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Darkalne, le chevalier du bout du monde


Darkalne
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Chers empereurs, chers gouverneurs et chers collègues minefieldiens, c’est avec honneur et humilité que j’en fais appel à votre jugement dans le cadre d’une demande d’adoubement à la chevalerie de Stendel.

 

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Présentation paysanne :

https://www.minefield.fr/forum/topic/57881-présentation-darkalne/

 

Candidature villageoise :

https://www.minefield.fr/forum/topic/60211-accepté-candidature-villageoise-de-darkalne/#entry479194

 

Candidature Grabah :

https://www.minefield.fr/forum/topic/61497-candidature-de-darkalne/

 

Candidature citoyenne :

https://www.minefield.fr/forum/topic/61629-accepté-candidature-citoyenne-de-darkalne/

 

Candidature commerçante :

https://www.minefield.fr/forum/topic/62385-acceptéforgeron-les-métaux-mous/

 

Candidature Garde Volontaire :

https://www.minefield.fr/forum/topic/63009-acceptée-candidature-cadet-darkalne/

 

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Comme il est d’usage, je vais débuter cette candidature en me présentant : je m’appelle Kévin, 24 ans au compteur, et, à défaut de pouvoir mettre des paillettes dans vos vies, je suis aujourd'hui dans la vie active après un master en comptabilité-gestion. J’habite toujours dans l’ouest, non loin de Nantes.

Curieux de tout, je m’intéresse de loin à tout ce qui a trait aux sciences, aux nouvelles technologies ainsi qu’à l’histoire.

Je consacre également une partie de mon temps libre aux jeux vidéo. Bien évidemment Minecraft depuis la 1.2, mais également d’autres axés plutôt stratégies : la série des Total War (à nos batailles mémorables avec les membres de la Garde Volontaire sur Napoléon Total War), mais aussi Age of Empire et Civilization pour ne citer que les principaux.

J’ai également une passion pour le sport : cyclisme, basket et musculation que je pratique de manière plus ou moins assidue.

 

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Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis Darkalne (Dark ou Dark l’âne pour les intimes). Citoyen de l’empire et commerçant forgeron.

J’ai rejoint Minefield en octobre 2013 avec plusieurs potes IRL (aujourd’hui inactifs), voulant tenter l’aventure sur le serveur incontournable du moment. Nous nous sommes dans un premier temps installés au nord-est de Nimps, posant ainsi les premières briques de ce qui deviendra quelques années plus tard la Dark Industries que l’on connait aujourd’hui.

A l’époque, l’accueil des nouveaux arrivants n’était pas aussi développé que maintenant, et je ne connaissais pas encore le système de parrainage qui m’a fait défaut. Enchaînant les périodes d’inactivité, je ne m’étais pas fixé de but précis. J’arpentais les projets, aidant à droite et gauche, tout en développement mes petites constructions sans que cela ne gêne personne.

 

Beaucoup plus tard, à l’été 2016, j’ai découvert les jeux minefieldiens durant la semaine consacrée à Grabah. Séduit par le projet et l’ambiance qui s’en dégageait, mon amour pour le bling m’a amené à rejoindre leurs rangs.

En 2017, alors citoyen et apprenti forgeron, je monte mon propre commerce. Pendant plusieurs années, mon affaire se développe par l’implémentation de plusieurs succursales au sein de divers projets.

En parallèle, je rejoins les rangs de la toute naissante initiative « We Are Minefield » via lequel je participe à la conception de plusieurs events, tel que la bataille rangée de Mouss’Tâche ou encore celle de Nevah.

 

En 2018, attiré par son roleplay militaire, je décide de rejoindre la brigade de la Garde Volontaire. Alors jeune cadet, je parviens tant bien que mal à gravir les échelons jusqu’à devenir Général de Corps d’Armée, le plus haut grade accessible à ce jour. Depuis lors, le projet s’agrandit : la prison de Terre-Morne est rénovée, Tolwhig et Novi sont repris et en cours de refonte.

 

Quelques screens de mes participations notables :

 

JM 2017 - 4ème place au classement général : 

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Campagne marketing pour la banque de Grabah (d'ailleurs achetez un coffre) :

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Plusieurs fois joueur du moment :

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Bataille de Mousse Tâche - Aide à l'organisation et participation :

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Dark Industries :

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(ancien manoir de la Dark Industries)

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AMOGUS :

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Lancement de la V1 de la fusée boatX :

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Terraforming de la Mer Hazard :

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90 360 de réputation pour Les Tréfonds :

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Prison de Terre-Morne :

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Préfecture de Tolwhig :

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Plaine de Birak-Heim et terraforming de la préfecture de Novi :

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Mes séjours en prison (juste pour visiter hein) - et des kicks rigolos :

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Les cop1 :

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Venez comme vous êtes : 

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SASAGAYO :

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Si un jour quelqu’un me demande pourquoi je veux devenir chevalier, je pense que je lui répondrais : « Eh bien écoute pourquoi pas ? ». Outre-le fais d’avoir un pseudo qui claque dans le menu « o » (même si j’avoue que la couleur bleu-clair n’est pas ma préférée), passer chevalier sera l’aboutissement d’un long périple qui aura duré près de 10 ans, et le commencement d’un chapitre qui, je l’espère, sera aussi trépidant et riche de rencontres que le précédent.

Je pense que je peux affirmer sans sourciller, et sans quelconque prétention, que je fais désormais partie des croutons de ce serveur. Non pas que l’ancienneté est un critère indispensable, on a d’ailleurs eu de belles surprises parmi les nouveaux venus, mais elle permet d’avoir un recul suffisant pour permettre d’affronter certaines situations avec sagesse.

L’idée de passer chevalier me trotte depuis un long moment déjà, certains peuvent en témoigner. Ce n’est pas une décision qui se prend à la légère car elle demande beaucoup d’investissement, cette candidature en est la preuve.

Le grade de chevalier ne changera rien fondamentalement en termes d’expérience de jeu, hormis le palefroi blanc et le second home apportant un confort de jeu des plus appréciable pour les quêtes, et la possibilité d’avoir une place de choix à la chevalerie de Stendel n’est pas déplaisante. Ce que je veux dire par là c’est que je continuerai bien entendu d’apporter mon aide aux autres joueurs et d’accueillir les nouveaux comme il se doit et avec les moyens que j’ai à ma disposition.

Accéder au grade de Chevalier a également un but politique : La Garde Volontaire est un ordre qui se veut fidèle à l’empire et à ses principes : la droiture, l’honneur et le respect que j’entends représenter dignement. De plus un officier de la Garde Volontaire supplémentaire au sein de la Chevalerie n’en sera que bénéfique dans les relations, déjà fortes, avec l’Empire.

 

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Disclaimer :

Divulgacher

- Ne cherchez pas de logique avec le dernier roleplay en date, celui de ma candidature Commerçante. Dans un souci de cohérence, disons que le Darkalne développé dans ce rp est le fils du Darkalne Grabatekhs et commerçant.

- Ce roleplay prend place lors de la campagne des Immaculés, menée conjointement par l’Empire représenté par le Corps des Maréchaux, et la Garde Volontaire.

 

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Prologue :

Divulgacher

Hameau de Lupek – extrémité de l’Empire Stendelien

6 Holevent de l’an 265, 20h02 heure locale

 

A l’aube de l’automne, à l’heure où la végétation se prépare à prendre ses congés d’hiver, adoptant ainsi sa robe cuivrée, allant du jaune doré au rouge flamboyant, et où l’odeur de la terre humide et des feuilles mortes flotte dans l'atmosphère et enivre les narines des quelques paysans du comté de Lupek, petit territoire niché au cœur d’une vallée.

Le crépuscule commence, progressivement, à envelopper le petit village de son voile d’obscurité, à l’exception des quelques lampadaires à huile au style ancien qui éclairent les ruelles, créant une atmosphère chaleureuse et intimiste.

Les rues terreuses du petit bourg sont bordées de maisonnettes aux façades en pierre, certaines avec des cheminées fumantes qui diffusent une douce odeur de bois brûlé dans l’air. A l’heure du souper, les rues sont désertes. Le petit hameau sombre peu à peu dans un état de quiétude qui allait se proroger tout au long de la nuit, jusqu’à l’aube où l’activité reprendrait de plus belle pour une nouvelle journée.

Tout était donc calme, hormis au sein des murs d’une, auberge « La Chaumière de l’Ours », un établissement tenu par un gnome, une population courante à l’est de l’Empire. Les musiques et les chants allaient de bon train au sein de la taverne :

- Chouette velute ! Jubila l’un des trois compères assis à une même table.

- A moi, j’espère avoir autant de chance que toi.

- Ce n’est pas de la chance, Eldariel, uniquement du talent, tout est dans le poignet. Se vanta le premier.

Les trois dès, deux chouettes et le troisième, la volute, glissèrent de concert sur la nappe au centre de la table, tournoyèrent, puis se figèrent : un deux, trois et un quatre.

- Grelotte ça picote ! Annonça Faerendil.

Des rires s’échangèrent aux autres tables. De l’autre extrémité de la salle commune. Un groupe de danseurs, accompagné de certains clients, partagèrent quelques pas sur un fond de musiques folkloriques et locales. Le tavernier essuyait avec soin les verres en bois derrière le comptoir en chêne massif. Des traînées de fumée enivrantes flânaient dans l’air, tamisaient la lueur des chandelles, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante.

A l’inverse, la tension était palpable devant le bar : deux ivrognes commencèrent à s’échanger des insultes, jusqu’à en venir aux mains. Ce comportement rustre n’avait pas sa place au sein de l’établissement. Le tenancier n’eut donc pas d’autres choix que de mettre dehors deux malotrus qui risquait de faire fuir la clientèle, avec l’aide bienvenue de l’un de ses gardes du corps.

 

La porte de l’arrière-cour s’ouvrit violemment. Une odeur de brûlé irrita les narines et les poumons de nos hommes, pire encore qu’à l’intérieur. Le hameau, en tout cas, ce qu’il en reste, avait des allures de fin du monde. Les maisons brûlaient, laissant à leur base des pierres calcinées de charbon. Des cris, des pleurs bientôt étouffés, qui malheureusement n’avait pas pu être entendus depuis la salle commune.

Ayant à peine eu le temps de constater l’horreur de la situation qu’un carreau d’arbalète alla se loger dans l’orbite du pauvre aubergiste. Un cavalier vint trancher la gorge du garde. Privés de leurs supports, les deux halfelins éméchés tombèrent à terre, la face contre une flaque d’eau croupie rougeâtre, sûrement le sang des deux victimes. Ceux-ci mirent peu de temps avant de se noyer.

Tout le monde fut pris de court dans la salle commune lorsque trois soldats humains, casqués et armés y firent irruption. Personne n’aurait pu leur tenir tête : une moitié des clients était ivre et l’autre moitié n’avait jamais eu l’expérience du combat rapproché. Malgré l’avantage du terrain, puisque la salle commune était bas de plafond, pour un humain du moins, le massacre fut épouvantable. Les plus aguerris tentèrent de se défendre, assenant des coups dans le vide à l’aide de ce qu’ils pouvaient trouver : tables, chaises, queues de billard, tonneaux et manquaient parfois de se reverser. Et il ne fallut pas longtemps aux humains pour mettre à sac et brûler le bâtiment qui ne compta, malheureusement, aucun survivant.

Le brasier devait bien être visible à des lieux à la ronde. La ville était à feu et à sang, mais malheureusement aucune milice alentour n’aurait pu intervenir à temps, et il était déjà trop tard. Ayant agonisé des heures durant, la plupart des habitants succomba au milieu de la nuit.

 

Au petit matin, heureusement peu de spectateurs étaient présents pour contempler l’horreur du massacre de la veille. Quelques habitants avaient pu s’enfuir, les restants qui souhaitaient se battre sont tous morts, hormis deux uniques rescapés :  deux jeunes gnomes cachés dans les bois attenants par leurs parents, victimes du massacre.

Qui aurait bien pu en vouloir à une petite communauté, sans histoire, au point d’orchestrer un génocide ?

1ère partie – Une nouvelle inquiétante

Divulgacher

Entrée est du fort Herobrine

44 Agrevent de l’an 265 – 7h44 heure locale

 

Une légère brise soufflait depuis la mer jusqu’à effleurer l’herbage et les coquelicots de la plaine voisine, où certains animaux sauvages venaient paître de temps à autre. Par moment, le vent se transformait en légères bourrasques et vint exhaler la fumée se dégageant des restes des feux allumés la veille, tourbillonnant sous la forme d’une volute grisâtre par-dessus les remparts. Les éclats étiolés de la lune nous jouaient leur dernière réplique, un spectacle dont ne se privèrent pas les gardes en faction à l’aube.

- Je ne sais pas pourquoi on perd notre temps à garder ces murs, il ne s’y passe jamais rien… Jura l’une des sentinelles.

- Tu préfèrerais cela aux horreurs de la guerre et des campagnes. Crois-moi, ce coin c’est la planque, rétorqua le sergent Legrand, le sous-officier en charge de la surveillance de la porte cette nuit.

Un troisième homme, lui, scrutait l’horizon, absorbé par la fine pellicule de brume laiteuse qui s’était installée durant la nuit et semblait couvrir l’horizon, ignorant la discussion de ses collègues.

- Si l’on nous apprend à nous battre à l’école militaire, ce n’est pas pour passer nos journées le cul posé sur ce tas de sable et de cailloux à surveiller trois vaches et deux clodos.

Le sergent semblait agacé face à l’insubordination dont faisait preuve l’un de ses hommes.

- Je comprends ta frustration, néanmoins les ordres sont les ordres, malheureusement nous ne sommes pas en mesure de les discuter… Et puis si vraiment tu y tiens, tu peux toujours demander une réaffectation à la prison de Terre Morne, avec tous ces fous tu n’auras pas le temps de t’ennuyer.

Tandis que la conversation semblait se calmer entre le gradé et son subalterne, ils furent soudain interrompus par les cris de l’autre garde. Regardant par-dessus son épaule, le jeune officier vit la sentinelle agiter des bras, à hauteur d’un des parapets qui surplombaient les fortifications.

- A quatorze heures sergent, des bruits proviennent de cette direction !

Le sergent fit volte-face et balaya la plaine du regard, jusqu’à tomber sur de grandes silhouettes sombres et imprécises au sommet d’une crête, noyées par le brouillard. Entre quatre et cinq cavaliers songea le sergent Legrand.

- Doit-on sonner l’alerte ?

- Non, il s’agit sûrement d’un groupe de chasseurs ou des explorateurs égarés, pas de quoi s’inquiéter.

Visiblement, la petite troupe ne semblait pas perdue et chargeait maintenant en direction de la porte.

- Fais sonner le clairon ! Ordonna le sergent.

Le claquement des sabots sur le sol âpre de la plaine de Birak-Heim s’atténuait peu à peu à mesure que la terre devenait sablonneuse. Bientôt, ils furent à porter de mousquet.

Le sergent Legrand descendit en toute hâte, et arriva juste à temps pour accueillir les inconnus.

- Halte là ! Avez-vous un laissez-passer ?

Un homme s’avança, visiblement plus gradé que les autres.

- Capitaine Jouville de l’état-major du maréchal Zorn, nous venons délivrer un message urgent pour l’état-major de l’armée !

- Quel est-il ? Montrez-le-moi ! S’enquit le sergent, soucieux de ne pas se laisser intimider devant autant de galons.

- Hors de question, le maréchal a insisté pour que ce message soit délivré en mains propres, laissez-nous passer !

Le sergent décacheta la lettre qu’on lui tendait, signée de la main du maréchal. Après avoir lu attentivement son contenu, il se retourna et fit signe à ses hommes de libérer le chemin.

- Bon, tout est en règle, vous pouvez traverser.

Après un salut cordial, la petite troupe disparut aussi vite qu’elle fut venue derrière les fortifications.

 

Une fine bourrasque d’air nouveau vint s’engouffrer dans les latrines du commandement.

- Mon général !

Le général Kharantdeu se tenait courbé, l’air songeur jusqu’à que sa tranquillité ne soit perturbée. Il remarqua les bottes de l’homme entre le sol et le battant de la porte et faisait tout son possible pour ne pas se faire remarquer.

Pas de réponse, la silhouette tenta une nouvelle fois sa chance.

- Mon général, répondez s’il-vous-plaît

Face à la détermination de son aide de camp, le général Kharantdeu dû se résigner à répondre.

- Capitaine, qu’y a-t-il de s’y urgent pour que l’on me dérange dans un moment aussi personnel ?

- Une réunion d’état-major vient d’être convoquée d’urgence et requiert votre présence. Ils vous attendent, mon général.

- Crotte !  Laissez-moi deux minutes.

Après avoir étiré les plis de son habit chamarré bleu-marine et remis son tricorne doré, Darkalne quitta la pièce, suivi de son aide de camp.

Le corridor principal avait pris des allures de fourmilière. A l’affluence habituelle du commandement s’était en effet adjoint le va et vient incessant des officiers d’ordonnance, aisément reconnaissables à leurs brassards dorés, ainsi que les flâneries d’officiers provenant de plusieurs états-majors.

Les deux hommes tentèrent de se frayer un chemin parmi les gardes grenadiers et les estafettes, manquant parfois de se faire bousculer. Parmi eux, certains oublièrent de saluer le général, une inattention à laquelle il ne se formalisa pas, trop curieux de découvrir l’origine de toute cette agitation.  Ils eurent une partie de leur réponse quand ils virent, au loin, les uniformes du corps de maréchaux devant l’encadrement de la porte de la salle du conseil.

- Capitaine Jouville ! Le général Zorn nous aurait-il fait honneur de sa présence aujourd’hui ? Jubila Darkalne.

- Général, le maréchal est en mission, et c’est justement l’objet de notre venue. Prenez-place je vous prie.

Le capitaine désigna la dernière place encore vacante autour de la table, à côté de là où l’attendait le lieutenant-colonel Junot, son chef d’état-major.

Ils se saluèrent.

- Général.

L’officier général lui répondit par un hochement de tête.

- Repos colonel. Quoi de mieux que de commencer de bon matin par une bonne réunion ennuyeuse à mourir ?

- Rien mon général, répondit-il, ne relevant pas la subtilité des propos du général Kharantdeu.

Le temps d’adresser un hochement de tête en direction des généraux Marvel et De Kelerwich, et des autres têtes décorées disposées aux autres extrémités, le capitaine Jouville s’éclaircit la voix par un toussotement guttural. Le brouhaha reflua.

- Bien, débutons. Le mois dernier, le Corps des Maréchaux, commandé par le général Pencroff, est entré en contact avec les forces de l’église de la Veine Noire, leur infligeant de sévères pertes au terme de plusieurs escarmouches.

- L’église de la Veine Noire ? Intervint l’un des officiers généraux.

- Oui, un groupe de fanatiques pro humains et pro elfes qui jouxte la frontière est de l’Empire… ils ont pour objectif sacré, dit-on, de réduire à néant ceux qui ne sont ni humains, ni elfes. Des « monstres » selon eux.

- L’Empire connaissait déjà l’existence de ce culte et de ses agissements, intervint le général Kharantdeu mais la politique militaire de Stendel a toujours été de ne pas intervenir dans les affaires des autres cultures. Malgré quelques incursions sur nos territoires, leur comportement est resté relativement neutre ces dernières années, à notre égard du moins.

- Je pense qu’il nous craigne. Mais qu’est-ce qui a fait changer l’avis des gouverneurs, capitaine ? Questionna Suljii.

- Eh bien, mon général, le culte a pris des proportions que nous n’aurions jamais envisagées. Vassalisant les puissances alentour, ils se sont forgés une véritable force de frappe conséquente pour mener à bien leurs objectifs divins. Répondit le capitaine. Nous avons à penser, et à juste raison, qu’ils peuvent constituer aujourd’hui, une menace sérieuse pour la diversité de l’Empire et que le gouvernement central ne peut prendre à la légère. L’Empire a toujours eu à cœur de traiter les différentes cultures…

Le sous-lieutenant Leclerc, le second du capitaine Jouville continua :

- Le mois dernier, un groupe de paladins de l’église a commis un pillage éclair à l’encontre d’un petit village… Lupek si mes souvenirs sont bons. Un hameau qui abrite une communauté de gnomes et de halfelins sous la tutelle impériale.

- Abritait plutôt, corrigea le capitaine Jouville, il n’y eut aucun survivant hormis deux enfants. L’enquête du maréchal a permis de faire le rapprochement entre ces atrocités et l’église de la veuve Noire. Ce coup de MrTrafalcar a fait changer l’avis des autorités impériales qui a décidé d’envoyer le Corps de Maréchaux comme force de frappe contre la Sainte-Cité, le chef-lieu du culte. En apprenant la nouvelle, le maréchal Zorn a quitté Stendel en direction des frontières de l’est afin de rallier le Corps des Maréchaux.

- Et qu’attendez-vous de nous capitaine ? Intervint la générale Marvel.

- Le maréchal Zorn a adjoint à sa lettre un ordre de bataille, et a requis l’intervention de la deuxième division, de la division étrangère ainsi que de la division de cavalerie. Et vous commanderez ce corps d’armée provisoire, mon générale. Certains officiers d’ordonnance partent en ce moment même remettre les ordres aux troupes concernées….

- Vingt mille hommes, conclut le colonel Junot ? C’est plus du double qu’il n’en faut ! Si je lis bien ces rapports, trois légions ont été mises en déroute par les hommes du général Pencroff, soit un bon tiers de leurs forces.

- Rappelez-vous que vous aurez un siège à tenir, et nous avons aussi intercepté des communications entre l’église et des royaumes voisins, notamment celui de Fersen.

- Hum... ils négocient… L’ennemi se cherche des alliés, interrompit le général Rollet. 

- Oui, une force qu’ils tentent de mettre dans leurs bottes moyennant finances, et qui pourraient représenter, selon nos sources, plusieurs dizaines de milliers d’hommes supplémentaires.

- Nous ne pouvons-nous payer le luxe de lésiner sur les moyens, d’autant plus que nous serions le dernier rempart avant une possible invasion de l’Empire par l’est. Intervint Darkalne.

- Rien n’est sûr, mais dans le pire des cas il faudra s’attendre à combattre les troupes du royaume de Fersen. Votre rôle sera de soutenir le Corps des Maréchaux. Finit le capitaine Jouville.

La générale Marvel reprit la parole :

- Eh bien, je pense que nous avons du travail, pas de temps à perdre. Décréta l’officier, se levant pour clore la réunion. Les régiments ont reçu ou vont recevoir les ordres de bataille et chaque unité recevra son commandement.

- Et quand partons-nous ?

- Le plus tôt sera le mieux…

2ème partie – Le calme avant la tempête

Divulgacher

Terres de l’Horizon - Quelque-part sur le territoire de l’Eglise de la Veine Noire

13 Tercevent de l’an 265

 

La nouvelle du massacre de Lupek entraina la mise en route rapide de pas moins de vingt mille hommes. Ces soldats sont, pour l’essentiel, des éléments de la division étrangère, de la seconde division, ainsi que de la division de cavalerie, cette dernière étant depuis plusieurs années commandée par le général de division Kharantdeu.

Cette masse d’hommes, organisées en ordre de bataille, était divisée en quatre colonnes de marche, chacune commandée par un général de division : une avant-garde, deux divisions de marche et une réserve en soutien, marchant à une journée d’intervalle chacune. La colonne de Darkalne faisait partie de ce dispositif complexe.

 

Tous ces fiers enfants de l'Empire
marchaient sans trêve, et sans repos
avec leur fusil sur l'épaule
courage au cœur et sac au dos.
La gloire était leur nourriture
ils étaient sans pain, sans souliers.
La nuit, ils couchaient sur la dure
avec leur sac pour oreiller !

 

Le régiment des volontaires
marchait toujours, au cri de "liberté !"
Cherchant la….

 

Cadencés par le bruit des tambours, les valeureux volontaires du 3ème régiment étranger d’infanterie entonnèrent, en cœur, ce couplet populaire parmi les gardes. Un moyen peut-être de renforcer un esprit de franche camaraderie avant une campagne ou une escarmouche ? Ou alors plus simplement une façon de passer le temps.  En effet, peu nombreuses étaient les occupations possibles pendant la dizaine d’heures de marche quotidienne. Et rares étaient les occasions de se soustraire à son devoir de militaire durant ces cycles nycthémères : entre les montages, démontages des camps, le pansage des chevaux, l’entretien du matériel et des canons. Le repos était un privilège à laquelle chaque garde entendait bien profiter.

La gaité de certains divisionnaires à l’idée d’en découdre avec l’ennemi contrastait fortement avec le sentiment de certains vétérans : certains eurent combattu les dragons d’Asayaka, d’autres les peaux-vertes au Royaume de Belvy. Ils connaissaient et avaient déjà vécu les horreurs de la guerre qui les avait à jamais changé. Mais ils n’oubliaient pas le devoir qui leur incombait, rien qu’en portant cet uniforme et ce paquetage. En effet, chaque garde devait, en plus de l’armement conventionnel : un mousquet Liths mle « An 245 », un pistolet de la garde mle « An 233 » pour les officiers, transporter vivres, munitions, tente, et couchette que les soldats à pied se trainaient sur leur dos. Un des avantages sûrement de choisir une arme à cheval pour laquelle trainer tout un attirail, était moins un problème.

 

…mourraient par milliers.
Tous se défendirent avec rage,
sanglants mais ne perdant pas pied.
En voyant ces héros farouches,
l'ennemi entrevit la mort.
Leur chef, fébrile prit…

 

La rapidité de mouvement d’une colonne est un atout non négligeable durant les campagnes, permettant ainsi aux troupes de parcourir quarante bons kilomètres par jour. Elle permet parfois de prendre l’ennemi par surprise, rencontrant la Garde Volontaire à des moments inopportuns, et ainsi remporter des batailles décisives où l’issue était auparavant incertaine.

Plusieurs semaines durant donc, ces légionnaires n’eurent de cesse de marcher. Avalant plusieurs lieux par jour, le paysage changeait au fur et à mesure que la colonne progressait dans les campagnes. Les vastes plaines sauvages de l’est de Stendel se transformaient en collines ondulantes, couvertes de prairies fleuries aux couleurs vives. Des ruisseaux sinueux traversaient leur chemin, offrant une mélodie apaisante à leurs oreilles, tandis que les oiseaux chantaient dans les arbres environnants.

Parfois certains paysans curieux se rassemblaient pour observer ce cortège militaire majestueux. Leurs visages témoignaient d'un mélange de curiosité, de respect et d'espoir.  En effet, la venue d’une troupe était en général bien accueillie par les locaux impériaux. En plus d’être un signe de protection, c’était bon pour le commerce, en particulier pour les tavernes que certains gardes prenaient d’assaut pendant les quelques haltes... Quand ils le pouvaient, les gardes dormaient chez les habitants, même si pour certains, rien ne valait une nuit à la belle étoile.

Par moments, la colonne traversait de petits villages pittoresques : Blancherive, Forge-aux-Loups, Brumesang en faisaient partie, des noms qui sonnaient comme étrangers aux oreilles des officiers, et c’était bien normal car la colonne se trouvait désormais en dehors des frontières de l’Empire.

Plus la colonne s’engouffrait dans l’inconnu, moins elle était la bienvenue. La réputation de la Garde Volontaire la précédait à ce côté de la frontière. Souvent décriée pour la désolation et la destruction qu’elle cause au sein des royaumes alentour, elle était parfois respectée pour la détermination dont elle pouvait faire preuve. Considérée comme « le second bras armé de l’Empire », ce qui n’était point faux d’un point de vue objectif, la vue des fanions de la Garde et de l’Empire créait la méfiance des locaux non impériaux qui souvent tentait de s’aborder l’avancée des troupes. Recommandation était donc donnée aux officiers d’éviter tout contact avec la population autochtone.

 

Le soleil était déjà bien bas dans le ciel alors que le général Kharantdeu, accompagné de son état-major, se tenait sur une petite colline surplombant le paysage. Ils étaient tous munis de longues-vues et de jumelles, scrutant l'horizon lointain avec attention. Le vent légèrement frais soufflait doucement, agitant les drapeaux flottants brodés or aux couleurs de la Garde Volontaire : violet et bleu foncé. De cette position, la colonne serpentait telle une chenille au milieu de ce paysage naturel.

- Nous allons contourner la colline entre les deux bosquets à l’est, ensuite nous ferons haltes au sud du fleuve, juste avant l’ascension de la région des bas plateaux. Lieutenant transmettez au reste de la colonne.

- De suite mon général.

L’officier d’ordonnance tourna bride et élança sa monture en direction de la colonne.

- Cela donnera le temps au 3ème du 2ème régiment de hussard de nous rejoindre avant la tombée de la nuit Junot. Nous laisserons également plus de temps à nos hommes pour se reposer.

Le colonel Junot acquiesça.

- Mon général, ces régions ont dues être déforestées pour laisser place à l’élevage et aux cultures de céréales. Les cartes des scribes impériales mentionnaient l’existence d’une immense forêt à notre emplacement. Il n’en reste que quelques bosquets.

- En effet, nous comptions sur celle-ci pour accroître l’effet de surprise sur l’ennemi avant l’ascension des bas-plateaux. L’ennemi a sûrement déjà repéré notre avancée, nous devrons être vigilants si nous voulons ne pas être doublés.

Le général ajusta sa lunette au nord, la positionnant soigneusement devant ses yeux. À travers les verres, son regard se focalisa sur l'horizon. Une volute de fumée trahissait la présence d’un mouvement à quelques lieues.

- Marvel… lieutenant Pierce, prévenez la générale de notre halte, et demandez lui la marche à suivre pour la suite.

L’officier s’exécuta.

Quelques heures passèrent, les derniers rayons du soleil caressaient doucement l’eau transparente du fleuve. Tandis que la colonne faisait halte. Les soldats s'affairaient à monter les tentes, à préparer les feux de camp et à se préparer pour la nuit.

L'atmosphère était empreinte d'une certaine tension, chacun conscient de l'importance d’une éventuelle bataille à venir, qui pouvait voir leurs camarades, ou eux-mêmes périr. Combattre un ennemi jamais rencontré jusqu’à lors était aussi pour certains une source supplémentaire de stress.

Pour pallier cette situation, certains légionnaires s’adonnaient à des occupations diverses : pêche, lecture, entretien de leur mousquet etc.
- Demain, songea le général Kharantdeu, nous partirons avant l’aube.

3ème partie – Premier contact

Divulgacher

Demain dès l’aube, à l’heure où les premières lueurs du jour caressent l’obscurité décadente, la division, finissait de plier bagages et de ranger leur paquetage. Cela, rythmé par le clinquement des baïonnettes qu’on affûtait, afin de les rendre le plus tranchant et le plus meurtrier possible en bataille.

Aux dernières nouvelles, une division adverse se dirigeait vers l’actuel bivouac de l’avant-garde. Ordre a ainsi été donné de converger l’ensemble des forces alliées vers cette position afin de prendre l’adversaire en tenaille. Une stratégie osée, permise par le mouvement en plusieurs colonnes de marche.

Décidant d’un repli stratégique de l’avant-garde, la générale Marvel joue la carte de la prudence, et ce dans un but triple : temporiser l’arrivée de renfort, donner l’illusion d’une victoire à l’adversaire dans l’hypothèse d’un face à face direct, et également dans le but de choisir un lieu de bataille plus avantageux qu’une plaine, qui pourrait trahir un éventuel contournement. Une cuvette en contrebas du village d’Haltebois, repérée par des éclaireurs quelques jours plus tôt, paraît être une candidate idéale.

Les cavaliers de la division Kharantdeu, quant à eux, durent panser et seller leurs cheveux avant les premiers coups de clairon annonçant le réveil de la division, afin de partir avant le lever du soleil…

 

Environs du village d’Haltebois

14 Tercevent de l’an 265 – 14h42 heure locale

 

Les purs sang Tholwhigien du 2ème escadron du premier régiment de chevau-légers, dansaient avec une élégante puissance, faisant vibrer la terre meuble sous leurs sabots martelant, arrachant par moments des éclats de boue, perturbant ainsi la faune et la flore microscopique. Les feuilles des arbres bruissaient au passage de cette cavalcade, telle une ovation naturelle que l’on offrait à des héros de bataille.

Les sabres accrochés à leur ceinture semblaient impatients de briller dans les escarmouches à venir, tout comme les hussards du deuxième régiment, se sentant enfin libres d’exprimer leurs pleines capacités et non plus contraints à s’adapter à l’allure pédestre du reste de la colonne.  L’ensemble du convoi, bien que secoué par le rythme du galop, maintenaient une formation disciplinée. Le paysage rappelait que trop bien les collines bordant le Haras de la Grande Armée, sur lesquelles les équidés ont été élevés. Le vent sifflait légèrement, portant avec lui le parfum des sous-bois alentours.

 

Le cortège mit la matinée à rallier le reste de force. Des coups de canon se firent entendre derrière la crête.

- J’espère que nous arrivons à temps, pensa Darkalne, inquiet.

A l’arrivée sur place, la général Kharantdeu leva la main, et la colonne de cavaliers s'arrêta net, là où l’attendait le colonel De Pontmercy ainsi que l’état-major de la réserve de cavalerie, arrivé quelques minutes plus tôt.

L’adversaire était désormais au contact de l’avant-garde. Les bouches à canon, placées au centre du dispositif, crachaient alors leurs mitrailles dans un vacarme assourdissant, emportant à chaque coup plusieurs spadassins. La ligne de front de la Garde Volontaire commençait son encerclement, une manœuvre évidente, à voir depuis la crête où se trouvaient présentement les officiers, mais pas évident pour des légionnaires au centre de l’affrontement.

Voyant que la stratégie de la générale Marvel avait fonctionné, ne restait plus qu’au général Kharantdeu et sa cavalerie de mettre un coup final à cette escarmouche. Une mise en bouche selon les dires du colonel Junot, déçu de n’être là que pour la fin.

- Préparez les cuirassiers et les dragons pour la charge, je prends le commandement. S’enquit le général Kharantdeu.

- Nous avons besoin d’un plan d’attaque monsieur, intervint l’un des officiers.

- J’ai un plan, on attaque. Lui répondit, sûr de lui l’officier général.

Les chevaux n’ont pas été ménagés durant la chevauchée, mais ils ont été entraînés pour être endurants. La troupe entrepris un mouvement, par le sud, afin de conclure le contournement de la Légion du Châtiment, nom donné à cette division de l’Eglise, apprit-on plus tard. Ironique étant donné le sort qui les attend : l’anéantissement.

Les cavaliers adverses, à l’arrière, comprirent ce qui se profilait et firent volteface, suivis ensuite des spadassins qui n’étaient pas au contact avec l’infanterie de la Garde Volontaire. Ainsi, un peu plus d’un millier de fantassins, ainsi que trois cents cavaliers, tentèrent la retraite par la seule issue qui restait.

Les cuirassiers, revêtus d'armures étincelantes, montaient des chevaux massifs caparaçonnés. Leurs sabres étaient alignés, pointés vers l'avant, créant une forêt d'acier menaçante. Les dragons, portant des cuirasses moins épaisses, étaient tout aussi menaçants.

- En avant, cria le général Kharantdeu, pour l’Empire.

Un son de cor retentit, et la troupe se mit au pas. La charge débuta. Le fer des sabots labourait le sol, sur ce qui était, encore ce matin, une prairie verdoyante. Les armes des cavaliers étaient abaissées, prêtes à transpercer les lignes ennemies.

Les adversaires firent de même, bientôt, ils allaient s’empaler au travers de leur lame. Malgré la lenteur de la charge, le choc fut violent : les cuirassiers brisaient les lignes ennemies, créant des brèches que les dragons allaient pouvoir exploiter avec agilité. De son côté, Darkalne, tel un requin dans la mer, transperçait, assenait ses coups, chevauchant sur les cadavres de ses ennemis et ce, malgré sa cicatrice à l’épaule droite héritée de la bataille de Birak-Heim et qui lui donnait encore des douleurs nocturnes.

Les pertes furent nombreuses, du côté adverse du moins. Les quelques fuyards parvenus à braver l’encerclement furent pris de surprise par les hussards, restés en réserve, assenant aux adversaires un coup létal de sabre dans les reins.

 

La victoire à Haltebois permis à la Garde Volontaire d’entreprendre le siège de la capitale de l’Eglise quelques jours plus tard. De son côté, le Corps des Maréchaux, fort de ses dix mille légionnaires et commandé conjointement par les maréchaux Pencroff et Zorn, est en route pour les contrées de Maringo, plus au nord. Route obligatoire pour le Royaume de Fersen, Maringo est un lieu à tenir afin de couper la route des renforts qui pourraient venir lever le siège sur la Sainte-Cité.

 

Sainte-Cité - Chef-lieu du territoire de l’Eglise de la Veine Noire

30 Tercevent de l’an 265 – 19h28 heure locale

 

Le général Kharantdeu étira le rabat de la tente de commandement. L’atmosphère du camp était d’une sérénité relative, l’obscurité de la nuit étant parfois perturbée par le va et vient des torches des sentinelles qui gardaient les tentes. Au loin, on pouvait apercevoir les hautes murailles de la Sainte-Cité, elles aussi lourdement gardées.

A l’intérieur du chapiteau était installé une table stratégique, autour duquel les généraux De Kelerwich et Marvel, dégustaient une cuvé Thelossienne année 261, même si pour Wendy, cela ressemblait plus à une cuvée 258. Chacun esquissa un salut protocolaire, avant de relâcher la pression induite par les combats.

- Fêtons dignement cette victoire, commença Suljii. Prends-place.

Darkalne se fit servir un verre de ce breuvage, puis fit la grimace en humant le liquide que l’on venait de lui servir. 

- A la nôtre, félicitons-nous pour le siège !

Chacun trinqua et but une gorgée du breuvage. Ce qui fit toussoter le général Kharantdeu.

- C'est pas de la piquette, pas comme ces bières naines qui ont le goût de la pisse de cheval… fit remarquer Suljii, en parlant de pisse, te souviens-tu quand…

- Le but de ma venue n’est pas pour ressasser le passé, mais bien de parler avenir et stratégie, coupa Darkalne. L’Eglise de la Veine Noire étant presque vaincue, l’utilité de la cavalerie pour mener un siège est discutable, ainsi je suggère…

- Fersen ? Ajouta la générale Marvel, tu souhaites appuyer le Corps des Maréchaux contre le Royaume de Fersen ?

- Exactement, d’autant plus que les divisions impériales, malgré leur rudesse, ont beaucoup été éprouvées… Une offensive massive ne saurait se faire attendre, il leur faut du soutien… La cavalerie a eu le temps de reprendre des forces ces derniers jours. Leur utilité pour un siège est limitée, je propose d’aller soutenir Bonaventure afin de soutenir la défense du front nord.

Une carte détaillée du champ de bataille était déployée sur la table, éclairée par des bougies. Leur douce lumière jaunâtre faisait danser les ombres de nos trois généraux sur la toile de la tente.  Parfois, les murmures du vent rentraient par le rabat, venant perturber les flammes des bougies.

La générale Marvel, vêtue de son uniforme orné d'épingles et de médailles, croisa les jambes avec une élégance décontractée. Ses yeux, d'un bleu profond, tout comme ses cheveux, réfléchissaient l'intelligence tactique qui avait forgé sa réputation.

- Es-tu conscient que la cavalerie nous est nécessaire pour protéger les ravitaillements ? S’enquit Suljii D’autant plus que si le siège s’éternise, nous devrons abattre les chevaux pour nourrir nos hommes.

- Alors je compte sur vous pour abréger le siège. Armez les convois s’il le faut mais j’ai besoin de cette cavalerie !

Lutter contre la détermination du général Kharantdeu était peine perdue. La générale Marvel réfléchit un instant, et concéda :

- Bien, prends la réserve de cavalerie. Je te confie également le commandement de notre avant-garde, prends en soin.

- A tes ordres, je te remercie générale. Nous partirons demain avant le lever du jour.

Le général esquissa un salut, et s’éclipsa dans l’ombre de la tente aussi vite qu’il a débarqué.

4ème partie – Entre mille feux

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Village de Maringo – Quelque part au sud de la frontière avec le Royaume de Fersen

35 Tercevent de l’an 265 – 16h09 heure locale

 

- Tenez dur, cette barricade ne doit pas céder !

Les étroites ruelles de Maringo, jadis placides, résonnaient désormais du fracas des bottes et du tumulte des combats. Les soldats du 2ème régiment de fusiliers grenadiers, des hommes endurcis par d'innombrables campagnes, se tenaient fermement aux abords d'une des entrées du village, à défendre corps et âme les modestes murets de pierre de la ville, sûrement construits en des temps immémoriaux, et renforcés provisoirement pour la bataille avec du mortier et des barricades.

Formant des lignes serrées, les valeureux soldats du Corps des Maréchaux décochaient leurs salves, parfois à bout portant. Pendant que les uns rechargeaient, d’autres en arrière reprenaient la défense. Les mouvements des soldats, synchronisés et précis, évoquaient un ballet guerrier, où chaque pas était une danse rythmée par la discipline martiale et des nombreux entraînements passés.

Des cadavres des Fersenniens s’amoncelaient aux abords du mur. Créant un obstacle supplémentaire aux envahisseurs. Mais même avec ça, l’ennemi continuait d’avancer, de se presser contre le mur, volant parfois le gémissement de leurs camarades agonisant sous leurs bottes, faisant gicler des volutes de sang sur leurs armures cendrées. Le clinquement métallique des pioches ennemies résonnait à travers l'air. Les pionniers Fersenniens s'affairaient à percer la barricade, pierre par pierre, centimètre par centimètre, fragilisant toujours plus le mur centenaire.

Les grenadiers, tels des gardiens impassibles, formaient un front uni, leurs épaules se touchant presque, formant un mur humain contre lequel les pioches ennemies se briseraient. L'acier des baïonnettes étincelait dans l'obscurité, prêt à affronter l'acier des pionniers. Leurs uniformes usés témoignaient des épreuves traversées, mais leurs regards déterminés brillaient encore de lueur combative.

- Recharge soldat, je te remplace

Le caporal Beauregard vit que celui qui lui tenait l’épaule droite n’était autre que le maréchal Zorn lui-même.

- Euhh oui monsieu… euh maréchal !

- Allez les gars, vous voulez revoir vos femmes ? Eh bien moi aussi ! S’exclama l’officier général.

Ces paroles ravivèrent le moral des légionnaires alentour. À chaque tir, à chaque cri de rage, le maréchal emportait avec lui les échos d'un passé marqué par l'acier et le sang. La folie de la bataille faisait resurgir des images qu'il aurait préféré oublier, mais qui, ironiquement, le maintenaient vivant et vibrant au milieu de la furie. Une soudaine explosion propulsa le maréchal sur les pavés inégaux de la ruelle.

- Maréchal…

Le maréchal se releva aussi sec, le visage emboué et un sourire en coin. Leva son sabre en direction de la brèche qui venait de se former.

- Soyez prêt à les recevoir…. Pour l’Empire… cria-t-il, son état empreint d’une folie évidente, mais aussi d’une lucidité troublante.

 

Vu depuis la plaine extérieure qui embrassait le village, un nuage de fumée blanche s’élevait depuis la bourgade, symbole de la violence et de l’intensité des combats qui s’y déroulait. De son côté, le maréchal Pencroff finissait les préparatifs de son prochain mouvement et encourageant ses fidèles soldats. 

L’ennemi avait passé le col de Passeroche et menaçait maintenant la position du Corps des Maréchaux qui s’était déployé dans le village de Maringo. La légion du duc Von Wurmseer, bientôt rejointe par les restes de la légion du duc Von Bonlieux, défaite quelques jours plus tôt à Passeroche, renforçaient l’est du théâtre afin de mener l’assaut sur le village. 

La cavalerie du corps, dégarnie afin de renforcer la défense du village, était posée à l’ouest, face aux troupes du duc Von Wurmseer. Chaque camp faisait pression sur l’autre mais sans prendre l’initiative de l’assaut. Au final, une vingtaine de milliers d’hommes se livrait depuis plusieurs heures une bataille sans merci.

Les tirs des canons s’abattaient sur le Corps des Maréchaux telle une pluie dévastatrice, emportant avec eux l'espoir dans un fracas assourdissant, comme des gouttes implacables martelant la terre déjà meurtrie.

Un boulet finit sa course à quelques mètres du maréchal Pencroff. Une motte de terre éclaboussa l’état-major.  Le cheval se cabra, manquant de faire tomber son destrier

- Maréchal, vous devriez vous mettre à couvert… avec tout le respect que je vous dois… fit remarquer l’un des officiers.

- Allez mes amis, ne craignez rien, le boulet qui me tuera n'est pas encore fondu ! 

- Mettez-vous à l’abri au moins…

- Hors de question, je dois être vu pour maintenir le moral des troupes. La peur d’un commandant se ressent sur ses hommes, nous devons faire preuve de droiture et servir d’exemple, sinon à quoi bon commander ?

Tandis qu’une lueur d’espoir semblait émerger de cette bataille : les assauts au village se faisaient moins vivaces, le combat sur l’ensemble de la ligne était total et le maréchal Zorn avait pris l’avantage sur les landwehrs et les pionniers du duc Von Bonlieux ; néanmoins la perspective d’une victoire s’effaça à la vue d’une troisième légion adverse à : celle du duc Alvichi, forte de ses cinq mille hommes frais pour le combat. La perspective d’une défaite à venir laissait un goût amer au maréchal Pencroff. Offrir la victoire à l’ennemi c’était priver les troupes de la Garde Volontaire, occupées à assiéger la Sainte Cité, d’arrière-garde. La retraite ne semblait pas non plus envisageable car l’ennemi était déjà en contact dans le village et laisserait trop de perte dans son sillage. Le maréchal s’était absenté dans ce choix Cornélien. Dans tous les cas, le sacrifice était trop grand.

L’heure tournait, il fallait prendre une décision. La montre à gousset du maréchal pointait dix-huit heures. Dans un dernier baroud d’honneur, il ordonna à son millier d’hussard de se mettre en position pour charger.

5ème partie – La Chevauchée de l'Aigle

Divulgacher

Village de Maringo – Quelque part au sud de la frontière avec le Royaume de Fersen

35 Tercevent de l’an 265 – 18h04 heure locale

 

Tandis que le maréchal Pencroff s’apprêtait à sonner la charge, il fut informé par plusieurs officiers de la présence de volutes de fumée, et de bruit de cliquetis, plus au sud. Alors que l’on s’attendait à l’arrivée d’une quatrième légion adverse, la surprise fut totale à la vue de crins rouges monter la crête, surplombant les cimiers des casques de métal vif au travers de sa longue-vue.

- Aujourd’hui n’est pas un jour pour mourir !

Les étendards des 1er et 2ème de cuirassier se faisaient maintenant visibles, suivis des dragons de la réserve de cavalerie, au trot, dévalant dans la plaine.

- Enfin, le général Kharantdeu ! S’exclama le maréchal qui ne put empêcher de laisser paraître une pointe de joie. Toujours à se faire attendre celui-là.

- Voyez général, ajouta-t’il, s’adressant au général Marmont. La tempête arrive, préparez vos parapluies, l’ennemi est déjà perdu.

 

- On dirait qu’on n’arrive pas trop tard ! Affirma le colonel Junot.

- En effet colonel…

- Mon général, un message pour vous !

Le général Kharantdeu déplia un bout de papier, signé de la main du maréchal, qu’il lut à tous les officiers supérieurs :

 

"Vous aurez à cœur, mon général, de porter vos cavaliers sur notre flanc gauche, à l'ouest, pour y faire face à la cavalerie de la légion qui nous y incommode. Vous poursuivrez ensuite l'assaut sur toute leur aile, que je vous saurais gré de briser. J'aurais l'honneur d'appuyer votre mouvement, mais puisque vous arrivez je vous laisse l'honneur de la charge; avec mes salutations. B. Pencroff"

 

Hormis une partie des troupes de la légion Alvichi, qui comptait cinq mille hommes et dont les cohortes de landwehr sont venues soutenir l’assaut contre les grenadiers du corps ; l’ensemble des troupes était engagé. L’adversaire englobait en bonne partie l’est ainsi que le nord du village.

- Zorn… bien, je veux que l’infanterie et l’artillerie à cheval se place en réserve à l’intérieur du village. Général Desaix, vous suivrez les ordres du commandement sur place. De mon côté, je mènerai la charge de cavalerie.

 

Alors que le soleil était encore haut dans le ciel et se reflétait sur les sabres des dragons. L’ensemble de la cavalerie se mit en mouvement. Les vingt-quatre escadrons d’une centaine de cavaliers chacun, formèrent les lignes, d’une largeur de cinquante pour une profondeur de deux afin de maximiser le contact. Au total, ce ne sont pas moins de deux mille quatre cents unités qui se trouvaient alignés devait le général Kharantdeu et son état-major.

En guise de réponse, l’ennemi engagea sa réserve.

L’officier général prit la parole dans un discours galvanisant qu’il avait l’habitude de prononcer :

- Rendez fier vos familles, rendez fier l’Empire, rendez-vous fier de vous-même. Je veux être à l’heure ce soir pour fêter dignement cette victoire.

- Faites honneur à la Garde Volontaire ! Soyez brave, soyez courageux, en avant ! Continua-t’il.

Dès qu’il leva le sabre, la troupe se mit en mouvement. Les cuirassiers, tels des rochers lancés dans une mer de troubles, commencèrent à avancer d'un pas régulier, créant un grondement sourd comme celui d'un orage lointain, accompagné des dragons, ils semblaient voler. Certains équidés se firent toucher, entrainant leur cavalier dans une chute mortelle.

A quelques dizaines de mètres de la ligne, la troupe s’élança de plus belle : dabord au trot, puis au galop. Le centre fut d’abord au contact, en retrait, le reste attendait qu’une brèche se forme dans la ligne. Le choc fut si violent qu’il envoya valser plusieurs jagers, une infanterie légère peu résistante aux charges de cavalerie. La création d’une brèche ne se fit pas attendre que l’ensemble de la cavalerie s’y engouffra, bientôt rejoint par le maréchal Pencroff et ses hussards. Tous pénétrèrent à l’arrière des lignes ennemis qui n’eut pas le temps de se reformer. Leur aile gauche était désormais détruite. Ce qui eut un coup dévastateur au moral des Fersenniens.

La charge finale des cuirassiers et des dragons se dessinait comme un ballet de destruction, où chaque mouvement était une danse avec la mort. Les étincelles des armures reflétaient les lueurs des étoiles, créant une symphonie d'éclats métalliques. Les sabres lattes, tels des pinceaux déchaînés, allaient bientôt peindre une fresque de carnage sur le champ de bataille.

 

De son côté, le général Kharantdeu évoluait à l’arrière des lignes ennemies, Tournant de temps en temps la tête de gauche à droite pour s’assurer que ses camarades le suivaient, tout en assenant des coups de sabre latte à tout ennemi se présentant devant lui.

Soudain, il vit le duc Von Bonlieux au loin, soustrait de son état-major et tentant probablement de battre en retraite, l’abattre pourrait mettre un coup dur au Royaume de Fersen.

Darkalne rattrapa facilement le duc, et en un tir bien placé de pistolet à silex, toucha la hanche de l’équidé, qui se cabra en réponse.

Le duc fut désarçonné de sa monture. Alors à terre, celui-ci s’arma de son sabre. Le général Kharantdeu descendit de sa monture pour se placer au niveau de son adversaire.

 - Général Kharantdeu. Vous ne manquez pas d’audace.

Les deux officiers se regardèrent avec une haine féroce l’un pour l’autre. Pendant quelques dizaines de secondes qui parurent des minutes, ils se toisèrent, tournant autour d’un point invisible, attendant que l’un d’eux se décide à donner le premier coup d’épée.

- L'audace, mon cher, est le cri de ralliement des véritables architectes de l'histoire. Et aujourd'hui, je suis prêt à écrire une nouvelle page avec l'encre de la victoire.

Sur ces mots, Darkalne dégaina son sabre avec une habile fluidité, révélant l'acier poli de la lame. En face de lui, le duc Von Bonlieux, tout aussi déterminé, brandissait son arme avec une grâce féline.

Leurs premières passes furent comme un échange de foudres, chaque mouvement calculé avec une précision militaire. Le claquement des sabres résonnait comme une symphonie guerrière, accompagné du fracas des canons et du rugissement lointain de la bataille. La poussière tourbillonnait autour d'eux, formant un halo éphémère dans l'atmosphère électrique du champ de bataille.

Le général Kharantdeu se mouvait avec une agilité étonnante, anticipant chaque geste de son adversaire. Le duc Von Bonlieux, tout en élégance, ripostait avec une maîtrise égale à sa réputation. Les lames s'entrechoquaient dans une danse brutale.

Finalement, dans un éclair d'acier, le général Kharantdeu parvint à dévier habilement une attaque du duc, désarmant son adversaire d'un mouvement précis, et plaça sa lame à quelques millimètres de la trachée du duc. Le sabre du duc Von Bonlieux s'éloigna, tournoyant dans les airs avant de se planter dans la terre. Le duc tomba à genoux, résigné sur le sort qui l’attendaiy, désormais.

- Aujourd’hui duc, je vous laisse la vie, non pas par pitié, mais parce que je crois en la puissance de la paix. Que cette clémence soit le catalyseur d'une ère où les plumes écrivent des traités plutôt que des épitaphes, où la diplomatie triomphe du tumulte des batailles.

Le général Kharantdeu, resta un moment debout au milieu du chaos, contempla un instant le prix de la victoire et de la liberté.

 

Quelques jours plus tard, en apprenant la nouvelle d’une victoire inespérée à Maringo, les généraux De Kelerwich et Marvel prirent d’assaut la Sainte-Cité, mettant fin à plusieurs semaines de siège.

Le duc de Bonlieux, fut gardé prisonnier dans les geôles de la Sainte-Cité jusqu’à la fin du conflit.

Le culte de l’Eglise de la Veine Noire fut démantelé et ses dirigeants décapités. Une aide matérielle et humaine fut mise à place pour la reconstruction de la région qui fut placée provisoirement sous tutelle impériale.

Les troupes de la Garde Volontaire et du Corps des Maréchaux prirent leurs quartiers à la Sainte-Cité en attendant l’arrivée de la saison hivernale.

De leur côté, les Fersenniers rentrèrent chez eux et des détachements ont été désignés pour garder la route des cols qui séparent les deux territoires. Un statu quo fut instauré.

6ème partie – Darkalne, le chevalier du bout du monde ?

Divulgacher

Commandement du fort Herobrine – Aile sud

De nos jours – 20h36 heure locale

 

Une fine bourrasque d’air nouveau vint s’engouffrer dans le bureau du général Kharantdeu. Eclairé par la lueur orangeâtre qui vacillait d’une bougie, projetant les ombres dansantes de l’officier, Darkalne posa délicatement la plume dans son encrier.

Beaucoup d’événements se sont passés depuis la fin de la campagne, songea l’officier général : sa nomination en tant que colonel-général des dragons suite à la bataille de Maringo, sa promotion de général de Corps d’Armée qui lui confère le commandement du 3ème corps d’armée, et pour lesquels le discours du maréchal Zorn était de qualité, et plus récemment la disparition de son collègue et ami le général Thalkion qui l’a beaucoup affecté, et pour lequel les funérailles militaires furent à la hauteur du personnage.

Empreint d’une certaine nostalgie, il se souvint de sa dernière promotion aussi clairement que de l’eau de roche. La fonction de général de corps d’armée lui conférait plus de responsabilités. En outre le commandement d’un corps d’armée, comprenant plusieurs divisions militaires, le si bien nommé « troisième torrent », les responsabilités administratives évoluaient elles-aussi, en témoignait la grosse pile de papier posée sur un coin de son bureau.  

Une enveloppe en proie aux poussières dans la pile attira l’attention du général aux cheveux grisonnants.  Il se souvint qu’elle était adressée à la chevalerie de Stendel. Il ouvrit la lettre et la lut. En prenant l’enveloppe, il fit malencontreusement renverser plusieurs plans de forteresse.

 

« Chers Empereurs, chers gouverneurs, à ceux qui liront cette présente lettre.
Moi, Général de Corps d’Armée Darkalne Kharantdeu, citoyen Stendelien depuis de longue année désormais, demande sa nomination en tant que chevalier de l’Empire. Pour en jouir avec les droits et prérogatives qui y sont attachés.

Vous trouverez joints à ce courrier plusieurs états d’armes ainsi que les recommandations de plusieurs officiers généraux et chevaliers, pour appuyer ma demande.

 

Dans l’attente d’une réponse que j’espère favorable.

 

Cordialement,

 

Darkalne Kharantdeu »

 

Contemplant par ailleurs des plans de forteresse, il fut soudain interrompu.

- Mon général, il vous attend.

- Très bien, je vous remercie commandant Sinclair.

Le commandant s’éclipsa. Un jeune officier, regardait la nuit laiteuse à travers les vitres du corridor principale.

- Mon général.

- Repos Helmut, ce genre de truc n’est pas utile en privé… d’ailleurs toutes mes félicitations pour ta promotion de lieutenant de frégate… mon fils.

 

La Garde Volontaire donne la possibilité aux pêcheurs de se repentir, aux opprimés de se reconstruire, et ce par des valeurs que sont la probité et l’acceptation de l’autre.

Chaque histoire devrait commencer de la sorte : Minefield, horizon sans fin. Voici la Garde Volontaire. Sa quête : protéger l’Empire des menaces extérieures, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations et, au mépris du danger, s’aventurer dans l’inconnu.

Ligne_topic_3.png?ex=662020a3&is=660daba

Sources :

https://www.wikifield.fr/wiki/Darkalne

https://www.wikifield.fr/wiki/Campagne_des_immacul%C3%A9s

https://www.wikifield.fr/wiki/Garde_Volontaire

 

VI-Remerciements.PNG?ex=66201d99&is=660d

 

Afin de clore cette candidature, je tenais à remercier tous les joueurs avec qui j’ai passé de bons moments sur le serveur, et qui pour certains m’ont accompagné pendant plusieurs années. J’y ai rencontré des personnes formidables, au grand cœur, si bien que je considère certains d’entre eux comme de véritables amis. De peur d’en manquer, je ne vais pas citer de nom mais je suis sûr qu’ils se reconnaitront.

 

Rendons à César ce qui appartient à César. Spécial remerciement à Pencroff, notre moustachu national qui m’a permis d’écrire sur du lore qu’il a lui-même mis en place, et pour avoir également été de bon conseil pour la rédaction de cette présente candidature.

 

Merci aussi à Jihair pour la réalisation des différents visuels qui rendent cette candidature plus attrayante et moins chiante à lire.

 

Ce remerciement peut paraître évident mais l’évidence est parfois ce que les gens ont besoin d’entendre. C’est également l’occasion de remercier l’équipe du staff de Minefield, sans qui cette aventure n’aurait pas été possible. Je pense bien entendu aux empereurs et à nos chers gouverneurs, mais aussi à ceux qui travaillent dans l’ombre pour nous proposer toujours plus de contenu de qualité.

Loin de moi l’idée de faire basculer un quelconque jugement en faisant l’éloge de ceux qui traiteront cette présente candidature, je suis tout simplement reconnaissant envers les personnes qui ont contribué à construire un serveur sans prétention, mais qui pour autant n'a rien à envier à d’autres beaucoup plus gros. Minefield ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans ces personnes impliquées, motivées et consciencieuses.

 

Merci.

 Ligne_topic_1.png?ex=66201e70&is=660da97

 

Merci d’avoir lu et au plaisir de vous retrouver sur le serveur.

 

Cordialement,

 

Darkalne Kharantdeu

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Pour commencer Firssssssssssst,

 

ensuite bonjour, 

 

Vous vous en doutez je viens soutenir kev1 dans sa candidature chevalière. Sa candidature parle d'elle même c'est un joueur connu, investi. Trouvable sur beaucoup de projet c'est un joueur qui s'investit à fond dans ce qu'il fait.

A titre personnel c'est un joueur avec qui je prends plaisir à jouer depuis plusieurs années que ça sois sur MF ou sur d'autres jeux. 

 

Enfin bref, bonne chance pour ta candidature tu as tout mon soutien. 

 

Enfin j'en pouvais plus d'attendre

 

Sky

#TeamDarkalneChevalier

Modifié par SkyKKou
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Salut salut les p'tits choux à la crème ! :wub:

 

Je débarque ici pour ajouter ma pincée de paillettes dans la quête épique de Darkalne pour qu'il obtienne sa clé au chatal. Ce mec, c'est la définition vivante du mot "énergie". Je veux dire, même les piles rechargeables peuvent prendre des leçons de lui ! ;-)

 

Son humour est tellement contagieux que même les plantes doivent rigoler quand il passe. Je me souviens de toutes ces fois où on a éclaté de rire jusqu'à en avoir mal aux abdos. Darkalne, c'est la garantie d'une journée ensoleillée, même sous la pluie !

 

Et parlons-en de son activité débordante sur Minefield. Sérieusement, il pourrait presque rivaliser avec Carlyto :shock: (je ne dirais pas en quoi bien sûr). On ne sait jamais quand il dort, mais on sait toujours quand il est en ligne. C'est un peu comme avoir une alerte de bonne humeur permanente dans ce monde de cubes.

 

Alors, la clé du château pour Darkalne, c'est comme la cerise sur le gâteau de l'amitié. On ne peut pas imaginer Minefield sans Darkalne et son coté survolté ! Alors, allez, on se mobilise, on sort les trompettes et les confettis, et on vote Darkalne pour qu'il soit enfin Chevalier ! :roll:

 

#TeamDarkalneChevalier :wub:

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Mince, j'arrive troisième, je viens soutenir Darkalne dans sa candidature à la chevalerie. En effet, nous avions depuis longtemps prévu d'écrire nos candidatures et de les poster ensemble, les premières notes datent de fin 2019. On a bien pris le temps ! 

 

Darkalne, vous le connaissez déjà : membre de Grabah et de la Garde Volontaire, c'est un joueur actif et motivé, toujours prêt à aider son prochain. 

Il a toujours eu cœur à s'investir dans ses différents projets et en tant que Scribe.

 

Au-delà du jeu, Darkalne et un ami très proche toujours présent pour ses potes. Sur discord il apporte de la bonne humeur peu importe le salon dans lequel il se trouve, ces blagues bonnes ou non ne vous laisse pas indifférent (ou presque).

 

Enfin bref, tu as tout mon soutien mon pote à la compote !

#TeamDarkalneChevalier

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Bien le bonjour,

 

Il est de mon devoir, en tant que voisin de projet sur Nimps, de soutenir Darkalne.

 

Bien que nous ne soyons dans aucun projet en commun pour le moment, je sais qu'il est investi dans le développement de projets dans lesquels il est membre. Je pense notamment à la Garde Volontaire. De plus, en tant que PDG de la Dark Industries, le voisinage a toujours été bon entre nos deux projets.

Réputé pour son humour, Darkalne est un joueur très sympathique sur qui on peut compter si l'on a besoin de lui, ou tout simplement pour passer un bon moment. Ayant eu l'occasion de discuter plusieurs fois avec lui sur discord et en jeu, je ne peux que réitérer ma décision de soutenir sa candidature chevalière.

 

Ah oui j'allais oublier..

#TeamDarkalneChevalier

 

black_shift0

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Salut,

 

Darkalne étant assez actif sur le serveur, je trouve qu'il mérite son +1.

Divulgacher

Darkale est un pilier du gigantesque bar qu'est Minefield. Hyper actif sur Grabah, puis au FH, alors qu'en parallèle il a construit son empire farmesque sur Nimps, il est un joueur important de la commu MF. Il a carrément les qualités pour être chevalier aujourd'hui, d'autant plus en ayant rejoint les rangs des scribes et en aidant en ces temps de peu d'activité toute l'équipe). J'apporte mon soutien à ce joueur de qualité. Pour finir : achetez un coffre.

 

Aller salut.

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Salut je vois que je fais pas partie de tes copains du coup -1

 

Plus sérieusement, Darkalne est un joueur que j'ai connu pour la première fois à Grabah, mon passage là-bas vu si bref que notre rencontre fût brève. Néanmoins depuis qu'il a rejoint la Garde nous nous sommes cotoyé dse plus en plus et j'estime que Darkalne n'est pas drôle mais c'est une personne sympathique avec qui j'ai pu passer de très bonnes soirées à jouer que ce soit sur MF ou d'autre jeu. C'est un joueur bien implanté dans la communauté Minefieldienne et il mérite de passer Chevalier malgré ses blagues douteuses...

 

Bien Cordialement, 

Lugnasad, 

Chevalier de l'Empire, 

Chevalier Dolenti,

Lieutenant-Colonel en charge du 8e régiment de Hussard

 

PS : 42

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Bonsoir,

 

c'est évidemment avec un grand plaisir que je viens soutenir El Darlkane pour sa candidature au rang de paysan. Je pense, en effet, qu'il s'agit d'un rang qui lui correspond tout à fait vu qu'il adore farmer des quantités incroyables de pastèques et de citrouilles dans une tour avec son nom écrit dessous pour par la perdre.

Il a également l'avantage d'être doté de plus qu'un bras et de plus qu'une jambe (à ma connaissance), ce qui n'est pas négligeable.

Il est une personne des plus sympathiques avec qui on peut passer des soirées plus que bien.

Mox dicta finierat, multitudo omnis ad, quae imperator voluit, promptior laudato consilio consensit in pacem ea ratione maxime percita, quod norat expeditionibus crebris fortunam eius in malis tantum civilibus vigilasse, cum autem bella moverentur externa, accidisse plerumque luctuosa, icto post haec foedere gentium ritu perfectaque sollemnitate imperator Mediolanum ad hiberna discessit.

Il est investi dans des projets pour lesquels il a beaucoup apporté, je pense notamment à l'ancienne garderie de Stendel, aka la Garde. Oui, c'est gratuit.

Ce qui n'est pas gratuit en revanche, c'est l'accès à son farm, oulalah c'est cher hein.

Je suis désolé de la fois où j'ai fait une blague sur ton prénom alors que je savais pas que c'était le tien, j'en dors plus la nuit depuis ce jour-là... Me pardonneras-tu un jour bébou ?

 

En vous priant d'accepter l'expression de mes sincères salutations respectueuses.

 

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Hello Darkalne!

 

Déjà, bravo pour ta présentation. C'est cool d'avoir mis un brin d'humour et une petite référence à la pop culture (est-ce qu'on appelle vraiment ça pop culture ?), en tout cas, ça a bien fonctionné avec moi! (Je suis peut-être bon public)

Nous n'avons pas eu l'occasion de jouer beaucoup ensemble, mais je te croise très souvent en jeu.

Ton implication, que ce soit dans la garde volontaire ou dans Minefield dans sa globalité, n'est plus à prouver.

Ton RP est cohérent avec le reste de ta candidature et reflète parfaitement ton histoire IG.

Tu l'auras compris, c'est un +1!

 

Je te souhaite plein de bonnes choses,

Lako'

 

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Bon j'arrive enfin au second Pitchoune,

Il était petit et il a grandi si vite :')
C'est un plaisir de venir soutenir Darkalne dans sa demande pour devenir Chevalier. Il incarne tout comme Jihair cette future nouvelle vague de Chevalier.

Je l'ai connu à ses débuts à Grabah, le royaume du Bling où il est devenu assez rapidement un joueur impliqué et reconnu de cette dernière. Aujourd'hui il est notamment connu au niveau de la Garde Volontaire ou son incroyable Farm qui est la Dark Industries. (J'ai réussi à visiter en secret à l'époque tellement l'accès n'était pas simple XD)

Darkalne est surtout depuis maintenant plusieurs années un des commerçants qui représentent le mieux la filière forgeronne. On a tous traité au moins une fois des crafts avec lui ou bien fait des achats dans un de ses commerces !

Sans noter son implication dans les projets du WAM, la création d'événement, son activité de Scribe, etc ... Sur ce point, je n'ai aucun doute que Darkalne fait parti de ses joueurs investis et moteurs de ce serveur.

J'apporte donc mon soutien à ce joueur (D'ailleurs félicitation pour la décoration de ta maison sur Simurgh, fallait bien que je le dise quelque part).


Cordialement,

Stalroc,
Chevalier


PS : Je vais me remettre en forme histoire d'être en forme pour rentrer dans mon armure et réussir à remonter à Cheval pour Nostra
 

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Il est temps, je pense, avec un peu de retard, de venir soutenir Darkalne42 dans sa demande pour intégrer la Chevalerie de Stendel. Vous commencez à

me connaitre, voyons ensemble ce qui fait de ce fameux Kévin, un bon prétendant à la chevalerie. Loin de faire tout l'historique du Drakalne42, il me

semblait quand même important de rappeler qu'il commence à dater en terme de présence sur MF. A titre personnel et comme beaucoup, je ne l'ai 

pourtant connu que lors de son arrivée à la Garde Volontaire. Grabateck (Grabataire ? Grabatruc ? désolé pour l'orthographe). Il faut dire que pour 

t'avoir d'abbord connu en mp, le boug' a toujours été très disponible (que ce soit en tant que commerçant ou plus simplement comme joueur). Il est

dit et rappelé par mes compères au dessus qu'il est avant tout un joueur de la commu de MF, ayant laissé sa trace au sein de nombreux groupes

qu'on ne présente plus (Grabah donc, Garde Volontaire) mais plus largement dans la mémoire de beaucoup de joueurs. A mon sens, la chevalerie 

demande en premier lieu ce critère-là, que Kévin remplit donc largement de par son ancienneté, et il faut le dire, sa figure atypique bien reconnaissable.

 

Pas vraiment le plus "travailleur" (on parle quand même d'un jeu hein) au sens où Darkalne est, pour moi, bien plus cette mascotte, joueur comparable à

un animateur bien plus qu'un "polichaud" qui va travailler dans son coin a creuser et batir des salles naines, il n'empèche que c'est bien un véritable

soutien que j'apporte ici. Et justement, c'est de la bonne humeur que propose Kévin lorsqu'il se connecte en jeu ou sur le discord.

Lorsqu'on pense à ce brave joueur, c'est cela qu'on voit en premier ; ni inimité,  ni rancune ni aucun sentiment d'animosité. Voilà le critère pour qui

postule  à la Chevalerie, et ici encore, Darkalne correspond bien à ce profil recherché. On passera rapidement sur les initiatives auquelles il a participé

(à la fondation du WAM, etc) mais en somme, dans tous les domaines cités, et largement résumés plus au dessus, Kévin mérite (pour moi) de rentrer à la

Chevalerie. Eh bien, je te souhaite donc bon courage !

 

Et surtout, garde bien cela à l'esprit !

 

Thal'

Modifié par Thalkion
correction
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Bonsoir

 

Je me présente devant vous aujourd'hui non seulement car Dark m'a fait 10%sur son cuivre si je venais le soutenir, mais aussi car s'il devient chevalier, selon les règles, il aura une chance de finir banni ou inactif, et je pourrais raser sa tour.

 

Blague à part, Darkalne est un joueur investi et actif, que ce soit comme commerçant, dans ses projets et dans la communauté de manière générale. 

On le croise régulièrement, et c'est toujours dans la bonne humeur, les gaffe et la rigolade (douteuse mais franche), que ça soit sur Mf ou dans d'autres jeux.

A l'image de la tour Dark Industrie, Darkalne dénote et est toujours visible, avec son style bien à lui! C'est un véritable pilier ;)

 

J'en suis certain, il saura porter fièrement les couleurs de Minefield, en continuant  à servir la communauté!

 

C'est avec plaisir que je te soutient pour rejoindre la Chevalerie Camarde!

Amicalement,

Guillaume73

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Bonjour !

 

Dark est pour moi largement méritant de son titre de chevalier, aujourd'hui quand je pense Minefield je pense à lui et à tous les membres de la Garde Volontaire qui font à mes yeux partie de l'âme du serveur ( Bon ok parfois c'est pas le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise mais comme ça on valide les quotas d'handicapé non ? )

Bien que je sois très peu présent sur le serveur, mes rares passages me permette de constater l'engagement du bonhomme et de ça Dark-Industrie

 

Bref gros +1 pour moi ( en + il m'avait prêté une canne à pêche du feu de dieu quand j'en avais besoin c'est un vrai Copain )

 

Ps: c'est ce bougre qui m'a fait acheté un coffre !

Modifié par Makiange
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