ma dose avec toi et que notre chance est passée depuis un moment malheureusement » dit-il en ayant un petit rire mélancolique.

 

« Et ça te fait rire, toi ? » demanda-t-elle, rouge de honte d’avoir pu suggérer une telle chose.

 

« Écoute, j’ai du travail et toi aussi, donc rejoins ton poste. » Il termina la conversation là-dessus.

 

Un mois plus tard, ils arrivèrent au fort, et virent que ce dernier était en ruine. Ils attaquèrent les bricks stationnés à côté et interrogèrent les pirates à leurs bords. Ils en eurent la confirmation : il s’agissait bien du second d’Anna qui attaquait les forts malgré son manque de connaissance de la formation impériale. En effet, seul un soldat de la garde volontaire pourrait connaître les points faibles de ces forts et encore seul un gradé pourrait vraiment les exploiter.

 

Ils continuèrent l’expédition avec beaucoup de questions sans réponse. Quant aux anciens amants, peu de choses furent vraiment à signaler, à part que le soldat ne la détestait plus autant, puisqu'elle avait sauvé deux de ses hommes les plus compétents et ce faisant, elle avait regagné sa confiance. La femme, quant à elle, se concentrait sur sa tâche tout en veillant à se rapprocher de l’équipage et bien sûr de son capitaine. Les deux ne se cherchaient plus trop, épuisés par le voyage.

 

Après beaucoup de mésaventures et une partie de la flotte déployée à un autre endroit stratégique, le capitaine décida d’accorder une pause à son équipage sur la plage d’une des îles qu’il devait garder en attendant les mouvements de leur adversaire.

 

Le capitaine buvait son rhum, comme à son habitude, à côté d’un bon feu, avec comme seule compagnie le bruit des vagues et sa caisse d’alcool. Assis sur une souche d’arbre, il regarda l’horizon qui était, comme à son habitude, magnifique. Il entendit des pas se rapprocher et vit la jeune femme arriver. Sans rien dire, il sortit une bouteille d’alcool et lui tendit.

 

« Tes goûts n’ont pas changé après toutes ces années, tu bois toujours cette piquette ? » dit-elle tout en se saisissant de la bouteille.

 

« Ça ne coûte pas cher et ça permet de se saouler rapidement… » répondit-il sans pour autant quitter des yeux le paysage devant lui.

 

Elle s’assit juste à côté de lui sur la souche d’arbre et s’appuya sur lui tout en buvant dans sa bouteille.

 

« J’aurais cru que tu m’aurais repoussée si je faisais ça… » dit-elle tout en se blottissant un peu plus.

 

« Je suis trop soûl pour ça, je crois, et je te rappelle que c’est toi qui as mis un point final à notre histoire, pas moi… »

 

« Tu m’avais pourtant promis de me tuer avec une lame à travers la gorge, si je me souviens bien. »

 

« Non, les yeux… mais c’est vrai. Mais je tenais à le faire avec mon sabre plutôt que celui-ci qui n’est que temporaire… quoique maintenant, je n’ai même plus l'envie. Je te rappelle que quand tout ça sera fini, tu pourras reprendre ta vie de zéro et on ne se reverra plus, ce qui facilitera mon problème… »

 

« Tu crois que seul toi souffres de cette relation… Tu as été mon premier amour malgré notre séparation. » finit-elle par dire tout en fixant le crépuscule qui arrivait.

 

« Toi aussi, tu l’étais, mais je pense que tu m’as vacciné de la gent féminine » rit-il.

 

Elle rigola de sa petite pique et finit par mettre sa main sur la sienne tout en tournant son visage dans sa direction. Quant à lui, il chercha à fuir son regard sans pour autant bouger sa main, bien au contraire même, il caressa sa main avec son pouce.

 

« Regarde-moi, trouillard… » chuchota-t-elle.

 

« Anna… »

 

« Regarde-moi, j’ai dit… » il se tourna vers elle et elle put enchaîner : « Me détestes-tu ? Veux-tu que je parte ? »

 

« Tu connais déjà la réponse, idiote… Tu sais bien que si ça ne tenait qu'à moi, je retenterais ma chance avec toi… ». Elle répondit aussitôt : « Je croyais que tu m'avais dit de prendre un marin, car tu avais eu ta dose des femmes ? » Il répondit : « Je suis toujours un marin, tu sais. »

Ils se regardèrent avant qu’une brise ne la fasse frissonner. Il enleva sa main de la sienne et mit son bras autour de ses épaules. Quant à elle, elle décida de profiter de cette agréable chaleur et de cette proximité retrouvée en se blottissant encore plus contre lui. Ils restèrent ainsi un moment avant de se séparer à cause des bruits provenant de soldats qui se rapprochaient. Ils finirent leur soirée en compagnie de plusieurs autres soldats. La jeune femme fut la première à quitter la compagnie et regagna le navire, suivi de près par plusieurs soldats qui partirent aussi. Seuls les deux plus proches marins du soldat restèrent. Il s’agissait des marins qu’il avait recrutés après son accident, il y a trois ans. L’un d’eux commença : « C’est elle, n’est-ce pas, celle qui t’a abandonné, je parle ? »

 

Il souffla avant de répondre : « Oui… et j’ai peur de refaire une bêtise… »

 

Le deuxième reprit : « Quelle bêtise ? Lui faire confiance, elle le mérite amplement… Tu sais bien que c’est l’instinct de survie qui décide à sa place. C’est pour ça qu’elle t’avait trahi la dernière fois… »

 

Le premier décida de renchérir : « Il a raison, et tu peux le voir comme moi, elle a sauvé plusieurs marins et se démène pour que cette expédition soit une réussite. Ok, elle y gagne pas mal, mais je trouve qu’elle ne ménage pas d’effort pour… »

 

« Aye, c’est bien vrai ! » répondit l’autre soldat.

 

« Vous me connaissez un poil trop, vous deux… » dit le supérieur, sourire aux lèvres. « Je sais qu’elle est douée, mais je pense qu’elle me cache quelque chose et je n’arrive pas à savoir quoi… J’ai peur de reperdre face à elle et… non oublier… Je vais vous laisser, je pense avoir trop bu pour ce soir… » dit-il en se levant.

 

« Tu as raison de te méfier. Peut-être qu’elle va se confier d’elle-même, qui sait… En tout cas, pour ce qui est de ton attirance pour elle, tant que ça n’obscurcit pas ton jugement ni tes actes, où est le problème ? » dit le premier.

 

Le vice-amiral souffla et partit sans répondre. La nuit porterait peut-être conseil. À l’approche de sa cabine, il la vit sur un tonneau seul, en train de regarder l’horizon. Le pont supérieur était vide. Elle commença sans le regarder : « Il s’agit de Ben… »

 

Il s’approcha sans comprendre : « Tu parles de Benjamin Hornicopper ? »

 

Elle acquiesça : « C’est lui que nous affrontons. Il est devenu mon second après la mutinerie et a trouvé que comme toi, je faisais un piètre capitaine. »

« C’est pour ça que les forts n’ont eu aucune chance face aux attaques… Il connaît toutes les stratégies défensives ainsi que les points faibles de ces derniers… Pourquoi me le dire maintenant ? J'aurais fini par l’apprendre lorsque ma lame lui aurait tranché la gorge. Alors pourquoi me le dire maintenant ? »

 

« Car… je veux que tu me fasses confiance et je ne veux plus rien te cacher… »

 

« Très bien, c'est tout ce que tu as à m’apprendre ou à me dire ? »

 

« Non… mais j’aimerais te demander une faveur, je peux ? » dit-elle en se levant du tonneau et en se rapprochant de lui.

 

« Dis-moi… » soupira-t-il.

 

« Je veux être ton quartier-maître… juste pour cette expédition… »

 

« Pourquoi cet intérêt soudain pour mon équipage ? Tu as déjà un poste, je te rappelle. Tu t’occupes des voiles, si je me souviens bien. »

 

« Arrête, ils n’ont pas besoin d’aide pour faire leur boulot, mais pour coordonner tout le monde, là, il n'y a personne aux commandes ! »

 

« J’ai déjà un quartier-maître, je te rappelle. Il débute, certes, mais il est efficace… »

 

« Il est lent et indécis », répliqua-t-elle.

 

« Bon d’accord, forme-le si tu veux, mais tu n’auras pas sa place. Pas d’autre demande, je peux aller dormir ? »

 

« Si, justement en parlant de dormir… »

 

« Je t’arrête tout de suite, tu as ta cabine maintenant, bonne nuit. »

 

Cinq jours passèrent et la tension à bord de l’équipage avait monté d’un cran. Anna se révélait être tyrannique, mais sous ses directives, la flotte n’avait pas subi de trop lourdes pertes. Cependant, grâce aux informations obtenues, il savait où se situait le navire de Ben et la chasse à l’homme avait été déclarée. Toute la flotte restante ainsi que celle de l’autre groupe commandé par le second du vice-amiral commencèrent à converger vers sa position, sans se douter de l’embuscade qui les attendait.

 

Durant trois jours et deux nuits, les canons résonnèrent, et l’on pouvait sentir la poudre et la cendre à des lieues à la ronde.

 

« Préparez une autre salve… FEU ! » cria Anna. Les boulets s’encastrèrent dans la coque du navire adverse, et ce dernier commença à couler. Les marins crièrent leur joie face à cette victoire qui, malgré tout, leur avait coûté beaucoup, car seuls sept navires avaient survécu à l’embuscade.

 

« Récupérez ce qui peut être sauvé et si un de ses gars est encore en vie, sortez-le de là, on l’interrogera », finit par dire le capitaine. Au loin, il vit un navire qui fuyait avec comme pavillon un drapeau de la garde volontaire déchiré. « Timonier, changez de cap, on les poursuit ! »

 

« Louis, plusieurs de nos propres hommes sont épuisés, on doit les laisser s’en aller, on les retrouvera plus tard », finit par dire Anna en lui agrippant le bras. « On va tous y passer si tu t’obstines. »

 

Le vice-amiral commença à regarder son équipage et vit qu’en effet, l’état de ses marins ainsi que le moral général était au plus bas. Il souffla et finalement se ravisa : « Timonier, oubliez ce que je viens de dire, rejoignez le port de pêche le plus proche. Ceux étant trop fatigués peuvent aller se reposer, pour ceux encore debout, je vais avoir besoin d’aide pour transporter les blessés jusqu’au médecin du navire. Pour le reste, je laisse la nouvelle quartier-maître se charger de vous donner des ordres. » Il se tourna vers la femme. « Quand les blessés auront été traités, tu demanderas à Louis d’aller chercher des vivres. On commence à en manquer. Transmets aussi mes ordres aux navires encore debout. Ton apprenti s'est pris un boulet de canon et a perdu une jambe. Il ne pourra pas reprendre sa place, donc je te fais confiance là-dessus. » Il se tourna enfin vers les plus motivés pour aider leur capitaine. « Parfaits messieurs, on emmène les blessés en priorité. Si votre frère est malheureusement mort, laissez sa dépouille. Priorité au vivant. On enterrera nos compagnons à notre arrivée au port. Allez messieurs ! »

 

La situation devenait critique, l’équipage était au plus bas et pour ne pas arranger les choses, le reste de la flotte était pris dans une tempête qui finit par réduire encore le nombre de bâtiments. Seuls trois navires arrivaient encore à naviguer. On entendit le timonier du navire voisin, le Grocepitt, hurler : « Écopez ! Écopez, nom d’un chien ! » La plupart de ces marins finirent dans la mer. Il était trop tard.

Sur le navire amiral, le chef de la flotte cria lui aussi : « Nous ne sombrerons pas aujourd’hui messieurs ! Hurla-t-il. La tempête se déporte à bâbord. Cette île est notre seul espoir. Transmettez cet ordre aux navires qui peuvent encore… Attention ! » Un navire frappa la coque, et le vice-amiral fut projeté contre un tonneau de rhum et il tomba dans les pommes.

 

À côté de ça, Anna, qui s’était retenue à la rambarde, se précipita sur le capitaine inconscient et le mit à l’abri dans sa cabine. Elle prit finalement les commandes du navire après que le timonier a été envoyé par le fond lors du choc. Une demi-heure plus tard, elle réussit à sortir de la tempête et s’amarrer au port. Après être passée en revue sur les différentes troupes restantes, le constat était lourd. Seuls trois navires avaient survécu, mais seul un était utilisable. Il ne restait assez d’hommes que pour un seul navire. Le calcul était rapide : un navire et un équipage suffisant pour une mission suicide, mais pas bien plus.

 

Quelques heures plus tard, le capitaine se réveilla et comprit que la stratégie de Ben, qui ne reposait que sur son caractère impulsif, avait fonctionné. Il ne connaissait pas l’étendue des dégâts, mais il en avait une petite idée. À son chevet, la femme dormait. Elle semblait fatiguée. Il bougea un peu la main, ce qui suffit à la réveiller complètement. Elle prit une seconde pour comprendre qu’il s’était réveillé et se jeta sur lui en soufflant : « Tu es enfin réveillé, merci mon Dieu… Tu m’as fait peur, espèce d’inconscient. Je savais que ton grand amour, c'était le rhum, mais là, tu l’as pris dans la gueule, ton tonneau. », dit-elle avec le sourire.

 

« Dès le réveil, tu es chiante, c'est incroyable, ma parole… », dit-il en essayant de se lever avant de sentir une vive douleur au niveau de ses côtes et de son bras gauche.

 

« Tu devrais ne pas bouger. T’as trois côtes cassées et le bras gauche en miette. Estime-toi heureux que le tonneau ne soit tombé que sur ton bras… Le médecin a été clair, tu ne pourras pas utiliser ton bras avant au moins deux mois… »

 

« Aide-moi à me lever, s’il te plaît. Je veux voir l’étendue des pertes moi-même… Et bordel, où sont passés mes vêtements ? Pourquoi je n’ai pas de chemise ? »

 

« J’ai dû te les enlever à cause du sang. C'est le médecin qui me l'a demandé, mais je n’en ai pas beaucoup profité, si tu veux savoir. C’est bien dommage d’ailleurs », dit-elle avec le sourire aux lèvres.

 

« Arrête, déjà que je vais avoir besoin d’une personne pour m’aider pour les tâches du quotidien, si en plus un des marins apprend que j’ai eu une histoire avec toi, je serai la risée de la marine… En attendant, ouvre-moi la porte et fais-moi un rapport sur notre situation… »

 

« On subit de trop lourdes pertes pour pouvoir continuer honnêtement. Mais en même temps, mes informateurs m’ont dit que Ben n’avait plus que trois navires. Toute son armada a coulé en même temps que la nôtre à cause de la bataille et de la tempête. Finalement, il ne lui reste qu’une frégate, un brick et une canonnière. De notre côté, le vaisseau amiral Le Lonray est le seul encore en état, et nous avons assez d’hommes pour que le navire puisse fonctionner sans encombre. Il ne nous manque que ta décision. Est-ce qu’on y va ou non ? », elle attendait sa réponse avec impatience.

 

« Quel est l’avis de l’équipage ? », finit-il par demander. « Et quel est ton avis sur la question, est-ce qu’on a nos chances ? » Il observa certains soldats qui étaient autour du feu en train de se reposer après avoir vécu l’enfer.

 

« On n’a plus de timonier, tes hommes sont à bout de force, et la météo n’a pas l’air de s’arranger. Pour t’aiguiller, nous avions treize navires au début, il ne nous en reste que trois, sachant que nous ne pourrons en utiliser qu’un seul. En face, il a trois navires, plus ceux que nous ne connaissons pas et qui pourraient arriver en renfort, donc honnêtement… », fit-elle.

 

« Bon… Je vais demander aux marins ce qu’ils en pensent, et j’aviserai ensuite si on rentre ou pas. »

 

« Rentrer ? Après toutes les pertes, tu veux rentrer ? On peut les achever et surtout reprendre les forts. Et derrière renforcer la position de la garde. Et surtout, excuse-moi de te le rappeler, mais on a un marché. Je t’aide en échange de ma liberté. »

 

« Je n’ai pas dit que nous allions rentrer… Seulement, si l’avis général est pour l’arrêt de cette expédition, eh bien, nous rentrerons… »

 

« Ce que tu peux être borné. Bon, tu l’auras voulu… », là-dessus, elle partit et rejoignit les marins qui s’étaient tous rassemblés dès qu’ils virent le réveil de leur supérieur avant de déclarer : « Messieurs, je vous fais ce discours pour dissiper les idées noires de ce cher vice-amiral, et surtout pour soulager sa conscience. Pour commencer, qui a envie de rentrer après cette défaite cuisante ? Pas moi en tout cas, et vous ? », elle fit une pause pour attendre une éventuelle réponse. « C’est bien ce que je pensais. Donc, qui est partant pour en finir avec eux ? » Tous les marins présents répondirent par l’affirmative. Alors qu’elle commençait à repartir dans la direction du vice-amiral, elle se retourna et dit : « Votre capitaine ne souhaite pas que ça se sache, mais la personne que nous affrontons est un ancien de sa flotte. Et pour être précis, son ancien second qui l’a trahi il y a trois ans de cela. Restons sur le thème des confidences, sachez que nous nous sommes déjà rencontrés, lui et moi. Et que nous sommes de vieux… amis, si on peut dire. Enfin, des amis qui ont visité le lit de l’autre, mais tout de même. Voilà, vous savez tout. J’espère vous avoir donné une motivation supplémentaire pour punir ces traîtres. », elle tourna les talons et cette fois-ci, partit en direction du navire pour rejoindre sa cabine.

 

Quant au vice-amiral, il ne savait plus où se mettre. D’un côté, ses hommes voulaient en finir avec les traîtres, et de l’autre, ils étaient curieux de sa relation avec son ancienne amante. Après cet épisode, il prit la décision de faire un vote pour la suite des événements. Un vote à l’unanimité eut lieu, et le destin de cet équipage était scellé : leur mort ou celle de Benjamin. Après avoir pansé leurs blessures, l’équipage partit enfin pour ce qui devrait être la fin de cette expédition.

Chapitre 4 : La chute de Hornicopper

Divulgacher

« NAVIRE EN VUE PAR TRIBORD AVANT ! », cria le marin perché en haut du nid de pie.

 

« Capitaine, c’est lui. Un pavillon impérial avec deux autres navires au pavillon noir. Que devons-nous faire ? », dit l’un des marins.

 

« Mortier, la portée est-elle suffisante pour vous ? »

 

« Capitaine, seul la canonnière sera touchée à cette distance, et nous pourrons faire encore deux salves avant de manquer de munitions… Alors, qu’en dites-vous ? »

 

« Non, pas maintenant. Gardons le mortier pour le brick. C'est notre seule chance de réussir à éclaircir les rangs de sa flotte. Donc, dès que nous serons à portée, faites feu aussi vite que possible ! MESSIEURS, LA GRANDE VOILE AU VENT ! », il monta au niveau de la barre et s'adressa à Anna. « Manœuvre pour nous approcher un maximum du brick et de la canonnière. On doit les abattre en premier avant de s’attaquer à sa frégate. D’ailleurs, évite qu’on soit dans sa ligne de mire. Tu peux me faire ça ? »

 

« Très bien… », dit-elle. Anna manœuvra la barre pour prendre le vent. Le Lonray prit une allure rapide. Les mortiers retentirent, et le brick fut pris dans les feux et sombra au bout de la deuxième salve. Il put cependant tirer trois bordées qui frappèrent le Lonray. La canonnière, elle, fut prise dans une bordée de canon qui l’emmena par les fonds sans qu'elle ait le temps de se défendre.

 

« Parfait, maintenant le plus dur reste à faire… », chuchota le capitaine. Il reprit : « Préparez les boulets chainés. Attendez… Attendez… FEU ! », les boulets frappèrent la grand-voile et le mât se brisa. Il était immobilisé. Cependant, ses canons ne s'étaient pas tus pour autant, et Ben profita de la manœuvre d'Anna pour envoyer une bordée sur le navire de la garde. Pour autant, ce dernier pouvait encore naviguer, et donc le vice-amiral décida de la prochaine manœuvre et cria : « PRÉPAREZ-VOUS, NOUS ALLONS LES ÉPERONNER ! ». Il frappa la frégate, et des coups de mousquet et de canon s’échangèrent. Les deux navires s’accrochèrent, et l’un comme l’autre ne pouvait pas se séparer.

 

Grâce à une vague, le Lonray se trouva placé juste au-dessus de l'autre navire. Le vice-amiral hurla alors : « Abordez-le, mais laissez-moi Ben ! ». Il se tourna vers Anna et lui dit : « On aborde, laisse la barre à un marin et accompagne-moi dans l’abordage ! »

 

Elle lui répondit : « Et ton bras ? Tu vas pouvoir te battre avec ton seul bras valide ? »

 

« C’est pour ça que j’ai besoin de toi. Tu vas me couvrir mon flanc gauche. Enfin, si tu le veux. Ça sera sans doute notre dernier combat ensemble. Tâchons de le rendre mémorable, qu'en dis-tu ? », il dit ça avec un sourire aux lèvres, conscient que ce combat pourrait lui être fatal.

Elle rit, elle aussi, avant de lui agripper son col de chemise et de l’embrasser : « C’est pour te porter chance… »

 

Se disant que c’était sans doute sa dernière chance, il en profita pour l’embrasser à son tour et lui dit : « Si on survit, tâche de pas choisir un lieu trop éloigné… »

 

« Si on survit demande ta mutation et vient vivre avec moi… » elle le regarda avec des yeux remplis d’espoir et attendit sa réponse.

 

« Occupons-nous d’eux et on en reparle… »

 

Elle acquiesça, il prit son sabre, son poignard et ils partirent au combat.

 

Ils sautèrent sur le pont supérieur et commencèrent à se battre comme des diables, Louis bien qu’un bras un moins maniait son sabre à la perfection, mais devait faire attention au mousquet d’en face. Du moins c’était sans l’intervention d’Anna qui en plus de se battre avec son sabre pouvait utiliser son pistolet pour atteindre des cibles éloignées. Alors qu’ils progressaient sur le pont, Benjamin apparut, il passa au fil de son sabre trois marins avant que les deux capitaines ne se soient face à face, Benjamin se mit à crier : « QUE TOUT LE MONDE ARRÊTE, SI QUELQU’UN DOIT MOURIR AUTANT QUE CA SOIT l’un de nous » en désignant Louis avec son sabre.

 

« N’accepte pas, tu ne pourras utiliser que ton bras droit… je n’ai pas envie de te perdre alors que je commence à peine à te récupérer… »  Le supplia Anna

« J’accepte ! Assez de sang à couler, c’est la meilleure solution pour nous comme pour eux »

 

« Louis Louis Louis… toujours accroché à cette femme malgré la mutinerie et ne t’inquiète pas Anna, tu le rejoindras une fois que je l’aurais tué. Oh d’ailleurs, tu reconnais ce sabre, j'espère ? » dit-il en désignant son arme à la main, « je te l’ai emprunté et disons qu’il me sert d’une manière exemplaire et qu’il va encore me servir aujourd’hui pour au moins deux personnes » dit-il

 

« Bon et si on commençait le traitre » dit le vice-amiral en se positionnant

 

« Ça, c'est l’esprit »

 

Le soleil se coucha et le duel* débuta. L'air était lourd alors que les lames brillaient à la lumière des étoiles. Les deux hommes se jaugèrent, déterminés et prêts à en découdre. Le bruit des pas résonna dans un silence de mort, leur respiration était calme et leur esprit focalisé sur la victoire. Soudain, d’un mouvement fluide et rapide, les épées s’entrechoquèrent. L’échange commença, au début aucun n’arrivait à prendre le dessus sur l’autre, l’acier chanta dans cette obscurité. Après un bref moment pour reprendre leur souffle, Ben s'avança, donna un coup qui fut bloqué et profita de la blessure sur le bras gauche de Louis pour lui mettre un coup supplémentaire avec son autre main à l’endroit même où le tonneau de rhum avait frappé entrainant un cri de douleur ainsi que bref moment où la garde de Louis tomba, Ben en profita en se jetant sur lui et lui asséna des coups violent avec sa lame qui fut malgré tout bloqué par le Vice-amiral. Sentant que la chance tournerait s'il n’agissait pas Louis mis un coup de pied dans le bide de Ben l’envoyant à la renverse de là, il se releva et alors qu’il pensait avoir un moment de répit, il fut désarmé, la suite se passa vite, il esquiva les coups d’épée de Ben et malgré la douleur attrapa une corde pour se balancer au niveau de la proue, il atterrit sur ses deux pieds au niveau du mât de beaupré (c’est le mat incliné à l’avant de certain navire) Ben le poursuivit et se frayant un chemin à travers l’équipage avait décidé de respecter le duel. Il grimpa lui aussi sur le mat est envoya des coups dans le vent pour essayer de toucher Louis.

 

« Alors, tu essaies de t’enfuir maintenant » dit Ben,

 

Soudain, alors que Louis esquiva un des coups de Ben, il se rua tout en dégainant sa dague qu’il planta dans la jambe de ce dernier. Criant de douleur, Ben tomba sur les planches du pont alors que Louis s’approcha d’un des marins, lui prit son sabre. Le combat reprit alors avec un net avantage du côté du Vice-Amiral. Quelques coups furent échangés et l’un comme l’autre se coupèrent un bon nombre de fois. Alors qu’il pensait que le duel tournait en sa faveur au moment où il désarma Ben ce dernier dégaina son pistolet et le visa puis dit :

 

« Tu sais, j'ai l’impression que ce duel n’en finit pas, pourquoi ne pas en finir, mais augmentons la donne cette fois » il changea de cible et se mis à viser Anna qui était aux premières loges de ce spectacle.

 

« J’ai une idée, tu te rends et je n’appuie pas sur la détente sinon tu peux dire adieux à cette jeune femme »

 

Louis décida de lâcher son épée dès lors Ben baissa lui aussi son pistolet pour reprendre son sabre qui était au sol et pointa le bout de sa lame sous la gorge du soldat. Cependant l’action se passa très vite, alors que Ben pensait mettre un terme à ce duel le vice-amiral s’avança brusquement sur lui et lui planta son poignard dans le bide et le fit tomber à la renverse.

 

Alors que Benjamin était en train d’agoniser sur le sol, il dit en riant : « Je vois que tu n'as toujours pas le cran d’aller jusqu’au bout même si la vie d'Anna est dans la balance, pourtant je dois bien te le reconnaitre, tu es aussi tenace qu’une sangsue »

 

« Et toi un pirate qui n’a pas hésité à sauter sur l’occasion pour obtenir la grandeur qu’il a toujours cherchée, un vulgaire rat de cale, voila ce que t’es Ben »

« Parlons de toi alors, un marin qui tombe sous le charme d’une pirate, qui est le plus fou de nous deux mon ami… »

 

« Je n'en sais rien, mais une chose est sûre » il ramassa enfin son vieux sabre « m’attends pas aux portes de l’enfer Ben, car je compte pas t’y rejoindre ». Il enfonça enfin sa lame dans le cœur de son ancien second et regarda la vie quitter ses yeux. « Maintenant, on est quitte »

 

Il se tourna enfin vers son équipage et celui de Ben qui respecta le marché en déposant leurs armes au sol. Il décida de faire preuve de bonté en proposant au pirate qu’il ne connaissait pas un marché similaire à celui qu’il avait proposé il y a trois ans, le pardon impérial ou la mort. Quant aux anciens marins de l’armée qui avait suivi Ben, le vice-amiral décida de respecter ce qu’il avait promis. Parmi l’équipage de Ben, une petite partie avait choisi le pardon, le reste était soit déjà mort où aller être exécuté.

 

Après avoir fouillé le navire et découvert les cartes qui indiqué la présence des forts ainsi que les différentes caches des pirates, le retour fut décidé. Cependant, cela signifiait aussi respecter la part du marché qu’il avait avec Anna, et ni l’un comme l’autre n’avait envie d’aborder le sujet. Quelques jours passèrent et les deux amants ne se parlèrent que très peu, juste ce qu’il fallait pour transmettre ses ordres.

 

Un soir, alors que le capitaine était en train d’examiner les cartes qu’il avait trouvées, Anna entra dans sa cabine.

 

« Louis, je dois te parler… j’ai décidé du lieu où tu devras me débarquer »

 

« Je dois aussi te parler… et avant que tu me dises où tu voudras aller, j’ai réfléchi à ce que tu m’as dit avant qu’on aborde le navire de Ben… »

 

« Et ? »

 

« Je pense que je vais prendre ma retraite des combats si c’est possible évidemment… je n’es plus trop la force de me battre, je pense que la meilleure solution est de prendre des fonctions administratives et laisser la relève s’illustrer, j’ai enfin pu me venger enfin sur les traitres… »

 

« Et ta vengeance sur moi qu'elle est elle, car je sens que c’est de ça que tu vas parler… »

 

« J’ai décidé de te pourrir la fin de ta vie » dit-il en rigolant, il se leva de sa chaise et fit le tour de son bureau avant de s’appuyer sur ce dernier « enfin si t'acceptes d’accueillir un marin accro au rhum dans ta vie quoiqu'à regarder ta propre consommation, je dirais que t’es pire que moi ! »

 

« J’accepte à condition de ne pas vivre qu'à Sandstown et que tu commences à consommer du rhum de qualité… » elle se leva à son tour et s’approcha du soldat avant de rajouter : « et que pour la fin de ce voyage, j'occupe cette cabine… »

 

« Désolé déjà prise… »

 

« C’est pas grave, tu me feras une place et c’est non négociable… »

 

Ils scellèrent leur arrangement et firent la fin du voyage ensemble en partageant la cabine du capitaine.

 

 

Epilogue :

Divulgacher

À leur retour à l’arsenal, ilsfurent accueillis par l’Amiral qui une comme à son habitude fit un commentaire sur l’état de la flotte

 

« Trois navires… c’est déjà plus qu’il y a trois ans, c'est un progrès ! »

 

« J’adore ce genre d’accueil… » souffla le vice-amiral

 

« Bon suis moi t’as un rapport à me faire et dit à Anna de nous rejoindre. »

 

Ils se retrouvèrent tous les trois finalement au même camp où quelques mois plus tôt le vice-amiral confiait son plus grand échec. Après lui avoir raconté comment l’expédition s'était déroulée, ils lui expliquèrent leur plan concernant la fin de la carrière du soldat ainsi que la destination d’Anna.

« Tu penses que le quartier général pourrait avoir besoin d’un bureaucrate de plus ? » demanda le Louis

 

« Tu sais que ça arrange le quartier général si tu te ranges… donc je n’y vois pas d’inconvénient. »

 

« Je vois, c’est parfait du coup, il ne me reste plus qu’a envoyé une lettre au maréchal… »

 

« Profite en pour écrire une lettre à la chevalerie… »

 

« Tu penses que malgré ce fiasco, ils auront une place de chevalier à m’offrir ? »

 

« Qui ne tente rien n’a rien comme on dit… »

 

« Je vois… Bon coupons cours à cette discussion, je vais me reposer, je vais à la taverne, je crois que je dois un verre à tous mes gars… Tu nous rejoins ? » demanda-t-il au plus vieux

 

« Nah je vous laisse profiter de la soirée toi et Anna, on se reverra plus tard, d’ailleurs à cause de vous, je dois une bouteille à certaines personnes… » deux paires d’yeux le regardèrent avec incompréhension « Quoi ? j’avais parié sur le fait qu'Anna aurait été retrouvée morte dans son sommeil pas dans ton lit… »

 

Anna commença à rire en disant : « Il faut croire qu’il ne peut pas me résister et que maintenant la garde va devoir accepter le fait qu’il m’appartient. »

 

Son amant lui n’avait qu’une envie, celle de disparaitre, il se leva donc sans demander son reste et parti sous les rires de son supérieur et de la jeune femme.

 

Quelques mois plus tard, il reçut une lettre dans sa demeure à Sandstown de la part du quartier général qui officialisé son affectation, bien que réellement, il avait déjà commencé à travailler derrière un bureau et même à former des jeunes recrues. Il n’hésita pas à monter à la capitale pour annoncer la nouvelle à sa compagne qui vivait dans sa demeure dans le quartier menuisier.

 

Il prit ses affaires et une lettre qu’il avait rédigée, il s’agissait d’une demande pour le faire chevalier. Il espérait recevoir une réponse positive bien que la première étape n’ait toujours pas été fait, il ne l’avait qu’écrite, mais pas encore posté. Il arriva à la capitale quelques jours après et se dirigea directement au bureau de poste. Il posta sa lettre et se dirigea ensuite vers sa demeure ou Anna l’attendait.

 

________________________________________________________________________________________________

Remerciements :

 

C’est bientôt l’heure mes amis, mais avant tout j’ai beaucoup d’amis a remercié que ça soit pour m’avoir motivé à faire cette candidature, ou encore pour tous les bons moments que j’ai pu partager avec eux justement.

 

 Dans un premier temps, j’ai 3 personnes à remercier en priorité, je vais essayer d’être court mais je ne promets rien.

 

Le premier et pas des moindres c’est Wariow, pour tous les moments passés que ça soit sur GTA ou encore minecraft j’ai passé de supers moments notamment quand on faisait les flics sur GTA et qu’on victimisait les randoms qui nous cherchaient des noises.

 

Le deuxième c’est Darkalne malgré le nombre de balles perdus qu’on s’envoie, je rigole toujours autant quand on joue ensemble, je retiens le TK sur ready or not cependant je me vengerai. J’en profite pour faire un appel au ministre du travail de MF, voilà je suis le premier licencié de la dark ind sachant que j’ai travaillé à peine une demie seconde, faut vérifier les comptes c’est louche moi je vous le dis.

 

Le troisième larron dans cette bande de joyeux drille c’est Thalkion. Bon pour toi j’ai trop de truc à dire du coup je vais faire ça super rapidement… Je vais l’avoir la couleur bleu clair et après ça tu pourras plus me vanner.

 

Je vais faire un remerciement global maintenant à tous les autres membres de la garde que je n’ai pas cité plus haut : jihair, pencroff, lugnasad, falcar (ouai t’es un garde maintenant), ghidéon, wendy (le TK sur ready or not…) …

 

Maintenant je souhaite remercier tout le petit groupe qui joue a among us jusqu’à des heures pas possible ainsi que tout ceux que j’ai croisé sur Discord dernièrement.

 

 

 

Et voila merci beaucoup d’avoir lu ce long post c’est enfin le clap de fin j'en peux plus la les remerciements m'ont achevé

 

Sky

Edited by SkyKKou
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Bien le bonjour,

 

Par la présente, je viens attester de la bravoure de ce bon Louis. Il fait fait parti des vieux meubles de la Garde. C'est quelqu'un avec qui j'ai pu partager de nombreuses heures de jeu et avec qui j'apprécie jouer. C'est également quelqu'un de très présent sur le serveur et qui je pense connu et reconnu de tous Bien que son affection pour la boisson puisse être un défaut je ne doute pas qu'il saura être un bon chevalier prêt a défendre vaillamment l'Empire.

 

Amicalement Lugnasad,

Chevalier de l'Empire,

Lieutenant-Colonel de la Garde,

Chevalier Dolenti,

 

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/!\ Ne prendre en compte ce message que si d'ici l'étude de la candidature, le projet Mirovitch est terminé. (Va bosser, maintenant !) /!\


Hello.

 

Un RP inspiré d'Assassin's Creed 4 pour la chevalière ? Incroyable ça, du jamais vu sur Minefield dit donc.

Quant aux noms de personnage, ils me disent quelque chose. Je les ai déjà vu dans un autre RP aussi. Je l'ai sur le bout de la langue...

 

ça fait un moment que j'attendais cette candidature. Très content de voir que c'est enfin fait.

 

Louis est un personnage atypique avec le quel j'ai plaisir de partager du temps de jeu aussi bien sur le serveur que d'autre jeu. Il l'a mentionné, GTA a été plus ou moins le jeu qu'i nous a rapprocher le plus avant qu'on se côtoient d'avantage avec la sortie de Mirovitch. Il est particulièrement motivé pour le build et c'est certain que si je n'étais pas autant solo sur mes projets aussi bien joueur que scribe, beaucoup iraient bien plus vite à boucler. Sauf pour Mirovitch où il semble avoir décidé de ne rien faire mdrr.

Je ne vais pas faire de pavé pour démontré ses qualités. Il sait le faire par lui même dès qu'il se connecte. Je peux néanmoins dire qu'il s'agit de quelqu'un de brave, juste et loyal. 

Bon, sauf quand on jouait à GTA si j'ose dire. Si il est vrai qu'on s'en prenait qu'a ceux qui ouvraient le feu en premier sur nous, il serai malhonnête d'omettre qu'on s'approchait volontairement de joueur avec des engins de guerre dans un jeu réputé pour la toxicité de certain profil. Et qu'ils pouvaient nous prendre, on peut le comprendre, pour des 'kikoos insurgent'. Mais je propose à Louis, si il le veut bien, de revenir sur Elite, de se monter un vaisseau pour le PvP, et d'aller à Deciat démonter des ganker. Ainsi, nous aurons la conscience tranquille.

 

Mais pour l'heure, je soutien sa démarche. Et j'espère le voir chevalier d'ici un an. En espérant qu'il n'arrêtera pas de jouer après.

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Bonjour ! 

 

Je soutiens mon bon vieux loulou dans sa candidature à la chevalerie. En effet, sa candidature parle d'elle-même : il est un joueur investi depuis de longues années qui a pu participer à énormément de chantiers divers sur tous les fronts à la Garde Volontaire ou à Ronceltiq. Au-delà de ça, il prend à cœur à s'investir dans la vie du serveur en remplissant ses tâches de scribe.

Étant arrivé à la même période début 2017, il s'agit d'une de mes plus vieilles amitiés sur le serveur, nous avons évolué ensemble et aujourd'hui cela s'étend au-delà de Minefield via les nombreux jeux auxquels nous avons joué ensemble. 

 

Enfin bref, il mérite amplement son rang de chevalier, tu as tout mon soutien dans ta candidature et pour la suite ! 

 

Amicalement, Jihair

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Plot !

 

Vous l’aurez deviné, ce message va venir appuyer la candidature de Skykkou / Louis Veston dans sa demande pour rejoindre les rangs de la Chevalerie, et puisqu’ici nous sommes des gens sérieux, commençons par citer notre chère et tendre impératrice loin loin en 2012 lorsqu’elle spécifiait la nature de l’engagement que tout prétendant devait avoir pour pénétrer plus avant dans la cour de notre belle (et rénovée d’ailleurs) citadelle de la Chevalerie :

 

Citation

 

“Pour passer chevalier il vous faut être un citoyen connu et reconnu depuis plus de trois mois [...] Veuillez noter qu'il vous faut être connu et reconnu par les joueurs certes, mais aussi par les Gouverneurs qui, en interne, émettent un avis objectif sur chaque personne. N’oubliez pas que changer de grade est un privilège et non un droit”

 

 

 

Avant toute chose, ce soutien ne s’adresse pas vraiment au prétendant, mais bien évidemment à la communauté et aux gouverneurs, il s’agit là de voir en quoi Louis est-il ( à mons sens, bien entendu) capable et digne de ce titre. Bon, n’y allons pas par quatre chemins, et examinons un peu chaque point.

 

Dans les faits, devenir chevalier n’est pas “si compliqué”. Le seul réel prérequis, au-delà de la reconnaissance par la communauté, est dans un premier temps l’appartenance au serveur depuis plus de trois mois. Sur ce point-là, comme l’a spécifié plus haut ce brave Jihair, notre Louis est arrivé en 2017, et n’a pas sensiblement arrêté de jouer depuis. Membre du Fort Herobrine depuis à peu près le même moment (et non, l’argument du “La Garde recrute dans les crèches” n’est pas recevable, n’en déplaise à certains acharnés), il est encore aujourd’hui souvent connecté de façon régulière, plus largement sur le forum, et bien évidemment sur le discord de MF. En ce sens, on peut dire qu’il remplit cette première condition sans trop de problèmes. Point bonus pour la présentation.

Toutes ces lignes pour dire au final qu’il n’est pas arrivé avec la dernière pluie, mais passons au point suivant, que je pense pour tous, bien plus intéressant. Il faut être connu, et plus largement reconnu par la communauté. Alors, je ne prétends pas parler au nom de chaque membre de MF, mais déroulons ici les arguments qui répondent à la condition citée plus haut. Dans un premier temps, connu, Louis l’est. Que ce soit de façon positive ou négative, on ne peut pas nier que “même de nom”, ce joueur est connu de ceux qui jouent et ont joués sur le serveur. On passera vite sur la candidature villageoise qui, au demeurant, résume bien la grande majorité des candidatures villageoises de Minefield, à savoir bancales et tatonnantes (à commencer par celle de Skylight07). Après être passé villageois, et donc avoir reçu une première reconnaissance et approbation de la modération, Louis s’est dirigé vers la candidature citoyenne … qu’il a pitoyablement ratée, avouons-le nous (bien appuyé par l’humour aiguisé de certains dont on taira le nom).  Preuve s’il en fallait que Skykkou n’était pas vraiment un très bon narrateur en 2019, le roleplay est particulièrement éclaté, j’en pleure encore du sang certains jours. Notons au passage que la Garde Volontaire, le FH à l’époque n’est pas allé soutenir le boug (preuve également, s’il en fallait que le Fort Herobrine n’a jamais chouchouté ses membres sur la simple appartenance à cette communauté, ni avant, ni maintenant, ni demain d’ailleurs).

 

N’en déplaise à Skykkou, ce dernier est revenu, là où certains auraient simplement arrêtés (au vu du ton du refus, je ne lui en aurait pas voulu d’ailleurs) ; à mon sens, cette deuxième candidature est une tentative bienvenue, témoignant d’une forte volonté de participer et d’être reconnu par la communauté. Quand on regarde attentivement, tout a été remanié, et le roleplay bon-dieu … “miracle, épiphanie”, enfin bref, une nette amélioration par rapport à tout ce qui a été écrit lors de la première tentative tant sur le fond que la forme. Louis le nouveau citoyen  a également participé à plusieurs éditions des JO, là également, un lien fort, un pas en avant envers la communauté a été fait, chose qu’il a également réitéré  durant les nombreux évenements organisés pendant et après le confinement (si si, vous vous rappelez du machin chose “covid” là non ?). Dans le même genre, Louis a pas mal aidé le WAM (ouaip, j’ai sorti le WAM comme argument) témoignant ici aussi d’une envie de bosser avec la commu pour la commu (cf bataille rangée, etc etc). Bon, je vais pas non plus citer tout ce qu’il a fait parce que ce n’est pas le but, et que je suis pas non plus son biographe attitré, faut pas rếver, mais je vous invite à aller ici pour voir un peu tous les évenements auxquels il a participé (lien vers son historique forum) https://www.minefield.fr/forum/profile/242231-skykkou/content/?type=forums_topic_post.

 

En somme, reconnu par la communauté, je n’ai pas la prétention de l’affirmer, sans doute que d'autres viendront parler mieux que moi de ce que j’ai pu oublier, mais on ne peut nier qu’il y a un investissement personnel souvent réaffirmé, cela s’est encore vu récemment puisque c’est sous l’égide de xadrow que Louis a pu aider à l’animation de Halloween 2023.

 

 

Bon, sortez les violons et déployez les mouchoirs, terminons par une note bien plus personnelle et intime. Sincèrement, parmi tous les drôles de hasards et les impensables rencontres que j’ai pu faire sur MF depuis maintenant 10 ans (aïe.), Louis est sans doute l’une de ces personnes que j’ai le plus apprécié. Très honnêtement, le début a été dur, l’humour a longtemps été grinçant (ça coince encore mais rassurez-vous, il se soigne) et la personne parfois détestable. L’adolescent de 16 ans fut parfois drôle, souvent borderline et quelques fois marrant et réfléchi. Puis, plus le temps passait, plus j’apprenais à le connaitre, au final l’humour était un peu au dessus des idées rapides que je m’étais fait ; le côté borderline était moins exacerbé que je ne le pensais de prime abord, et au final Louis s’est trouvé être un type de relativement bonne compagnie, drôle et bien plus posé et réfléchi qu’il ne semblait l’être au début. Après presque 8 ans à le côtoyer, je pense pouvoir dire que j’ai trouvé chez Louis bien plus que je ne m’y attendais au départ, et sans doute bien plus que tout ce que j’aurai pu penser tirer de la fréquentation de ce personnage atypique la première fois qu’il s’est pointé sur Mumble.  J’ai trouvé chez Louis une compagnie chaleureuse, ainsi qu’un camarade de jeu / ami que je n’avais sans doute jamais envisagé. Ronceltiq n’aurait pas pu et n’aurait pas dû avancer s’il n’y avait pas eu Louis. Il n’est peut être pas le meilleur en build, sans doute pas le plus fin bretteur et encore moins le comédien de l’année en matière d’animation des salons vocaux, mais Louis a été de ceux qui sont venus m’aider alors que rien ne les y obligeait, et sans qu’aucune compensation soit demandée. M’aidant à mener un de mes projets de coeur à bien (d’ailleurs c’est pas fini, mais je ne ferai pas ici la pub de mon extension. (oups.)), Louis a été de ceux qui ont forgés l’âme de Ronceltiq, rasant, remaniant et recréant un projet cher à mes yeux. Bon, la séquence émotionnelle est finie, vous pouvez revenir !

 

Tout ce qui a été développé ci dessus (outre la partie plus personnelle) témoignage à mon sens que la demande de Louis est fondée, et même plus largement, que ce dernier est digne de porter le titre bleu ciel. Naturellement, je laisserai juger les gens qui en ont la charge, mais en ce qui me concerne, yup, c’est un +1 !

 

Bonne soirée à tous, et bon courage Louis

 

Thal’

Nb : "N’oublie pas que changer de grade est un privilège et non un droit”

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Bonjour à tous,

 

Si je suis ici aujourd'hui c'est pour soutenir cet cher SkyKKou (ou "Ce kikou" comme j'aime à l'appeler), d'une manière un peu spéciale que j'ai appelé :

 

Ode à SkyKKou

 

Dans l'univers numérique où les pixels dansent,
SkyKKou émerge, une étoile qui avance.
Son pseudonyme résonne comme une mélodie,
Un ami cher, une présence infinie.

 

Sur le serveur, chevalier de la toile,
Il écrit son histoire, dans chaque étoile.
Son parcours tissé de lignes de code,
Une épopée virtuelle, un récit à la mode.

 

Ode à SkyKKou, compagnon de longue date,
Dans le royaume des liens, il réside en tête.
Son amitié, un trésor rare,
Chaque instant partagé, un joyau à honorer.

 

Les vents du serveur portent son nom,
SkyKKou, un nom gravé dans l'électron.
À travers les défis et les aventures,
Il trace son chemin, avec ferveur.

 

Que cette ode résonne comme une symphonie,
À l'ami SkyKKou, source d'harmonie.
Que les pixels applaudissent son essence,
Ode à SkyKKou, éclatante présence.

 

Puissent les bits et les octets chanter,
L'éloge d'une amitié qui ne peut faiblir.
SkyKKou, dans le monde virtuel,
Ton nom résonne, éternel.

 

Bref tu as tout mon soutien,

 

Cordialement,

 

Darkalne

 

 

 

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Salutttttttttttttttttt

 

 

Skykkou et moi c'est un peu comme les choux et la crème, c'est délicieux mais si ont met trop de crème dans un chou il finit par éclater... je sais pas trop ce que ma métaphore signifie dans le détail mais vous avez surement compris l'idée. 

Enfin bref, je viens soutenir le pote Skykkou pour qu'il devienne chevalier : l'évolution du type est assez dingue. Le travail pour la garde est fort. Le travail sur Ronceltiq est démentiel (et qualitatif), c'est aujourd'hui un gros joueur de Minefield et il mérite sa clé au château et sa pile d'or.

 

Gros soutient l'ami,

 

 

Suljii

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Bien le bonjour,

 

SkyKKou est un joueur fort sympathique, les nombreux soutiens sont là pour l'attester. De plus, son implication et son dévouement au sein de la communauté et différents projets dans lesquels il est actif n'est plus à démontrer.

 

Il répond toujours présent lorsqu'il s'agit d'aider les autres et se montre courtois en toutes circonstances, ce qui constitue des qualités essentielles et intrinsèques d'un chevalier. De plus, un individu de ce rang doit également être capable de protéger le plus modeste des habitants de l'Empire et doit, ainsi, être doté de compétences martiales avérées. À cela, je peux attester qu'il correspond aux attentes du rang qu'il convoite, l'ayant vu personnellement à l'œuvre dans des environnements aussi hostiles que les tréfonds.

 

En bref, SkyKKou est un joueur que je connais depuis peu de temps, mais dont je sais qu'il sera un digne représentant du rang qu'il convoite.

Pour toutes ces raisons, j'ai décidé de soutenir SkyKKou dans sa démarche en espérant pour lui qu'il obtienne l'adoubement qu'il mérite.

 

black_shift0

 

Edited by black_shift
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Salut,

 

Skykou je crois que je t'es pas tant croisé que ça, mais je crois bien que tu as réussi à me faire marrer plus que le nombre de fois où j'ai utilisé le mot condo.

condo

nom masculin

(abréviation de l'anglo-américain condominium, copropriété)

  • Emploi critiqué. Au Québec, logement, appartement en copropriété.

Bref.

Je sais aussi que tu as beaucoup participé à la vie du serveur et du FH, donc merci et bravo, ça fait plaisir de voir les choses bouger.

Tu sembles être un bosseur et t'as aidé un peu partout donc tu mérites de devenir au moins maréchal des logis.

Tes maisons en capitales sont jolies. C'est assez rare pour le souligner #sacageàStendel

Après c'est surtout que j'ai pas envie de me froisser avec un possible futur médecin qui devra de faire un TR, enfin voilà quoi.

 

A la revoyure 

 

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Bon SkyKKou,

 

Comment dire que tu as un +1 d'office, tu es Lyonnais, moi aussi (69 la trick pélo), et en plus c'est la meilleure ville de France (oui). Et en plus, on a 21 ans tous les deux (tu sais, le mec qui cherche des points communs).

Non plus sérieusement, déjà félicitations pour ton parcours, tu fais partie des murs comme disent les jeunes.

Cette candidature fait sens, et c'est le prolongement logique de ton parcours Minefieldien.

Ton implication n'est plus à prouver! On aura l'occasion de se croiser IG!

 

Je te souhaite plein de bonnes choses,

Lako'

 

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Bonjour,

 

Bon c'est mon 3eme post à la suite pour encourager les copains donc les arguments commence à manquer, blablabla Garde Volontaire, blabla âme du serveur, blabla bla

( tiens d'ailleurs entre 2 conneries je passe à Lyon début mai pour le festival JapanTouch Haru / GeekTouch et visité le musée des miniatures et du Cinéma ) blabla

 

Bref je suis plus trop présent mais il mérite le garcon, pour plus d'argument de qualité référé vous à mes commentaires sur la candidature de Dark et Jihair parce que de toute façon c'est la fine équipe ce qui vaut pour un vaut pour les autres ( sauf Dark qui est le couteau le moins aiguisé du tiroir c'est que lui ça...)

 

malgré tout les conneries écrit dans ce post il faut retenir une chose : +1 mérité à mes yeux !

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